Bijdragen en Mededeelingen van het Historisch Genootschap. Deel 17
(1896)– [tijdschrift] Bijdragen en Mededeelingen van het Historisch Genootschap– Gedeeltelijk auteursrechtelijk beschermd
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Brieven van Willem van Oranje en Lodewijk van Nassau aan Bernard van Merode,
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wenschte, na inzage te hebben gehad van de regesten van het geheele dossier, thans alleen de brieven van Willem van Oranje en Lodewijk van Nassau uit te gevenGa naar voetnoot1). De bundel behoort tot het archief van het huis Neerijnen, dat door de familie van Pallandt is gedeponeerd in het Rijksarchief in Gelderland te Arnhem. Waarschijnlijk is hij met andere papieren van de familie Merode op de volgende wijze daar gekomen: Johan van Merode, kleinzoon van Bernard, overleed in 1666. Cornelis van Gent, heer van Loenen en eigenaar van het huis Clingelenborch (nu Neerijnen), was gehuwd met Judith van Merode. Het vermoeden ligt voor de hand, dat deze als erfgenaam van Johan in het bezit van de familiepapieren is gekomen, te meer, daar Stokvis (Manuel d'histoire etc. III. chap. X, tabl. 5) geen mannelijke nakomelingen van dezen vermeldt. Het huis Clingelenborch is na den dood van Cornelis van Gent († 1682) gekomen aan het geslacht van AylvaGa naar voetnoot2) (Tjaard van A. bezat het reeds in 1693) en later aan de tegenwoordige bezitters, de familie van Pallandt.
J.S.v.V. | |
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I.Monsieur de Rumen. J'aij receu vos lettres et entendu par icelles les choses, qui se passent en vostre quartier, vous remerciant bien fort de la bonne diligence, que faictes a vostre endroict. Nous avons esté desia advertij devant du mesme faict. Quant au billet joinct à vostre lettre, je desiroije bien que vos affaires puissiont supporter quelque delaij et que, si aulcunement possible fust, ne faillissies de vous trouver le 19me du present avec nous aultres a Bruxelles, car comme l'estat des choses comme il est a present requiert bonne diligence de nostre cousté, ainsi aij je bonne esperance, que Madame pesant les affaires nous donnera quelque bonne resolution en peu de jours. Par quoij vous prie faire le mieulx que faire se pourra, affin que nous nous puissions entretrouver a Bruxelles au terme donné, la ou je vous attendreraij pour adviser par commun conseil aux affaires. Par ainsi me recommandant a vostre bonne grace suis prest pour vous faire plaisir et service. En Anvers le 17me d' Aoust l'an 1566.
Vostre bien bon amij prest à vous faire service.
Louis de Nassau. A Monsieur Monsieur de Rumen. | |
II.Monsieur de Rummen. Ayant Monsieur le conte de Hoochstraeten presentement este icy, luy ay requis vous dire et declarer aucunes choses de ma part. Par quoy vous ay bien volu faire ce mot, affin que selon le merite dudict seigneur et la bonne affection, quavez tousiours demonstre a ladvanchement des affaires de la patrie, luy donnez sur ce quil vous com- | |
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municquera enthiere foy et credence comme a moy mesmes. Et en ce vous vuellez avoir et regler selon la bonne confidence, que j'ay en vous. Qui sera la fin, priant Dieu vous Monsieur de Rummen impartir sa tresbeningne grace. De Dillenbourch ce XXIXe jour de Julliet 1568.
Vostre bon amy a commandement Guillaume de Nassau.
A Monsieur de Rummen.
Daaronder waarschijnlijk van de hand van Merode: Lettres de credensce de Monsieur le Prince pour accepter lestat du marischall du campe. Lan 1568. | |
III.Monsieur de Rummen. Jay prie au Conte van den Berch mon beaufrere et a maistre Jehan Basius porteurs de ceste vous dire et declarer certains affaires de ma part. Sur quoy je vous ay bien voullu aussy prier les ouyer et croyre sur ce, comme vous feriez moy mesme. Et au surplus vous ij conduire selon la bonne affection, que je scay vous avez a ladvanchement des affaires communes. Et sur ce apres mes bien bonnes recommandations en vostre bonne grace je supplieray Dieu Monsieur de Rummen vous donner en sante bonne et longue vie. De Dillenberch ce XIIIe jour de Novembre 1570.
Vostre bien bon amy a vous faire service. Guillaume de Nassau.
A Monsieur de Rummen, mon bon amy.
Daaronder: Receu a Coloingne le 28 Novembre lan 70. Pour | |
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accepter la charge dentrer en Zutfen, Deventer, Campen, Suoll etc. et se saisir du pais de Frise pour lors illecq en ettre gouverneur. | |
IV.Monsieur de Rummen. J'ay ce jour dhuy receu vostre lettre du XXIXe du mois passe et veu par icelle vostre intention sur ce que le conte van den Berch mon beaufrere vous avoit communicque de ma part. Pour a quoy vous respondre je vous remerchieray en premier lieu de la bonne affection, que demonstrez a mon service, dont aussi ne me suis oncques doubte, m'asseurant par la daultant plus que ne vouldriez presentement demeurer en faulte, comme aussy de moy ne vouldroys vous employer en chose, qui ne fust digne de vostre bonne qualite. Par quoy pour plus ouvertement vous dire mon intention sur ce faict vous aurez a scavoir, qu'esperant avec layde de Dieu et par la dexterite de ceulx, qui s'y employent, avoir de brief entre mes mains les villes de Deventer, Campen et Zwoll, et que icelles sestans rendues il seroit du tout requis pour plus grande autorite et tant mieulx tenir ung chacun en bon ordre et police, d'y avoir quelque gentilhomme principal saige et entendu, pour la direction des affaires dedans lesdictes villes, je vous avois faict prier, ainsi que je faiz encoires par ceste, daccepter le gouvernement desdictes villes de Deventer, Campen et Zwol, apres quelles se seroyent rendues ou que par aultre moien elles seroyent entre mes mains, et que du secours de mon costel vous vous pouviez, comme povez encoires, bien asseurer quil ny aura faulte. Et de ce que je vous avoys mande, que pourriez a cest effect lever cent ou deux cent soldatz, cestoit seullement afin que y peussiez entrer avecq tant mellieure reputation, et que y estant ainsi entre vous | |
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peussiez la entour par tout ou que verriez estre bon incontinent par son de tambouryn lever encoires quelques deux mille soldatz en attendant ma venue. Par quoy vous prie aultreffoys en ce vous employer selon la bonne affection, que je scay vous portez a ladvanchement de la gloire de Dieu et delivrance de la patrie de ces tyrannies et miseres. A quel effect et afin que mieulx puissiez cognoistre mon intention, je vous envoye cy joinctes les commission et instruction, dont mondit beaufrere vous a parle, lesquelles pourrez recepvoir de ce gentilhomme mien, le sieur de Virieu, que jenvoye pardevers vous, luy ayant enoultre donne charge vous declarer quelques aultres particularitez de ma part, sur lesquelles je vous prie le croyre comme vous vouldriez faire moy mesme et vous ij avoir et rigler selon la bonne confidence que jen ay en vous et seray bien prest a le deservir vers vous daussi bonne volunte, que je prie Dieu Monsieur de Rummen vous donner en sante bonne et longue vie. De Dillenberch ce iiiie jour de Decembre 1570.
Vostre bien bon amy a vous faire plaisir
Guillaume de Nassau.
A Monsieur de Rummen mon bon amy.
Daaronder: Receu a Coloingne le 6e de Decembre lan 1570. | |
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suis este daultant plus aise voyant le bon soing, que porte ledict Joost van Meersen allendroict ce faict, mais il me desplaist daultrepart, que je ne luy puis encoires mander aucune resolution pour l'incertitude, en laquelle je suis jusques a present de certains aultres affaires, sans lesquelles ne me samble conseillable d'attenter aucune chose allendroict ce faict dudict Venloo. Que ce pendant ne pourra que fort bien servir de tenir les choses au mesme estat et que ledict Joost van Meerssen entretienne tousiours le plus quil pourra celluy maistre masson, duquel m'escripvez, en si bonne affection, en attendant quil plaise a ce bon Dieu nous donner opportunite pour mectre ces choses en oeuvre. Jay de mesme veu ce que m'escripvez des places de Maestricht, Remunde, Erclens, Liege et aultres et me sera fort aggreable d'entendre ulterieurement ce que vous rapporteront ceulx, qu'avez envoye pardela pour sonder plus avant toutes particularitez, et je vous remerchie ce pendant de la mellieure affection que m'est possible de toutes voz bonnes diligences et vigilances, priant d'y continuer et par opportunite m'advertir de ce que viendra a vostre cognoissance pour tant mieulx selon ce rigler tous affaires. Jay eu grand contentement de veoir ce que mescripvez de celluy, qui faict les petitz moulins de fer, dont aultreffois je vous avois parle, et desireroys bien, que vous prinssiez la peine de traicter avecq luy a ce quil voulsisse faire ung tour jusques icy, apportant avecq luy ung ou deux diceulx moulyns pour les veoir et en faire l'essay. Vous pourrez convenir avecq luy de ce quil vouldra avoir pour ses despens et vacations dudict voiayge et me le mander par ung petit mot de lettre. Quant a l'armoyeur, qui faict les harnas (dont vous | |
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m'escripvez) a preuve d'harquebouze, je seray aussy trescontent que vous l'induysez a ce que, venant en ces quartiers pour achapter son fer, il vienne ung coup jusques icy pour prendre la mesure d'ung corcelet pour moy. Et sur ce finiray ceste par mes bien affectueuses recommandations en vostre bonne grace, priant Dieu Monsieur de Rummen, vous maintenir eternellement en la sienne saincte. De Dillenberch ce IIIIe jour d'Aoust 1571.
Vostre bien bon amy a vous faire plaisir
Guillaume de Nassau.
A Monsieur de Rummen, mon bien bon amy. Daaronder: Receu a Coloingne le 6 d'Aoust lan 1571. | |
VI.Monsieur de Rummen. Vostre lettre du 9e de ce mois ma este tresaggreable pour avoir cognu par icelle et tous voz bons offices le continuel soing accompaigne de si singuliere affection, que vous portez sans cesse pour le bien et advanchement de la cause commune, ne vueillant pour ce delaisser a vous en remerchier de bien bon coeur, esperant que le Seigneur Dieu donnera encoires ung jour toute bonne et heureuse fin a ladicte cause, que alors jespere il me fera aussi la grace duser de telle recognoissance en vostre endroict, que vous trouverez par les effects de n'avoir employe tant de bons debvoirs vers ung Prince ingrat. Et cependant je seray tresaise dentendre ce que vous sera davantaige venu de la part du personnaige, dont par vostre lettre faictes mention | |
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et les particularitez, que vous en aurez receu, vous priant de mesme de remerchier de ma part bien affectueusement le Sieur Dorpendal de la bonne volunte, quil demonstre au bien de noz affaires, luy priant d'y tousiours continuer et que, venant la saison propre, ne fauldray luy donner advis, selon lequel il se pourra rigler, comme aussi je vous advertiray ce quon me mandera de France, dont je suis en continuelle attente. Par quoy, n'ayant presentement aultre chose a vous dire, finiray ceste par mes bien bonnes recommandations en vostre bonne grace, priant Dieu Monsieur de Rummen, vous donner en sante bonne et longue vie. De Dillenberch ce XXVIIIe jour de Decembre 1571.
Vostre bien bon amy a vous faire plaisir
Guillaume de Nassau.
Quant au personnaige dessus nomme je desire bien, que vous vous enquestez de la somme quil demande, tant comptant que par obligation et du moien, quil at pour faire service avecq toutes aultres particularitez a ce requises.
A Monsieur de Rummen mon bien bon amy. Daaronder: Receu a Duren le 4 de Janvier lan 1572. | |
VII.Monsieur de Rummen. Je suis adverti que le lieutenant de vostre regiment vous sollicite journellement de pouvoir estre descharge de son estat pour s'en retourner en son pays. En quel evenement il vous seroit de besoing d'estre pourveu d'un homme idoine et propre pour satisfaire a ladicte charge. | |
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Qui est cause qu'estant informé de la capacite du capitaine Cuningam et de ses bonnes qualites et services passez, et en estant requis de sa part, vous en ai bien voulu prier par ce mot le vouloir pourveoir dudict estat, en cas que vostre Lieutenant se vinsse a departir, m'asseurant, que vous tirerez dudict Cuningam tout bon et loyal service. Sur ce prierai le Createur vous avoir Monsieur de Rummen, en sa saincte guarde et protection. D'Anvers le dernier jour de May 1582.
Vostre bien bon amy a vous faire service
Guillaume de Nassau. A Monsieur
Monsieur le Baron de Meredo (sic.) Seigneur de Rummen etc. Lieutenant-Gouverneur de Frize.
Daaronder: Recepta 20 de Juin lan 82. |
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