Dietsche Warande. Jaargang 6
(1864)– [tijdschrift] Dietsche Warande– Auteursrechtvrij
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Bulletin périodique de la ‘Dietsche Warande’.
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I. | Les Fables de St Cyrille le Philosophe, en Néerlandais du XIVe et XVIIe siècles. II. | |
II. | Un mot pour M.A. Ising et ses camarades. | |
III. | Les églises de l'architecte Pierre-Joseph-Hubert Cuypers. II. | |
IV. | Notices généalogiques sur quelques littérateurs et artistes néerlandais. | |
V. | Vandalisme. XXVIII. | |
VI. | Bibliographie: | |
1. | Mgr Pietro Alfieri, Précis hist. et crit. sur la restauration des livres du chant grégorien. Rennes, Vatar. | |
2. | Jean de Stoop, Prof. Roll. Liber canticorum, ou les chants des 8 tons ecclésiastiques. | |
3. | Chant national du Limbourg, par les professeurs Everts et Pothast. | |
4. | E. de Coussemaker, Notice sur un manuscrit musical de la bibliothèque de Saint Dié. Lille, Quarré. | |
5. | François Commer, Collectio operum musicorum Batavorum saeculi XVI. Tom XI. | |
6. | Nicolaï, romances en style ancien (‘Loverkens’). | |
7. | C. Busken Huet, Du Théatre religieux. | |
8. | E. de Coussemaker, Drames liturgiques du moyen âge. Texte et musique. Rennes, Vatar. | |
9. | Chan. Voisin, Drames liturgiques à Tournai. | |
10. | L.J.F. Janssen et C. Leemans, Peintures murales, 1858-61. | |
11. | D. van der Kellen, Jr, Antiquités des Pays-bas. | |
VII. | Mélanges. |
FAcit indignatio versum, et non-seulement le vers, mais encore, n'en déplaise a M. Jourdain, la prose; témoin la prolixité de notre bulletin No 2, lequel, nous n'en discouvenons pas, a été l'écho de notre mécontement, au sujet de ce qui s'était passé au congrès d'Anvers. Cette ‘indignation’, on devra la subir, chaque fois qu'il sera porté atteinte au droit acquis de donner de notre bonne épée néerlandaise: c'est-à-dire, d'user de la libre parole mise au service de nos convictions et des règles parlementaires.
Depuis qu'on a tout ravalé, que les rois eux-mêmes, à de rares exceptions près, ne savent plus faire respecter l'auréole de la Souveraineté; depuis qu'un choeur par trop nombreux se déchaîne de toutes parts contre la plus sainte des couronnes; depuis qu'on a rompu avec le passé et ses graves leçons; depuis qu'un sourire moqueur a pris la place de l'argument, près de ceux qui ne s'entendent pas à l'escrime dialectique; depuis que les traditions de la convenance sont passées, comme on le prétend, à l'état d'antiquailles; il ne reste debout, au milieu même des gens comme-il-faut, que les seules lois de la polémique rationnelle, les seuls us et coutumes du parlement. Jusqu'à un certain point, même dans les pays où la démocratie s'est laissé assubler le plus tristement possible de la livrée du despotisme ou de l'artraire - on jouit pourtant encore, jusqu'à un certain pointGa naar voetnoot1, de la liberté parlementaire. C'est là notre planche de salut, à nous, partisans des principes conservateurs; et c'est pour cela que nous ne lâcherons cette ressource qu'à notre dernier soupir: or, Dieu merci, ni à Anvers, ni dans ce moment, la Providence n'a voulu que nous eussions atteint à ce terme. Demain, si cela Lui plait; tantôt, si cela doit être (qu'Elle vienne notre pauvre âme en aide!), mais nous ne périrons que notre Carthago delenda, notre éternelle protestation sur les lèvres - protestation contre quiconque ne permettrait pas que nous portions la cape et l'épée.
Or, cette affaire d'Anvers a eu encore une petite queue, comme nous disons en Hollande. C'est-à-dire qu'un de nos excellents collègues à ce Congrès, un de nos braves compatriotes - libéraux jusqu'à la moëlle des os, quand il s'agit pour eux de tolérer les opinions des gens de leur parti - s'est levé, il y a quelques semaines, pour raconter au public néerlandais que j'avais défendu une mauvaise cause au congrès d'Anvers; et que lui, au contraire, sans que le moins du monde il voulût en tirer quelque vanité, il avait vengé l'honneur national des Hollandais, en portant, en mon absence et après le départ de mes amis, un toast commémoratif au grand Taciturne et en condamnant hautement l'opinion indigne que j'avais eu ‘l'intention’ d'émettre au congrès, relativement à Guillaume d'Orange, l'‘apôtre de la liberté’, le ‘demi-Dieu des véritables hollandais’!
Il y a bientôt une bonne douzaine d'années que j'étudie l'histoire de mon pays; surtout au point de vue de la vie de famille. J'ai consacré des recherches assidues à la situation, au développement, aux vicissitudes des catholiques dans les provinces septentrionales des Paysbas. J'ai un peu étudie comme on l'appelle la philosophie de leurs opinions, de leur vie intellectuelle, telle qu'elle était influencée par des causes nationales. Et j'en suis venu au résultat que ce n'est pas une conséquence de la seule longanimité de nos compatriotes protestants qu'à l'heure qu'il est nous jouissons des mêmes droits civils et politiques que les réformés, les mennonites, les luthériens, les rémonstrants, les amis, les israëlites, etc. etc. J'ai trouvé que le bon sens de mes ancêtres et de leurs coreligionnaires, dans les XVIIe et XVIIIe siècles, ne s'est pas laissé fourvoyer un seul instant et que, pour être de bons et vrais hollandais, ils n'avaient jamais approuvé le fait absurde de l'établissement, aunom de la Liberté, d'une Église d'état, d'une Église persécutrice, ni les prétentions ambitieuses de stathouders qui se piquaient d'avoir chassé les comtes. La révolution de 1795 est survenue; l'organisme artisicie des provinces néerlandaises a été bouleversé, décomposé, agité et réagité; la vie du peuple a frémi d'une fermentation, qui prédisait un nouvel ordre de choses; tantôt la démocratie, tantôt l'anarchie, tantôt le despotisme ou du moins la domination étrangère, ont rendu, sans le vouloir, la nation susceptible d'une nouvelle et heureuse organisation, de l'établissement d'une nouvelle dynastie, la seule véritablement existante, la seule viable, après la cession de 1648. Cette dynastie nous aussi nous l'avions appelée de tous nos voeux, et l'on peut bien dire qu'il n'y a pas de trône en Europe plus solidement établi, et existant à tel point du consentement du peuple entier, que celui de S.M. Guillaume III. Mais on ne doit pas oublier qu'une des garanties de la solidité de ce trône se trouve non dans les dissidences de 1618, de 1650, 1672, 1748, ou 1787, mais dans l'opinion nationale, telle qu'elle s'est manifestée dans les constitutions de 1815 et de 1848, et telle qu'elle avait été préparée par les révolutions des dernières années du XVIIIe siècle. On se tromperait étrangément, si, guidé par des animosités soit anti-catholiques, soit anti-thorbeckiennes, on crût pouvoir faire revivre l'orangisme des XVIIe et XVIIIe siècles. Nous connaissons trop bien notre passé, nous avons une trop profonde conscience de notre nationalité néerlandaise, nous parlons trop coulamment la langue de nos ancêtres (qui ont persisté à vouloir être hollandais, malgré les désagréments que le gouvernement leur suscitait),
nous sommes trop nombreux, et ni assez pauvres, ni assez làches, pour permettre qu'on recommence à ne pas compter avec nous. Les opinions et la presse sont très libres en Hollande, et certes on ne prouvera pas facilement que nous en abusions en suivant les doctrines et la ligne de conduite que ne désapprouveraient pas nos ayeux: c'est-à-dire en proclamant une fidèlité à toute épreuve à une dynastie royale, qui, à l'heure qu'il est, compte déjà son troisième représentant dans la Néerlande rajeunie; en invoquant en notre faveur les lois du pays, et nous y conformant strictement; en restant catholiques, et franchement anti-révolutionnaires (ce qui équivaut à constitutionnels) en même temps.
Sous le no II nous avons dit deux mots touchant tout cela à notre interlocuteur susmentionné. Nous nous sélicitons que cette sois il ait pris la parole en notre présence, c'est-à-dire dans la presse. C'est moins incommode, que les monologues qui s'adressent aux abseuts.
La ‘Dietsche Warande’ n'est nullement un organe politique. Elle ne traite même pas le côté politique de l'histoire; mais comme nous avons la constante habitude de chercher, à propos des phénomènes, si, par-ci par-là il, ne se trouve quelque chose comme un petit brin de principes, nous ne pouvons pas toujours nous défendre d'avoir égard à la facette politique du prisme social. La nationalité néerlandaise est la base sur laquelle nous asseyons nos théories et nos études sur l'art et la littérature; or du moment que l'identité de notre base avec la nationalité néerlandaise la plus généralement reconnue est récusée, - nous sommes forcé à certaines apologies extraordinaires, qui ne sont peut-être pas au gré de tout le monde.
Néanmoins nous avons la satisfaction qu'on commence à reconnaître la droiture de nos réclamations, la cohésion des éléments de notre doctrine et la franchise de nos efforts. Il est vrai que quand l'un de nous est nommé à quelque Société d'Histoire on prend soin de bien l'accompagner; c'est-à-dire, qu'il n'est introduit sous le péristyle du sanctuaire qu'escorté de quatre ou cinq autres membres élus en même-temps que lui, mais professant des opinions qui peuvent servir d'antidotes aux siennes. Malgré ces vétilles, tout marche assez bien dans le monde archéologique et littéraire. M. Rose, l'architecte officiel, a peu mérité de la patrie, en abattant notre plus beau monument d'architecture civile du XIIIe siècle. Cet architecte, en démolissant le palais des plus illustres comtes de l'ancienne maison de Hollande, devrait abdiquer le nom qu'il emprunte au symbole de la beauté (rose): c'est l'opinion générale, et personne ne songe à défendre ce vandalisme.
Sous le No V nous avons déploré la perte de toutes les portes de notre capitale. Bientôt Amsterdam n'aura plus que de mauvaises grilles en fonte, flanquées d'une couple de charmants petits temples, non pas dédiés à la chaste Diane, mais à la Douane, déesse du fisc.
Nos académies et sociétés archéologiques ont toujours l'oeil au guet sur le vandalisme. Elles font ce qu'elles peuvent pour prévenir que les peintures murales, qui de temps en temps percent à travers le linceul plâtré des siècles iconophobes, ne se perdent pas entiérement. Et si, dans certaines localités, on continue à meurtrir ou même à tuer des oeuvres d'architecture palpitant de vie, les sociétés soignent au moins qu'on fasse, tant bien que mal, le portrait du condamné, avant que son heure suprême n'ait sonné. MM. Leemans, Janssen et Van der Kellen ont bien mérité de l'art sous ce rapport, et certainement ce ne sont pas ces vaillants champions de l'art ancien qu'on puisse accuser à droit de ne regretter aucunément la démolition des monuments in natura, du moment que leur porteseuille ait fait l'acquisition de la photographie.
M. van der Kellen fait bien plus encore. A trois reprisesGa naar voetnoot1 nous avons entretenu nos lecteurs de l'intéressant musée (un musée dessiné, gravé et écrit) qu'il a ouvert et qu'il vient de compléter sous ce titre: ‘Antiquités de la Néerlande. Recueil de dessins des objets anciens les plus intéressants du domaine de l'art, de l'industrie et de l'histoire, qui se trouvent aux hôtels-de-ville, dans les églises, dans les hospices et dans les collections publiques et particulières. Amsterdam, chez François Buffa et sils.’ Qu'il nous suffise, pour cette fois, de déclarer que cette collection maintient dignement sa place à côté de recueils analogues, comme ‘Kunst u. Leben’ de Von Eye et Von der Falck et ‘L'art pour tous’ de M. Reiber, qui se publie à Paris.
