et en dissimulent les formes; - [14] modestie et simplicité dans les habits comme dans la personne; - [15] rien qui attire les regards d'une manière spéciale sur les habits; - [16] la tête couverte d'un voile léger et, si l'on veut, transparent, ornée de l'auréole et du nimbe, couronnée de douze étoiles; - [17] au-dessus de la tête Dieu le Père seul, comme Créateur qui l'a créée en état de grâce, élevant la main pour bénir sa créature; - [18] trois anges, ou neuf anges, dans l'attitude de l'admiration et de la joie, placés autour de ses pieds, et, en tout cas plus bas que ses mains; - [19] une espèce de soleil en forme d'auréole autour de son corps, comme un vêtement ajouté, ou rayons partant de son corps pour l'entourer de lumière; - [20] la demi-lune sous ses pieds qui reposent dans la concavité; - [20] une couronne de douze étoiles qui ceignent son front en forme de nimbe; - [21] le serpent infernal, noir ou vert, enlaçant le monde de ses plis au moment où Marie lui écrase la tête, - la pomme fatale dans sa gueule écumant, - les regards du serpent hideux et désespérés; - [22] Marie placée dans la lumière, le monde et l'espace dans les ténèbres; - [23] autour de la Sainte Vierge, avec ordre et symétrie, les principaux symboles de l'Immaculée Conception, et les inscriptions les plus précises et les plus naturelles qui la rappellent.’
Pour simplifier la question, commençons par écarter ce qui, dans cette esquisse, paraît superflu ou difficile à concilier avec d'autres détails. La seconde partie du premier article et l'article que nous avons marqué du no 3 trouvent, dans l'article 19, une explication qui les remplace très bien et qui semble aussi rendre superflu la première partie de l'article 22. Nous ne savons pas s'il faut obéir à l'article 4, où le serpent a ‘la tête écrasée’ ou bien à l'article 21 qui semble représenter le moment même ‘où Marie lui écrase la tête’. Aussi, si la tête vient d'être écrasée - où mettra-t-on la gueule écumante et les ‘regards désespérés’? Si les pieds de la S.V. reposent dans la concavité de la demi-lune [20], comment leur faire toucher le globe terrestre [4] et la tête du serpent [11]? Le no 5 nous ferait exclure le no 6 qui, à notre modeste avis, ne peut qu'en affaiblir le sens. L'article 15 semble aussi une répétition du no 14. Quand l'art. 16 exige l'auréole, il paraît que l'honorable écrivain n'accepte pas la définition qu'en donne M. Didron, l'archéologue qui, comme nous croyons, a le mieux approfondi la matière des gloires des saints. A l'art. 19, au contraire, nous apprécions parfaitement l'auréole. Faut-il entendre par ‘la couronne.... ceignant le front’, à l'art 20, autre chose que le nimbe