[Nummer 3]
[Voorwoord]
DANS le numéro du 17 mars de ‘Centre-Afrique’, M. Carlier, président des ‘Amis de l'Athénée’, publie une mise au point se rapportant à la discussion qui agite actuellement Bukavu au sujet du régime scolaire. Récemment, un projet de pétition pour ‘la liberté linguistique dans l'enseignement’ fut glissé dans toutes les boites aux lettres à Bukavu. C'est pour mettre fin aux interprétations diverses qu'avaient suscitées ce projet que M. Carlier précise ce que désirent les auteurs de ce projet. Ils demandent simplement que la langue nationale qui n'est pas celle de l'enfant primaire soit rendue facultative au lieu d'être obligatoire. Ainsi, le français deviendrait facultatif dans les sections flamandes et le flamand dans les classes françaises.
En fait, ajoute M. Carlier, il n'y a pas de section néerlandaise à l'Athénée mais il suffit que 10 pères de familie en demandent l'ouverture pour que le préfet des études prenne les mesures nécessaires.
Men kan niet duidelijker zeggen dat men absoluut weigert ook maar de minste inspanning te doen om Nederlands te leren.
Aldus verneemt de wereld ook in welke voortdurende spanning een deel van de bevolking van Kivu moet leven, onder de barbaarse bedreiging van een eventuële opening van Vlaamse klassen.
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