Si d'un côté nous tâchons de préserver d'une entière ruine les témoins de notre ancienne civilisation, qui sont en même temps des fonds d'études pour la génération actuelle et des colonnes itinéraires sur le chemin que l'art doit prendre de nos jours, cet art lui-même trouve de dignes adeptes qui ne rougissent pas d'avouer, avec nos ayeux, que deux fois deux font quatre, que l'harmonie est une condition indispensable à l'art; que le dehors en toute oeuvre doit correspondre à l'intérieur, que tout monument est l'apparition physique
d'une idée, et le plus souvent d'une conception surnaturelle; en un mot que nous ne sommes pas tellement affranchies des chaînes de la raison et de la religion chrétiennes pour pouvoir rompre avec le passé, et faire tout tout autrement que les chrétiens néerlandais du XIIIe siècle. Nous publions, dans cette livraison, la suite d'un article sur la grande église de Vechel nouvellement bâtie par M. l'architecte Cuypers et nous l'accompagnons d'un joli dessin, de l'église de St-Laurent d'Alkmaar, du même artiste, exécuté à Paris - c'est-à-dire le dessin... car jusqu'ici, en fait de nouvelles églises, il paraît qu'on ne bâtit à Paris que des Ste Clotilde, et tout le monde sait combien peu le bon goût a raison de féliciter la chère Ste Clotilde de ce sanctuaire.
La ville de Ruremonde semble, de nos jours, viser à la récupération de son ancien titre de ville majeure de la Gueldre. A l'exposition de l'industrie néerlandaise, donnée à Harlem, l'au dernier, aucune de nos villes, en proportion du nombre de ses habitants, n'a remporté autant de médailles de prix; de nulle ville les industriels ont été si fidèles au rendez-vous, et de nulle ville les produits industriels n'ont rendu témoignage d'autant de goût artistique que ceux provenant des vastes ateliers de sculpture et de broderies dirigés par M.M. Cuypers et Stoltzenberg. C'est encore dans une de leurs localités que l'un de ces jours la grande fête littéraire et musicale a été donnée à l'honneur du prince de nos poëtes Joost vanden Vondel, et au profit du monument qu'on va lui consacrer. A ce concert, à cette soirée M. l'abbé Brouwers, qui, depuis le congrès d'Anvers seulement, a été apprécié comme il le méritait à l'étranger et dans le pays même, a prononcé l'éloge de Vondel, comme poëte, comme citoyen, comme chrétien; M. Pieters, président de la société littéraire de Ruremonde, a chanté notre poëte sur sa harpe mélodieuse; et de la musique chrétienne et classique tout à la fois a célébré le grand homme qui avait su être bon et fervent chrétien dans un siècle classique au plus haut dégré.
Il est vrai que sous le rapport de l'exécution de la musique et de la composition la Hollande de nos jours à son mérite; mais il est bien regrettable que l'histoire de la musique, l'histoire des théories qui se sont succédées compte si peu d'amis. Dans la classe de notre Académie royale des sciences, le corps officiel qui a pour mission d'embrasser ‘toutes les catégories de connaissances humaines’ et d'en étudier tous les genres, il n'y a guère d'esthéticiens, il n'y a pas un seul con-
naisseur de tableaux, il n'y a pas l'ombre d'un musicologue! Nous convenons volontiers que ce ne sont pas les académies délibérantes qui font les grands artistes; mais ces sociétés aident à préparer les atmosphères où les grands artistes doivent vivre; par leur nombre les membres de ces doctes corps influent sur l'opinion publique, par leurs relations ils éclairent les fonctionnaires publics, et avec des académies bien organisées un gouvernement aussi parsaitement étranger que le nôtre aux questions qui agitent le monde des arts serait presque impossible.
Je ne désire pas, que le gouvernement aille aussi loin que le ministère belge qui, dans son zèle du reste très louable, donne des recettes pour la conservation des tableaux! C'est un peu fort: un ministre qui revêt le tablier (non de franc-maçon,.... c'est une chose parfaitement reçue et qui a bonne grâce, mais) de garçon-ébéniste on d'apprenti-apothicaire, pour chauffer la colle, ou pour laver les brosses et les torchons devant les ‘conservateurs des musées’. Chez nous c'est tout le contraire. Le gouvernement ignore l'art néerlandais, au point de faire démolir un palais du XIIIe siècle, qui aurait fait les délices de M. Viollet-le-due, et qui faisait la gloire de la résidence royale!
Mais en gourmandant un peu le gouvernement et l'Académie des sciences, nous ne devous pas oublier qu'il existe une Société pour le progrès de la musique, qui, tout en manquant d'un caractère officiel, ne laisse pas d'avoir fait beaucoup pour la partie de l'art la moins appréciée du public et la moins cultivée par les musiciens: c'est-à-dire la partie historique, dont nous parlions tout-à-l'heure. Cette société, qui protège et encourage les jeunes talents, donne de temps en temps de grands concerts ou s'exécutent des oeuvres remarquables par leurs grandes proportions ou par le caractère des siècles qui les ont vu naître. Plusieurs compositions des maîtres de la célèbre école néerlandaise du XVIe siècle ont été publiées par cette société, sous l'inspiration du Dr Heye, le restaurateur de la chanson populaire en Hollande, le génie bien-faisant auquel nos familles doivent la réintégration du chant comme un élément du bonheur domestique. La société a publié il y a quelques mois les mélodies à trois voix désignées sous le no 5 de notre bibliographie. C'est une collection de chansons, parmi lesquelles il y en a qui remontent au XIIIe et XIVe siècles.
Sous les autres numéros de notre bibliographie nous avons tenu à faire connaître à nos lecteurs néerlandais des travaux de différente étendue relatifs au théatre religieux du moyen âge. Nous leur avons
parlé surtout de la belle oeuvre de notre ami M. de Coussemaker à Lille, par laquelle il a rendu un si éminent service à tous ceux qui regardent, avec le plus grand droit, le théâtre du moyen âge, avec ses mystères représentés palpablement, avec ses dialogues chantés, avec les ressources esthétiques qu'il emprunte aux convictions religieuses du peuple lui-même, comme un des plus remarquables miroirs de la société, et, partant, comme une des matières historiques les plus dignes de l'attention de tout esprit observateur.
Peu-à-peu l'histoire littéraire de notre pays se complète. Depuis qu'on a rompu avec la légende, pour ne la reprendre qu'après qu'on eût depouillé les registres communaux et les actes officiels, plus d'un point controversé a été résolu d'une manière satisfaisante. Dans la présente livraison de notre revue on a tâché de faire ressortir, à propos des apologues de St-Cyrille, le talent remarquable du poëte Olivier de Crock, connu sons le nom du Pe Oliverius a St Anastasio. M. van Hasselt (conseiller à la cour de notre province qui prouve, une fois de plus, avec MM. de Coussemaker et Reichensperger, que ‘Thémis’ professe une grande sympathie pour les muses) a bien voulu nous fournir des notices généalogiques relatives aux poëtes Daniel Heinsius, Joost van den Vondel, Reyer Anslo et Théodore Rodenburch; nous y avons joint quelques dates se rapportant à la biographie du graveur Pierre Serwouters et de son fils le poëte tragique Jean Serwouters.
Enfin! un lecteur bien disposé trouvera dans notre nouvelle livraison de quoi l'occuper quelques instants, s'il aime à étudier des choses hollandaises à un point de vue hollandais et désembarrassés des tristes mésentendus qui ordinairement se glissent dans les comptes-rendu de nos situations et de nos faicts et gestes.
A.Th.
- voetnoot1
- Je dis: jusqu'à un certain point; car le président Troplong vient de battre en brèche l'irréfragable privilége des ‘faits personnels’. Le règlement du sénat prescrivait leur prééminence, et le président la soumet au vote de l'assemblée!
- voetnoot1
- Tome III, 323, Tome V., p. 514, Partie française du 3me vol. p. 74.