Rembrandt Harmens van Rijn. Deel 2. Sa vie et ses oeuvres
(1868)–Carel Vosmaer– Auteursrechtvrij
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XVII.
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qu'il est regardé comme son disciple. Il a bien plus de van der Helst, toute proportion gardée. S'il a quelque chose de Rembrandt, ce serait en tout cas plus du Rembrandt des portraits de 1632 et 34. C'est ce caractère là qui se retrouve un peu dans ses portraits simples, naturels, bien peints, mais sans charme particulier. Ses oeuvres datées vont de 1644 à 75. Il s'y trouve une quantité de portraits célébrés par les poètes hollandais du temps, Vondel, Vos etc.; quelques sujets, tels que le Tobie du musée de Nantes, un grand banquet des Bataves sous Claudius Civilis, au palais d'Amsterdam, des effets de nuit, et des eaux-fortes. Dou paraît avoir fait son portrait, qui est au musée de MunichGa naar voetnoot2. Christoph Paudiss, né vers 1618 en Saxe, est nommé par SandrartGa naar voetnoot2 un excellent disciple de Rembrandt. Il a peint des portraits et des sujets de genre. Il s'est visiblement appliqué au style et au faire de van Rijn, après la sortie de la compagnie de Cock. J'ai vu de lui au musée de Dresde quelques figures dans lesquelles il imite ce moelleux de la touche, mais où cette recherche lui fait manquer de solidité et le fait tomber dans le cotonneux. On nomme encore Verdoel. Il s'appelle Adriaen George Verdoel, et est né vers 1620Ga naar voetnoot3. On lui donne aussi pour maître Bramer et J. de Wit. Il peignit la figure et les grandes toiles d'histoire. A Christiansborg on a de lui un vieillard en méditation à sa table d'étude. Il fut grand | |
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amateur de livres et de poésie. Auteur lui-même, il vit une de ses oeuvres couronnées par le Kunstgenootschap de Vlissingen en 1675. Je pense que Hendrik Heerschop a été chez Rembrandt vers 1642 ou 44. Une inscription autour d'un portrait de cet artiste le nomme peintre de Haarlem, élève de Rembrandt, âgé de 22 ans en 1649. Il est donc né vers 1627, dans la même année que Hoogstraten. En 1642, Hendrik Heerschop, citoyen de Haarlem, fut admis comme élève chez W.K. HedaGa naar voetnoot1. Il se peut donc qu'il n'alla chez Rembrandt qu'en 1643 à 44. Quelques unes de ses oeuvres nous donnent des dates: deux eaux-fortes 1652; portrait ou étude d'un Maure 1659, belle et vaillante peinture au musée de Berlin, où se trouve une autre belle étude de lui; le portrait d'un peintre à Ludwigslust 1672. Heerschop se fait connaître par ces oeuvres et par d'autres sans date, comme studieux artiste. Dans celles que je connais de lui, il est inspiré du pittoresque et du coloris de Rembrandt. Le Maure et l'Oriental à Berlin, sont des peintures franches, en pleine pâte, aux costumes d'étoffes riches et pittoresques. Outre le portrait, il a peint des sujets de genre, des ‘scènes de conversation,’ comme on disait alors, des femmes malades dans le genre de Jan Steen. Il a pratiqué l'eau-forte dans le caractère Rembranesque, comme costume et comme maniement de la pointe. Dans ce genre j'ai de lui un vieux philosophe ou ermite, assis sous un arbre avec un large parasol, en contemplation devant un grand livre ouvert sur ses genoux. Sur la page se lit le mot waereld (monde). Cette jolie pièce est signée H. Heerschop 1652. Où faudra-t-il ranger Drost? Il n'en est peut-être aucun | |
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dans l'entourage de Rembrandt dont la personne soit aussi nébuleuse que ce vaillant disciple du maître. On ne sait presque rien du temps précis où il a vécu, ni de son nom. On le nomme Gérard; d'après la petite estampe qu'on suppose à tort être son propre portrait, on le nomme Willem; Hoet parle de J. van Droste, de van Drost et de den Drost; on a même combiné Drost van Terlee! Le catalogne de Berlin le nomme Horst. Mais son nom est bien réellement Drost. Tel il se trouve sur son tableau de la collection Leroy d'Étiolles. Le lieu et la date de sa naissance sont inconnus. Houbraken le range près de Hoogstraten, né en 1627. Il resta longtemps à Rome, et ailleurs en Italie, où il fréquenta Joan van der Meer et Karel Loth. Van der Meer, né 1628, alla fort jeune en Italie, donc vers 1648. Si Drost y vivait vers ce temps, il avait été préalablement chez Rembrandt. Je pense que ce fut vers 1642, puisque le talent de Drost est fortement influencé par la manière de peindre de Rembrandt telle qu'elle s'était manifestée vers 1642 et notamment dans la Sortie. Drost a un caractère bien marqué qui se fait reconnaître. Il est un de ceux qui se sont le plus approchés du maître. Ses grands tableaux, la continence de Scipion et Hérodiade recevant la tête de Saint Jean, possèdent les qualités de couleur et de touche amortissant les formes, manière vaporeuse et estompée, bien que solide et empâtée. C'était tout à fait le contraire de la manière de peindre proprement, de la peinture nette et précise, de celle dont van der Helst était le grand chef. Ces deux grandes toiles de Drost, dont l'une, l'Hérodiade, a longtemps figuré comme un Rembrandt, sont d'excellentes peintures. Aucun autre n'a possédé les qualités susdites au degré de Drost. Puis, si nous en exceptons de rares échantillons de Bol et de Flinck, aucun élève de Rembrandt n'a développé des | |
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qualités aussi sérieuses dans la grande peinture d'histoire. Eeckhout, Victor, Hoogstraten se perdent dans les grandes machines. Drost seul y montre les qualités qui sortent ces grandes toiles du vulgaire et du jour ordinaire. Dans la collection Leroy d'étiolles se trouvait une femme moitié nue, de grandeur naturelle, jusqu'aux genoux; elle tient une lettre, signée Drost fe.... La main qui tient 1654. la lettre repose sur une table couverte d'un tapis à franges d'or; la gauche repose sur sa jambe. Peut-être une Bethsabée recevant le message de David. Superbe peinture encore, savamment dessinée, fermement modelée et de couleur analogue à celle de RembrandtGa naar voetnoot1. Elle offre avec celle d'un portrait gravé par de Frey, daté 1654, la seule date qn'on ait encore trouvée sur ses ouvrages. Sa prédication de Jean Baptiste, louée par Houbraken, est peut être inspirée par celle de Rembrandt de 1656. Les trois peintures qui lui sont attribuées au musée de Dresde sont à une telle hauteur qu'il est impossible d'en juger. La seule qui me paraisse être du Drost Rembranesque est le buste en profil d'un homme en veste brune et avec un grand chapeauGa naar voetnoot2. | |
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Fabritius et Hoogstraten ont été chez Rembrandt au même moment. Mais quel Fabritius, puisqu'il y en a deux, Carel et Bernard? S'ils n'ont pas étudié chez Rembrandt tous deux, il est sûr au moins que Bernard est un de ses sectateurs. Mais pour l'homme qui sans aucun doute a été disciple de ce maître, je tiens que c'est Carel. Tel est du moins pour moi le résultat de ce que nous savons de certain sur lui. Tâchons d'arrêter un peu les contours de cette personnalité. Dirk van Bleijswijk, l'auteur de la Description de Delft, écrit en 1667: ‘Carel Fabritius, peintre très excellent, qui, selon plusieurs connaisseurs, avait une telle promptitude et une telle sûreté dans la peinture de perspectives, dans le coloris naturel et la pose des couleurs, qu'il n'avait pas son égal, est rangé par nous parmi les artistes de Delft, parceque personne ne m'a pu dire le lieu de sa naissance. Mais tout le monde sait que ce grand peintre, qui a demeuré ici plusieurs années, a péri par l'explosion du magasin à poudre, le 12 octobre 1654, dans sa maison, avec sa bellemère, son père et l'ex marguiller de l'ancienne église, qu'il était occupé à pourtraire, ainsi qu'avec son disciple fidèle Mathias Spoors. Il n'avait que 30 ans.’ Voilà ce qui est certain au moins. Il résulte de ce passage que sa naissance doit être fixée à 1624. Le même auteur | |
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insère dans cette notice une pièce de vers de Arnold Bon sur Carel Faber (dont le nom fut latinisé en Fabritius) qui finit par ces mots: ‘Ainsi périt ce Phoenix, mais de ses cendres sortit Vermeer dont le talent magistral suivit ses traces.’ Voilà donc Vermeer, attaché comme élève ou sectateur encore à ce même Carel et non à Bernard. Samuel van Hoogstraten, dans son livre remarquable que nous citerons encore souvent, parle de ‘Fabritius, mon condisciple chez Rembrandt.’ A propos de plafonds peints ‘de manière à les faire paraître plus vastes et plus hauts,’ ce même auteur dit que ‘Fabritius a produit dans ce genre des choses étonnantes, ainsi qu'on peut voir encore à Delft chez le ministre Valentins et ailleurs.’Ga naar voetnoot1 Il parle de ‘perspectives Fabritiennes’ et revient une troisième fois sur ce sujet. Tout cela concorde avec Bleijswijk, et le Fabritius de Hoogstraten est donc encore Carel. Pour les oeuvres de Fabritius, il règne autour d'elles encore quelque confusion.Ga naar voetnoot2 Quant à ses peintures de perspectives on ne les connaît que par Bleijswijk et Hoogstraten. Ce n'est pas le lieu de débrouiller ici les tableaux inscrits sous son nom, ceux de Bernard, de Johan, de Marinus Fabritius Frisius,Ga naar voetnoot3 ceux cités par Hoet sans prénom. Remarquons seulement ses oeuvres certaines, le tableau surprenant de Rotterdam signé Carō fabritius 1648; le buste d'homme non moins surprenant signé fabritius, qui est indubitablement de Carel; le chardonneret de M. le Chevalier Camberlyn, | |
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charmante et lumineuse étude signée C. Fabritius 1654; et pour mémoire un dessin de Stolker, d'après C. Fabritius, dans la collection Ploos van Amstel, représentant un arc en maçonnerie sous lequel se remarquent un soldat qui fume et d'autres figures. Peut-être encore la jeune fille dans un paysage, au musée de Nantes que M. Bürger pense être de Carel, et dans lequel il a remarqué l'architecture fantastique au fond du paysage, qui rappelle celle de la Susanne à la Haye.Ga naar voetnoot1 Voilà ce qu'il nous fallait pour tenir notre personnage. L'amateur de perspectives en a mis dans le tableau de famille du musée Boymans, où il y avait une perpective de galeries et au fond un jardin avec une fontaine. Ce même tableau et le buste d'homme confirment ce que Bleijswijk rapporte de sa touche preste et sûre; les couleurs sont posées, un peu à la manière de Hals, du premier coup et sans les fondre. Tel surtout son tableau de famille de 1648. Mais sa tête d'homme est plus fouilléc et plus fortement empâtée. Cette étude est une oeuvre superbe et étonnante, digne en tous points de Rembrandt. Il est évident que Fabritius a étudié sous le peintre de la Sortie; c'est là qu'il a appris cette manière forte, cette pose hardie de la pâte, ces couleurs hasardées dans les visages mais d'un effet si certain. Fabritius est donc un des artistes les plus vigoureux qui soient sortis de l'atelier de Rembrandt. Il est de plus fort original et ne pastiche pas son maître. Quant à Bernard Fabritius, s'il n'a pas été élève de Rembrandt, il fut certainement un de ses sectateurs les plus vaillants. Nous ne savons absolument rien sur sa | |
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personne. Ses oeuvres datées vont de 1650 à 1672. Il a beaucoup de Carel et beaucoup de Rembrandt, mais il a cependant son originalité propre. Il n'imite pas, non plus que Carel, les dehors de Rembrandt, ses types, ses costumes, mais il emploie sa manière vigoureuse et large, son modelé profond. Son superbe tableau à Brunswick, Pierre dans la maison de Cornélius le centurion, aussi beau de pensée que d'exécution, a quelque chose d'absolu qui le rend familier à nos temps, indépendant de sa dateGa naar voetnoot1. A quelle époque Carel Fabritius et Samuel van Hoogstraten se sont ils rencontrés chez Rembrandt? Samuel est né en 1627 et probablement à la Haye, ville que ses parents quittèrent en 1640 pour se fixer à Dordrecht. Son père y mourut cette année même. Un passage intéressant dans son livre confirme cette date, rapportée par quelques auteurs: ‘Dans ma jeunesse,’ dit-il, ‘quand mon père fut mort, mon tuteur voulut me détourner de la peinture. Mais quoique je n'eusse pas encore quatorze ans, il me semblait qu'il voulut me priver du bonheur et me plonger dans l'esclavage, car la moitié de ma vie avait été déjà vouée an culte de l'art.’ Ailleurs, il parle de ‘l'ingénieux Rembrandt, après la mort de mon père Theodoor, mon second maître’. L'entrée de Hoogstraten dans l'atelier de celui-ci est donc indubitablement fixée à 1640. Comme il nomme Fabritius ‘son camarade d'atelier chez Rembrandt’, l'époque où Fabritius, né en 1624, fréquenta Rembrandt, est donc sans doute aussi vers 1640. Hoogstraten, qui était mennonite, fut baptisé en 1648 | |
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à l'âge de 21 ans. Il épousa à Dordrecht le 18 juin 1656 Sara Balen. Au mois de mai (1648?) il fut admonesté comme ayant porté une épée en plein jour, et le 17 septembre 1656 il fut rayé de la communauté mennonite, parce qu'il s'était ‘comporté de diverses manières’ et avait épousé une femme hors de la communautéGa naar voetnoot1! Ce qui n'empêcha pas qu'il fût fort estimable et fort estimé, jusqu'à sa mort, au 19 octobre 1678. S'il n'était pas homme de génie, Hoogstraten était homme de talent et de plus, fort instruit. Il aimait à approfondir la théorie de son art. Très versé dans ce que Pline, Horace, Junius, Durer, Vasari, Sandrart avaient écrit, c'est peut-être à leur exemple et surtout à celui de van Mander, ainsi qu'il le dit lui-même, qu'il conçut l'idée de son Introduction à la haute école de l'art, publiée en 1678 et qui contient des idées excellentes et des données remarquables. Après van Mander il est le premier chez nous qui ait écrit sur la théorie de l'art. Dans l'âge mûr, il s'occupa surtout de l'étude théorique et de sa muse. La poésie, dit-il, est la soeur de ma déesse Pictura. Elle lui inspira des vers assez heureux; et il composa même quelques tragédies. Il cultivait l'étude de la littérature classique que son époque affectionnait. J'insiste sur tout cela parce que cela peint l'époque et son goût. Ses études, ses voyages développèrent en lui le goût de l'art italien, qui modifia aussi sa peinture. Mais nous n'avons affaire ici qu'avec le disciple de Rembrandt. Dans sa première période, son style et son exécution se modelaient tellement sur lui qu'il est certains de ses ouvrages qui pourraient passer pour des Rembrandt. | |
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Il a traité dans ce goût divers sujets de la bible, tableaux et dessins. Esprit curieux de tout, il a peint le paysage, la mer, les eaux calmes, des intérieurs où il aima à montrer ses connaissances en architecture et en perspectiveGa naar voetnoot1, la figure, les animaux, les fleurs, les fruits. Jeune encore il était déjà enclin à la théorie, aux pourquoi? Ce qui nous intéresse ici particulièrement ce sont quelques pages de son livre où il mentionne des discours tenus avec Fabritius et Furnérius, dans l'atelier même de Rembrandt, où il paraît que les disciples se livraient à des discussions artistiques. ‘Un jour notre Fabritius, dit-il, nous posa cette question: quels sont les signes certains qui peuvent faire présumer un bon peintre dans un disciple?’ Hoogstraten répondit: ‘qu'il paraisse non seulement aimer l'art, mais qu'il soit en effet comme épris de la belle nature. Qu'il ne suive pas seulement la manière des autres, mais qu'il soit comme amoureux de l'âme de la nature elle-même. Celui-là se tourmente qu'un autre sache ce qu'il ignore lui-même; il tâche de tout apprendre par son propre travail.’ C'est bien dans l'esprit de Rembrandt. Il ajoute, que ‘souvent attristé pendant l'enseignement de Rembrandt, il se nourrit de larmes sans boire ni manger, et ne cessa l'étude qu'àprès avoir corrigé les fautes indiquées par le maître.’ Une autre foisGa naar voetnoot2, ils avaient pour sujet de discussion: ‘quel est la règie fondamentale pour une bonne ordonnance?’ Fabritius répondit: ‘de choisir et de coordonner ce qu'il y a de plus noble dans la nature.’ | |
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Mais il fut demandé: ‘ce qu'était le plus noble dans la nature?’ A quoi il répondit, ‘que les choses étaient nobles dans la nature, quand elles se trouvaient en harmonie avec d'autres avec lesquelles elles étaient alliées.’ ‘Un jour, dit Hoogstraten, je proposais dans notre école de peinture à Furnerius, qui a montré plus tard tant de talent dans le paysageGa naar voetnoot1, la question suivante: ‘En quoi peut on apercevoir qu'une histoire est bien rendue par le peintre?’ Il répondit: ‘Par la connaissance de l'histoire.’ A ça je repris, ‘qu'il y a trois choses qu'on doit observer,’ etc. Qui se serait attendu à de telles discussions et à de telles théories dans l'atelier même de celui qu'on a représenté comme l'ennemi incarné de toute règle, de toute connaissance en fait de peinture? Que cela nous serve d'avis de ne pas rapporter nos distinctions modernes aux artistes d'alors. On représente les choses comme si ces artistes faisaient du ‘naturalisme,’ du ‘réalisme’ de propos délibéré. Aucunement. On voit que même chez les élèves et dans l'atelier de Rembrandt ces idées étaient inconnues et qu'au contraire on y parlait et on y visait au beau, au noble, au plus haut de l'art. A cet égard encore les pages dont nous nous occupons sont d'un fort grand intérêt et j'espère trouver là mon excuse pour ce qui a pu sembler une inutile digression. Mais voici une réponse de Rembrandt lui-mêmeGa naar voetnoot2: | |
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‘Comme je fatiguais un jour mon maître Rembrandt, dit Hoogstraten, en demandant trop de raisons et de causes, celui-ci me répondit: arrange-toi de sorte à bien mettre en oeuvre ce que tu sais déjà; tu trouveras à temps les choses inconnues dont tu t'informes’Ga naar voetnoot1. Quel coup d'oeil imprévu ces discours nous offrent-ils dans l'atelier du fameux maître! |
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