Het boek der vertellingen en andere kuizelarijen (onder ps. Reinaert de Vos)
(1915)–Lodewijk Vleeschouwer– Auteursrecht onbekend
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Willem Wisjes reis naar Parijs.Eerste kapittel.
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AGENCE MATRIMONIALE, stond in groote letters op de deur. M. Willem Wisje belde; een knecht, met eene korte broek en witte kousen, kleed en vest van onder tot boven gegalonneerd, kwam open doen. - Etre mosje Tirlafissel à le maison? - vroeg M. Willem Wisje. - C'est sans doute M. le vicomte de Tirlaficelle a qui mossieur désire parler? - vroeg de lakei op het woord vicomte klemmende. - Vierkant? Je pas savoir. C'est pour moi de mariage, savez-vous. - Ah! fort bien; que mossieur veuille s'asseoir, en attendant que j'aille prévenir M. le vicomte. - Och! je pas fatigué. - Comme il plaira à mossieur. Qui faut-il que j'annonce à M. le vicomte. - Annonce? Owie, je lire l'annonce in de gazette. - Si mossieur voulait me dire son nom! - Le nom van d'annonce? - Non, le nom de mossieur. - Och ja, le nom de moi. Je Willem Wisje, van de firma Wisje Wasje en kompanie, te Antwerpen. - Fort bien, M. de Viche de Vache, - zegde de lakei, en verdween; maar op eenen ommezien was hij terug, en, diep buigend: - M. le vicomte invite M. de Viche de Vache à vouloir bien entrer.- M. Willem Wisje trad in eene kamer, waar een heer, in eenen schitterenden kamerrok en een bonnet grec van gelijken, aan eenen bureau-ministre zat te schrijven. Een ander heer, in het zwart gekleed, stond aan eenen eenvoudigen zwartgeschilderden lessenaar. - M. de Chamaillis, zegde de heer met den kamerrok, a-t-on expédié ma lettre à la baronne de Sixblancs? - Oui, M. le vicomte. Madame la baronne a fait dire que le parti lui agréait. - Et la comtesse de Vasyvoir? - Le prétendant ne lui revient guère. - Il faudra s'adresser ailleurs. Et la jeune dame aux deux millions? - Elle se plaint vivement de la lenteur que vous mettez à l'expédition de son affaire. - C'est à elle-même qu'elle doit s'en prendre. A-t-on ja- | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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mais vu pareille exigence? Elle veut un mari jeune, lancé dans le commerce, agréable de sa personne, et, chose difficile à trouver, n'habitant ni Paris, ni ses environs.- Hier onderbrak de lakei het gesprek, zeggende: - M. de Viche de Vache désire entretenir M. le vicomte.- De heer met den schitterenden kamerrok stond op, wees naar eenen stoel en verzocht M. Willem Wisje te gaan zitten. - J'ai bien des excuses à vous faire, M. de Viche de Vache, de vous avoir fait attendre. Je suis littéralement accablé de besogne. Permettez-moi de vous demander ce qui me procure l'honneur de votre visite. - Och! - zegde M. Willem Wisje, half lachende, half in ernst, - je être dans l'intention de... vous savez... pour le matrimonial van uw annonce. - Fort bien, monsieur; vous n'avez pas besoin d'en dire davantage. Dans quels prix voudriez-vous... - Dans quels prix? Je pas comprener. - Je veux dire, à quelle position de fortune donneriez-vous la préférence? Nous avons dans ce moment disponible... M. de Chamaillis, veuillez voir ce que nous avons de disponible.- M. de Chamaillis sloeg eenen grrrooten register open en las: - La fille de M. Aquafontanea, marchand de vins en gros, mille francs de rente; yeux bleus, cheveux blonds; boite légèrement. Mlle Trondelair, six mille francs de rente, brune agréable; mais caractère irascible. - Tout cela ne convient pas à M. de Viche de Vache, onderbrak de vicomte. Nous devons avoir mieux que cela. - Oui, M. le vicomte, hernam M. de Chamaillis; nous avons dans la noblesse, la baronne de Sixblancs. - Celle-là n'est plus disponible. - La comtesse de Vasyvoir. - Elle hésite encore sur le parti que nous lui avons proposé. - Alors nous n'avons plus, pour le moment, que la jeune dame aux deux millions. - C'est désolant! - riep M. le vicomte uit. - Ce parti pourrait convenir à M. de Viche de Vache; mais M. de Viche de Vache ne conviendra pas à la jeune dame. - N'a pas conviendre! - riep M. Willem Wisje uit, - pourquoi ça pas, si je peux savoir ça? - Pourquoi, mon cher monsieur? Vous allez le comprendre. Vous êtes jeune, vous êtes agréable de votre personne, vous avez des manières distinguées; sous ce rapport-là, il n'y | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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aurait pas la moindre difficulté. Mais, mon cher M. de Viche de Vache, il y a un mais qui vient tout gâter. - Qu'est- ce que c'est que ça pour un mais? vroeg M. Willem Wisje. - C'est que la jeune dame en question veut absolument que son mari soit lancé dans le commerce. - C'est ça qui tombe une fois bon! - riep M. Willem Wisje uit; - je être dans le commerce lancé; mon maison il être le firm de Wisje Wasje en kompanie. Vous pas avoir entendu parler du firm Wisje Wasje en kompanie? - A merveille! mon cher M. de Viche de Vache; mais malheureusement, la jeune dame ne veut pas habiter Paris après son mariage. - Ca tombe encore plus bon - zegde M. Willem Wisje; - mon maison être à Anvers, vous savez Antwerpen, dans le Belgique? - Ah! mais comment donc! Je ne connais que ça. Anvers! Nous avons pris la citadelle en 1830. Eh bien! dans ce cas, mon cher M. de Viche de Vache, je crois que je puis vous présenter.- Dit zeggende, ging M. le vicomte de Tirlaficelle aan zijn bureau-ministre zitten, schreef eenige regels, gaf ze aan M. de Chamaillis, en sprak: - M. de Chamaillis, veuillez faire atteler le tilbury et porter vous-même cette note à Mlle Duchic, et... - Het overige fluisterde de vicomte in 't oor van M. de Chamaillis, die dadelijk vertrok. Toen hij weg was: - Connaissez-vous la rue de Bréda? - vroeg hij aan M. Willem Wisje. - Och, non, monsje, - antwoordde onze vriend; - je connaître pas rien dans Paris. - N'importe; faites-vous y conduire demain entre trois et quatre heures après-midi. Ayez soin de mettre une rose blanche à votre boutonnière. Si votre extérieur convient, une jeune dame viendra vous demander où est la Madeleine. C'est la jeune millionnaire. Vous êtes trop galant, pour ne pas lui offrir votre bras, afin de la conduire où elle désire se rendre. - Owie, çartennemang; mais je savais pas le cheming. - Il n'y a pas de mal à cela. L'important est d'entrer en conversation avec elle. - Ca c'est vrai. Merci, savez-vous? - De rien, monsieur. Nous disons donc, deux millions; un dixième par mille, cela fait deux cents francs. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Deux cents francs? - C'est pour rien, je le sais; mais après la réussite de l'affaire, vous me paierez un pour cent, c'est-à-dire vingt mille francs, et la réussite dépend de vous. - Mais deux cents francs... - Est-ce que, par hasard, je me serais trompé? - vroeg M. le vicomte met groote deftigheid; - n'est-ce pas a un homme comme il faut que j'ai affaire? Veuillez vous déclarer, monsieur; il en est temps encore; mon billet n'est pas parti.- M. Willem Wisje werd rood tot achter zijne ooren. - Och! ça n'être pas ça que vouloir dire. - zegde hij; - c'est seulement que je avoir rien que un billet de cinque cents francs dans mon poche. - Que cela ne vous mette pas en peine, mon cher M. de Viche de Vache; donnez toujours; nous porterons le surplus en compte. Et maintenant, je vous recommande de bien conduire votre barque, et la millionnaire est à vous. Allez mon cher, et n'oubliez pas de venir me rendre compte du résultat de l'affaire.- Dit zeggende, douwde hij M. Willem Wisje zachtjes tot aan de deur, opende ze, en, diep buigende: - Bien du succès, mon cher Lovelace, - wierp hij hem als een vaarwel toe; en M. Wisje was buiten. Eenige oogenblikken later belde M. Tirlaficelle. De lakei verscheen. - François, - zegde M. le vicomte, - rappelez-vous bien que je n'y suis pas, quand M. de Viche de Vache se présentera. - Fort bien, monsieur, - zei François, en alle bei lachelden, gelijk de Duitschers zeggen, of, om mij op zijn fransch uit te drukken, un sourire presqu'imperceptible effleura leurs lèvres. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Tweede kapittel.
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ken van Rome niet hooren luiden? M. le vicomte wilde juist nog iets bijvoegen, bij hetgene hij gezegd had, toen, klinge linge ling! er gebeld werd. Hij ging al gauw aan zijn bureau-minister zitten, en François vertrok om den nieuwen bezoeker binnen te laten. De bezoeker was eene bezoekster, die door den lakei aangemeld werd onder den naam van: - Mlle Aluminia Duchic, marquise de Similor.- Zij was gekleed in al den glans der laatste mode, zonder krinolien, met eenen bouwen waarvan het lijf tot onder hare schouders kwam; maar de staart sleepte nog op den trap, als zij die hem droeg de antichambre al voorbij was. Hare kleur was un teint de lis et de roses, melk en bloed, uit den vermaardsten verfwinkel van Parijs; hare wenkbrauwen, pikzwart, zeer netjes boven hare oogen gepenseeld. Hare tanden, een meesterstuk van Désirabode, geleken eene rij paarlen. Haar haar, gekocht bij, en opgeschikt door eenen kundigen artiste en cheveux, klom drie duim hooger dan mogelijk. Met een woord, Mlle Aluminia Duchic, marquise de Similor, was een meesterstuk... - Der natuur? - Neen, der kunst: afgrijselijk schoon. M. le vicomte sprong op, en: - Teins! Lolo! - riep hij uit. - Aluminia, si ça ne te casse pas la machoire, - zegde de edele dame zeer elegantjes. - Bah! entre nous? Tu arrives à propos. Nous nous occupions de toi, et, tu sais, quand on parle du diable on en voit la queue. - Allons, pas de bêtises, gros serin; - riep het dametje uit, - t'es toujours à critiquer mes affaires. Qu'èque ça te fait, si je porte une queue? C'est le dernier chic. - Bon! voilà qu'elle se fâche! Porte des queues et fais en tant que tu voudras, ça te regarde. Quant à moi, je viens de dénicher un pigeon. - A plumer? - Un moment, ma toute belle! Tu auras ta part, comme de coutume; mais j'ai mieux que ça à t'offrir. - Qu'èque t'as encore? - Je te livre le pigeon, tu en feras ce que tu pourras. - Quand? - Demain, rue Bréda, entre trois et quatre; il aura une rose blanche à la boutonnière.- M. le vicomte legde haar uit, wat zij verders te doen had. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Mlle Aluminia sprong op van vreugde, en scheurde bijna haren sleep. - Prends garde, Lolo! - zegde M. le vicomte. - Mlle Aluminia, si ça ne t'écorche pas la langue, - onderbrak de schoone dame. - Que Mme la marquise de Similor, - zegde met ernstigen spot de vicomte, - daigne me permettre de lui faire observer, qu'en se livrant à ces exercices gymnastiques, elle court risque de... - T'es-t-un sot. C'est là tout ce que tu paies?- M. le vicomte wilde antwoorden, maar er werd weder gebeld, en M. de Chamaillis trad binnen. - Tiens, Lolo, te voilà! - zegde hij; - et moi qui viens de monter à ton cinquième, pour te prier de passer ici! Eh bien, Croupard.... - Ecoute, mon cher Chamaillis, - viel hem M. le vicomte in de rede, - tu as des manières qui ne conviennent pas à des gentilhommes. - A des gentilshommes comme nous? - Oui, à des gentilshommes et à de nobles dames. Habituetoi à parler en particulier comme tu dois parler dans le monde. Tu pourrais par inadvertence me traiter en public comme si nous étions entre nous. Figure-toi l'effet que cela produirait! Que dirait-on, si j'allais t'appeler Goupillon, nom que tu tiens de ton honorable mère, vu que l'auteur masculin de tes jours a gardé l'anonyme? - Bah! tu m'embêtes, - riep M. de Chamaillis uit, en zou nog meer gezegd hebben, als de bel er hem den tijd toe had gelaten. - Milord Caxtool demande à parler à M. le vicomte, - zei François binnen tredende. - Priez-le d'attendre un moment, je suis à lui dans deux minutes, - zegde M. le vicomte, en François vertrok. - Ma chère, - voer M. le vicomte voort, - il faut filer. Prends tes grands airs, je vais te reconduire.- Mlle Aluminia Duchic, marquise de Similor, schikte haren staart naar behooren, dan stapte zij statig door de antichambre, gevolgd door M. le vicomte, die haar met groote ceremoniën geleidde tot aan den trap, waar François haren sleep opvatte en hem haar achterna droeg. Daarna werd de Engelschman verzocht binnen te treden. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Derde kapittel.
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- Pas content, milord? Vous aurait-on mal reçu? Vous aurait-on manqué d'égards? - Oh no! le reciou été très-bon, et le regard été très-bon aussi. Mais le petit mamzelle été pas dans le condition pour devenir mon femme. - Je ne vous comprends pas, milord, veuillez vous expliquer. - Je avé dit à vous, que mon fortioune à moi été très-beaucoup étendiou; est-ce que j'ai pas? - Oui, milord, vous l'avez dit. - Que je demandé pas le fortioune dans le petit mamzelle pour être mon femme? - C'est encore vrai, milord. - Je avé payé à vous vingt-cinque livres sterling, pour fournir à moi une vertiouous femme? - Eh bien, ne l'est-elle pas, vertueuse? - Avec accomplissements pour le amiousement de mon société? - Mais, milord, elle est pétrie de talents et de perfections. - Pétrie! Oh, yes, je comprenné, le chanson il dit: Rendez-moi mon pétrie
Ou laissez périr moi.
Mais je voulé pas parler de pétrie, je voulé parler de accomplissements et de politenesse. - De politesse, milord? Mais c'est la jeune personne la mieux elevée et la plus polie que je connaisse. - Ecoutez-moi, moché le Tirlefizel, je voulé conter à vous quoi été arrivé à moi. Je été allé le autre jour dans le gargote... - Dans une gargote, milord! Vous? - Oh! yes, dans le eating-house, le maison de manger; je trouvé dans le dictionnary, le gargote. - C'est le restaurant que vous voulez dire. - Oh! yes, le restaurant. Je appelé le garçon, et je disé à lui: - Garçon, apportez à moi ioun omelette. - Au lard, moche? il répondé à moi. - Oh! no, je répondé à lui, no au lard, you stioupide, le omelette il était fait avec le oeuf. - Et le garçon il apporté moi ioune omelette avec le oeuf Very well, je mangé le omelette avec le oeuf, et quand je avé mangé le omelette avec le oeuf, je appelé le garçon et je disé: - Garçon! - Le garçon il disé: - Voilà, moché! - mais il venait pas. Je appelé encore ioune fois le garçon et je disé: - