Dietsche Warande. Nieuwe reeks. Deel 2
(1879)– [tijdschrift] Dietsche Warande– Auteursrechtvrij
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Bulletin périodique de la ‘Dietsche warande’.
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ralisateur catholique est souvent consideré comme l'émule du poëte calviniste, le Zélandais Jacob Cats. Il y a du vrai dans ce rapprochement, quoique les feuilles de l'in-folio du magistrat panaché constituent une tout autre collection de pensées que les in-douze de notre Jésuite, si humble et si pur dans toutes ses allures. Les deux caractères n'ont guère de rapports. L'analogie se borne à l'enseigne morale, une certaine sagesse pratique et quelque timidité monotone dans le maniement de l'alexandrin. Mon savant ami a rendu un service signalé non-seulement au public, mais encore aux littérateurs de la Hollande, en leur dévoilant Poirters. Car, il faut bien l'avouer, même les rédacteurs de nos ‘histoires littéraires’ ne l'avaient guère lu. Le père Allard les a mis sur le chemin; une autre fois ils seront impardonnables, en jugeant sans avoir vu, et vu de près. Le directeur de la D. Warande publie une promenade dans les salles de l'exposition de l'industrie, qui vient d'avoir lieu à Amsterdam. Il emprunte des exemples à cette collection intéressante, pour faire apprécier la maxime de Viollet-le-duc que toute forme qui est contraire à la construction doit être repoussée. Il donne de grands éloges aux travaux du comité dirigeant. En outre il a resumé son opinion par rapport au concours international ouvert pour la construction d'un nouvel édifice pour l'université de Leyde. M. l'abbé Wessels donne une critique du roman Quetzal. Les observations fines, développées à ce propos font honneur au savant auteur de l'Histoire du roman, publiée dans cette revue même. Et sur ce, nous cédons la parole à M.J. Kneppelhout, qui a bien voulu doter la Warande d'une couple de pages de son journal de voyage le plus récent.
...Le voyage au Mont St.-Michel est bien certainement une des pointes les plus curieuses à faire. Nous fûmes coucher à Dol, puis le lendemain à dix heures nous nous fîmes conduire au Mont (3½ heures), y restâmes jusqu'à cinq et arrivâmes à Avranches à huit heures du soir. Notre cocher était un jeune gaillard de bonne mine, bien découplé et bien éveillé. Gare à ceux qui lui feraient monter le sang à la tête!... du reste foncièrement bon et infatigable causeur. Quelque part vous quittez la grande route, et c'est la fin du monde. Rien ne serait plus facile que | |
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de transformer en chaussée le sable profond, où les roues s'engouffrent - pauvres chevaux! - elle rendrait de jolis intérêts aux entrepreneurs, mais on préfère la routine et le transport des anciens jours. A cause d'une certaine terre que l'on prend sur la grève et dont on se sert comme engrais, la route est toute blanche, ce qui fait mal aux yeux et est d'un effet singulier; puis sensiblement on se trouve arrivé sur la grève même. Le Mont Saint-Michel est tout bonnement une merveille géologique. C'est un immense rocher qui s'élève, isolé, abrupt, en pain de sucre sur le bord de la mer, tellement qu'on n'en approche qu'à la basse marée et que pendant le flux il est totalement inabordable, si ce n'est en bateau, et même pendant que la mer est basse il y a bien souvent encore des désagréments, à cause des sables mouvants dans lesquels hommes, chevaux et voitures sont en danger de s'engloutir et de disparaître. On en fait des tableaux effrayants. Il est vrai que les voitures, trop souvent surchargées, s'empêtrent dans les sables toujours humides, que les voyageurs sont forcés de descendre et qu'on éprouve ainsi des retards considérables. Mais pourvu que les chevaux aillent grand train et arrivent un peu surmenés sur la terre ferme on ne risque absolument rien. Le Mont, isolé sur la plaine immense et désolée et vu de trèsloin, ressemble d'abord à une taupinière, mais il s'élève, il s'élargit, on commence à débrouiller des détails, peu à peu les proportions deviennent gigantesques, c'est le passé qui ressuscite, ce sont des murailles, des tours, des constructions d'un autre âge, des constructions de titans dont on ne devine pas la raison, et le songe qu'on croit faire est couronné au sommet par un sanctuaire colossal de qui la flèche s'élance vers les cieux. Comment donc l'idée épouvantable et vertigineuse est-elle venue à l'homme au fond des âges reculés de fonder sur ce roc désert un monastère, un labyrinthe pareil aux palais de Ninive, aux rochers éventrés de l'Inde, aux rêves pétrifiés des Nibelungen? Si l'on pense que, seulement pour mettre la main à l'oeuvre, il a fallu commencer par aplatir la pointe du sommet, afin d'élever de ses débris mêmes ces salles et ces voûtes qui défient, au siècle où nous sommes, le plus lointain avenir, comme elles ont traversé toujours debout les orages, les tremblements des siècles passés. Jamais je n'ai vu rien de plus fantastique, de plus humainement | |
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grandiose, de plus prestigieux. Le silence de la contemplation, voilà ce qui s'empare de vous. On ne comprend pas que l'homme ait été capable de produire ce résultat, d'entreprendre avec la pierre et l'équilibre cette lutte surnaturelle, d'où lui est venu dans les ténèbres de toute science cette clarté, cette intuition de l'architecture. C'est que dans ces temps là (comme de nos jours la physique et la chymie), l'architecture était innée, c'était le grand courant de l'esprit humain, l'architecture au service de la foi et du sentiment de l'éternité se produisant avec l'ère nouvelle, le jeune et frais réveil, l'aurore rougissant l'horizon. Puisqu'on avait la durée, on ne se pressait pas. Aujourd'hui que la société qui branle sent vaguement que cela ne tiendra pas et que bientôt notre ordre de choses va s'effondrer et que des bouleversements sociaux, politiques et religieux, vont amener une époque encore enfermée dans les limbes de l'avenir, comme on se presse de vivre et de réaliser! Jamais je n'ai parcouru des salles plus vastes, si ce n'est peutêtre à Venise, une plus audacieuse église. Dommage que le vestibule soit envahi par un commerce de bibelots de dévotion fait par d'affreux cuistres au regard louche, à la voix éraillée. Il y a dans le cloître huit missionnaires. Les bénédictins, chassés en 1793, n'y sont plus rentrés; puis seize jeunes élèves qui en attendant font toutes sortes de services. Lorsque Louis XI eut institué l'ordre de Saint-Michel, la chevalerie se mêla à la dévotion, et la noblesse et le clergé se rencontrèrent et fraternisèrent sur ce roc au milieu du luxe monacal. Plus tard le Mont Saint-Michel fut affreusement abîmé, pour qu'il put servir de prison; il n'offrit donc pour être visité qu'un intérêt secondaire. Maintenant que depuis vingt ans il est rendu au culte, que l'état alloue des sommes très-considérables pour la restauration du couvent et que les pèlerinages affluent, que même, lors du couronnement du patron, 20,000 fidèles sont accourus, les touristes, les badauds, les épiciers s'abattent par volées sur le Mont, et c'est à peine si on peut trouver un lit dans les hôtels des villes environnantes et à dîner à l'hôtel de l'endroit. Cet hôtel est excellent et l'hôtesse très-jolie, très-aimable, trèscomme il faut, charmante de toute manière. Ce n'est qu'un hôtel de campagne, mais on y est parfaitement bien. Il est particulièrement recommandable aux artistes, peintres d'église et de marine, pour | |
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lesquels ce point est unique. Puis rien n'est plus amusant que de passer en revue les arrivées et les départs dans cette espèce de cul de sac mal pavé. On n'a qu'à se mettre devant l'hôtel et de regarder, et on est sûr d'avoir toute une journée de vraie et humouristique récréation. On nous montra aussi la superbe couronne de Saint-Michel, magnifique travail d'orfévrerie et de joaillerie. Le bandeau qui entoure le front et la forme de casque qui a été donnée à la couronne représente Saint-Michel guerrier; les neuf cercles ce sont les neuf hiérarchies d'anges, figurées par des bijoux aîlés: Saint-Michel est leur chef. Puis au milieu et au plus haut de la couronne la glorification du Saint est figurée par un soleil rayonnant. Un appel fut fait aux dames de la France, et les plus grands noms catholiques se firent une gloire d'apporter leur or et leurs pierreries. Une pauvre fille n'avait que la petite croix d'or, portée par sa mère et que celle-ci lui donna en mourant. Il lui était bien dur de s'en séparer, mais elle crut le devoir pour l'honneur de Saint-Michel. Elle alla trouver son curé, imprima un dernier baiser sur la croix bénie, puis elle sortit en sanglotant.
J. Kneppelhout. (Extrait de mon journal de voyage, 1877.) | |
Notice sur le mont St. Michel.Sous les gaulois ce mont était sacré et c'est là, que se trouvait, à ce qu'on dit, le collége des neuf druidesses. Du temps des Romains il fut consacré à Jupiter, et portait alors le nom de Mont-Jou. (Mons Jovis). Les premiers apôtres du Christianisme y placèrent quelques ermites, qui y bâtirent un monastère designé dans les anciens titres de l'abbaye sous le nom de ‘Monasterium ad duas tumbas.’ En 708 Aubert, évêque' d'Avranches y fit batir une petite église et dédia le mont à Saint-Michel. L'on y a apporté des reliques et bientôt elle devînt un lieu très fréquenté par des pèlerinages et l'origine de la grande abbaye, formant en même temps l'établissement religieux et militaire, qu'on y voit encore. Au onzième siècle le mont était devenu une forteresse importante, détruite, incendiée, rebâtie mainte fois après les guerres et les tremblements de terre. | |
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Comedie française à Amsterdam.
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familiarise avec le mal, tout en assistant à sa flagellation. Mais ce que nous redouterions pour le grand public, nous ne le craindrions pas autant pour le public du théâtre français, et nous sommes assez porté à reconnaître que d'un côté les Phèdres, dans notre société, n'attendront pas la représentation de la Phèdre antique pour s'amouracher du fils de leur mari, tandis que de l'autre une belle-mère comme-il-faut ne se prévaudra pas de l'exemple de la malheureuse femme de Thésée pour faire une déclaration d'amour dont l'état civil se refuserait à subir les conséquences. Dans d'autres pièces françaises qui n'ont trait à aucun phénomène surgissant des entrailles de la société, on remarque quelquefois une légèreté qui ne s'accorde pas trop avec nos moeurs et habitudes; mais par cela même, elles n'effleurent que la surface de nos sensations; le grave Hollandais, homme de la bourse, du barreau, du fauteuil, se déride, par exemple, à la représensentation des Dominos roses et de La Boule, mais il n'aura garde de suivre l'exemple de MM. Beaubuisson et La Musardière. A propos de ces deux noms, nous devons offrir un tribut d'éloges sincères à l'excellent acteur que, tour-à-tour, avec un laisser-aller peu édifiant pour le peuple ‘le plus puriste de la terre’ (comme dit Jean Paul), l'imprimeur du théâtre orthographie Derveaux et Dervaud. Rarement nous avons vu un plus remar quable talent de travestissement dans le genre comique que celui qui se produit dans ces deux rôles consanguins, mais de nuances tellement prononcées qu'il est impossible de les confondre dans le souvenir. Nous ignorons pourquoi les journaux n'ont pas averti d'avance le public d'Amsterdam qu'il aurait la bonne fortune toute particulière, de voir, d'admirer, de savourer les créations de M. Dervaud. Quand on voit remplir cet acteur les rôles de Gaston de Rieux et de Rémonin, dans la Dame aux camelias, et dans L'Etrangère, où il ressemble le plus à ce que doit être M. Dervaud, quand on le rencontre au Rembrandtsplein, ou chez Roetemeijer, et qu'après on le salue comme l'excellent Marquis-capitaine-de-haut-bord de Cadillac, pour le retrouver plus tard comme vieillard a bonnes fortunes (dans La Boule ou dans Les Dominos roses), on a de la peine à croire que c'est le même acteur. Nous ne dissimulons pas que M. Dervaud, comme | |
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tous les comiques, ait des habitudes à lui, des façons de se tourner qui lui appartiennent, et qui se produisent dans tous les rôles marqués; mais nous n'oserions affirmer que c'est un défaut. Notre grand Rombach dans le temps, surtout le si réputé Rosenveld, eux aussi avaient leur petites mines et leurs sons de voix très caractéristiques: mais c'est ce qu'on aime, et de droit. Le public, l'amateur, ne veut jamais être entièrement illusionné; il aime ce qui distingue entre tous son favori, fut-ce même ce qui dans tout autre serait un défaut. Cette qualité qui relève légèrement de la charge est tellement inhérente à l'objet de sa sympathie que, pour tout au monde, il ne voudrait pas qu'il s'en defit. Et il n'a pas tort, - c'est la griffe de Rembrandt, de Romeyn de Hooghe, de Troost. Les gens d'Amsterdam qui aiment les bonnes et belles choses, l'esprit pétillant des Français, doivent aller voir M. Dervaud, non pas dans des rôles qu'il remplit par complaisance comme encore dans Le Marquis de Villemer; mais dans quelque autre pièce. Cent contre un qu'on n'en rencontre pas une où le talent dramatique supérieur de Mlle Mondelet ne se fasse jour, où l'on ne trouve à apprécier la grâce très comme-il-faut de Mme Harmand Duvergé, l'élégance de Mme Blanche Verteuil, le grand usage des formes dramatiques de Mme Dubosq. Nous ne dirons rien du personnel masculin en général, sinon que M. Roméal surpasse M. Moor comme Marquis de Villemer, que M. Bouilloud remplit avec grande dignité le rôle du père d'Armand dans La Dame aux camélias et que néanmoins il est un très-bon Taturel dans La Boule; que M. Aubert joue avec finesse et distinction le Baron dans Une tasse de thé et qu'on pouvait le voir très bien dans le Tartufe sans trop regretter Mounet-Sully du ‘Théâtre Français’; tandis que M. Mercier tire encore un excellent parti de ce que l' ‘irréparable outrage’ a laissé à sa disposition. Nous déposons la plume, en formant des voeux sincères pour que M. Leclère ne quitte pas Amsterdam avec une raison de plus pour se plaindre du plus noir des vices: ‘l'ingratitude des humains’.
Déc. 1877. Jos. A. Alberdingk Thijm. | |
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Courage et richesse du Chrétien.Ga naar voetnoot1Des temps craigne qui veut la nuit sinistre et sombre,
L'orage qui surgit et les malheurs sans nombre
Nés et nourris au sein des peuples menaçants,
Ces maux que l'avenir à la terre présage
Et qui se lèveront au moindre vent d'orage,
Comme de farouches géants.
Craigne qui veut la dent du triste paupérisme,
Le vendalisme affreux du hideux communisme,
De l'incrédulité les progrès, les combats;
Tremble qui veut devant ce grand flot populaire
Qui va tout envahir: je plains mon pauvre frère,
Mais comme lui je ne crains pas.
Dieu créa l'univers dans sa toute-puissance;
Dieu fit son lit profond à l'océan immense,
Dont les flots menaçants épouvantent les yeux;
Dieu créa l'ouragan compagnon des orages,
Gourmande sa fureur; trace aux grondants nuages
Leur route dans les vastes cieux;
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Dieu mit pour les oiseaux de sinistre présage
Dans les jours orageux un roc près du rivage;
C'est Lui qui livre encore aux assauts furibonds
Du farouche océan le navire en détresse,
Et qui fait que le houle à chaque instant se dresse
Devant nos pieds comme des monts.
A moi ces ouragans! A mois ces flots sauvages,
Dont le choc convulsif émeut au loin les plages!
A moi ces grandes eaux défiant nos efforts!
Lors même qu'à mes yeux de leur lit insondable
Surgerait de géants un essaim formidable,
Pour surprendre, envahir nos bords!
Oh! j'irai- fort par Dieu - sans que rien ne m'arrête,
Pour arracher l'esquif au roi de la tempête,
Dût le flot m'engloutir dans l'abîme béant....
Car une main me guide, invisible et puissante,
Et j'entends une voix à travers la tourmente
Qui domine celle du vent.
Un ange soutient ceux que la foi pure anime:
De même qu'Habacuc ils sentent dans l'abîme
Que son bras les arrache aux portes de la mort,
Pour les porter plus haut, plus haut, plus haut encore,
Plus haut que les grands monts que le couchant colore,
Car tel est son sublime essor.
Et puis j'entends sa voix mystérieuse et tendre,
Comme aux bergers surpris elle se fit entendre:
‘Gloire à Dieu! Gloire à Dieu! Bénissez le Seigneur!
La paix habitera désormais sur la terre,
Pourvu que réunis dans la même prière
Les mortels suivent leur Sauveur!’
Sa voix me parle encor d'un bonheur sans mélanges,
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Puis mon regard soudain voit des lueurs étranges;
Puis l'aurore à travers les brumes du chemin;
Puis de mille rayons s'illumine ma route....
Cette vive clarté, c'est la même sans doute
Qu'appelait mon pas incertain.
Et sur l'azur du ciel mollement se dessine
Un lointain séduisant, d'une teinte divine:
Des charmilles, des bois touffres, un frais gazon;
Les fleurs de leurs parfums embaument mon visage;
Le bosquet me sourit sous son épais feuillage;
Le soleil dore l'horizon.
Ici l'oiseau s'ébat sur quelque branche frêle,
Ou chante à plein gosier sa chanson la plus belle;
Le lac reflète au loin les blés d'or, le coteau:
Ici dans les sentiers une lumière douce,
Un mince filet d'eau serpentant sous la mousse,
Non loin de là devient ruisseau.
Et transporté devant une demeure agreste
Où le pampre touffu, capricieux et leste
Grimpe et fait au mur blanc un cadre tout coquet;
Où sous ses longs festons la fenêtre s'abrite,
La porte hospitalière en souriant m'invite
A faire jouer le loquet.
Et j'entre.... et mon regard y plonge avec ivresse....
C'est là qu'est mon amour, mon bonheur, ma richesse -
Oh, dans un même élan fléchissons les genoux!
Rendons grâce au Seigneur qui bénit notre voie!
C'est de Lui que descend cette paix, cette joie!
Mes bien-aimés embrassons-nous!
O mon Père, ô mon Dieu, de ma reconnaissance
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Accepte-le tribut! Donne moi la constance
D'être heureux de mon sort, toujours, en ce bas-lieu!
Accepte les, mon Dieu, mes pensers, ma parole,
Mes moindres actions! Et toi, siècle frivole,
Vois mon bonheur! Il vient de Dieu!
Oui, nous sommes comblés par la munificence
Du Dieu dont l'univers proclame la puissance!
Que les célestes choeurs célèbrent dans le ciel!
Siècle, achève ton cours! Arrive, heure propice!
Et qu'à son tour la terre entonne avec délice
Un hosanna saint, éternel!
Traduit du Néerlandais,
par F.L.A. de Jagher.
J.A.A.Th.
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