Arsenaal. Jaargang 2(1946)– [tijdschrift] Arsenaal– Gedeeltelijk auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende Le voilier. J'étais un beau voilier blanc, tout incrusté d'or, Qui ne craignait ni les lames, ni les nuages, - Je n'avais jamais vu que de petits orages - Et chaquqe matin, joyeux, je quittais le port, Poussé par la brise, toutes voiles dehors, A la poursuite de je ne sais quel mirage, Et chaque soir, je revenais, fuyant la rage De la mer, au hâvre, m'abriter de la mort. Hélas, une fois, vers la fin de la journée, Un grand vent déchaîné m'éloigna de la rive Et attaqua mes voiles, bientôt déchirées, Les mats tombèrent, il y eut des voies d'eau. Soyez prudents, bâteaux, voyez ce qui m'arrive: Je suis une épave, que balottent les flots. ‘Cellulairement’ André Degrois '42. Vorige Volgende