Rembrandt Harmens van Rijn. Deel 2. Sa vie et ses oeuvres
(1868)–Carel Vosmaer– Auteursrechtvrij
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Appendice. | |
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Corrections.Les débuts du peintre sont encore illustrés par un tableau très remarquable de la superbe galerie de M.B. Suermondt à Aix-la-Chapelle, le St. Jérôme en prièreGa naar voetnoot1. Dans ce tableau, gravé par van Vliet en 1631, mais qui date certainement de 1630 si non de 1629, tout démontre les tâtonnements et les défauts naïfs à côté d'un grand talent. La mise en scène, les détails, la disposition de l'eflet de lumière rappellent les oeuvres de Lastman et de Pinas. Évidemment le peintre chercha le grand effet de la lumière et des ombres; mais la grande partie claire d'une couleur brun-rouge autour de la figure, fait tache et ne s'harmonie pas encore avec le reste. Les repentirs dans le contour de l'ermite, la tête du lion qui ressemble à celle d'un chat, l'insuffisance à rendre intéressant tout l'entourage, voilà les parties faibles. Au contraire le pinceau se retrouve maître en divers endroits; la tête du saint est bien réussie et tous les objets inanimés sont délicats et finis comme la peinture de Dou. Ce tableau complète la remarquable série qui commence par le St. Paul de 1627, se poursuit avec le philosophe dans une grotte, le Loth, le baptéme de l'eunuque, et qui aboutit au Siméon. Dans les eaux-fortes, le no. 77, St. Jérôme, et le grand St. Jérôme, retranché par M. Blanc de l'oeuvre de Rembrandt, je reconnais des études pour ce St. Jérôme de la galerie Suermondt. Surtout cette dernière estampe, où se trahit la faiblesse du travail, me semble une des premières de Rembrandt. On y retrouve les détails du tableau, la grande partie de lumière, la tête du lion d'une forme si singulière et la figure du saint en sens inverse. | |
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Dou a peint un ermite en prière presque identique; le tableau se trouve au musée de Dresde. Pages 21 et 22. L'eau-forte et le croquis, Jésus au jardin des oliviers, mentionnés à l'année 1631, doivent prendre place à l'année 1655. Le troisième chiffre est bien un 5 et le quatrième, coupé par le bord de la planche, devra être également un 5. Une belle épreuve fortement chargée de manière noire, démontre la ressemblance de la gravure avec les 4 pièces gravées en 1655 pour la Piedra gloriosa. Page 87. La charmante et délicate peinture, Tobie rendant la vue à son père, de 1636, est maintenant visible dans la galerie d'ArenbergGa naar voetnoot1. Je puis donc réparer deux erreurs dans ma description: la femme du vieux Tobie tient la main du vieillard dans les siennes, et non pas la tête, et sous l'escalier j'ai remarqué un tonneau mais point d'homme: Page 197. Les portraits de Berchem et de sa femme, mentionnés à l'année 1644, d'après la date acceptée, doivent être rangés à l'année 1647. Comme je le présumais, cette date se trouve sur le portrait de Berchem. Page 199. Le rabbin, ou plutôt le portrait d'homme âgé, de 1645, dans la galerie Suermondt, est une oeuvre de première qualité, dont le coloris brûlant et transparant dans sa vigueur, le rendu du visage, de la barbe et des mains superbes, auraient mérité une attention spéciale. L'eau-forte 270 paraît bien représenter le même personnage. Page 250. La revue des paysages peut être augmentée de l'exquis petit morceau de cette même galerie, d'une délicatesse et d'une distinction de ton extraordinaires. C'est une vue très étendue avec une ville où l'on croit reconnaître Rhenen. Un ciel gris uni, s'éclaircissant et se fon- | |
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dant dans des teintes jaunâtres vers l'horizon, y répand un jour couvert et sans effet de soleil, qui marie dans une harmonie charmante le gris du ciel et du lointain, les bruns assourdis des buissons et des ombres et le rouge imperceptible des maisonnettes, au vert fin et pâle des terrains. Pag. 246, ligne 7, au lieu de: suif, lisez: suie. Pag. 286, ligne 25, au lieu de: nappe, lisez: coupe. |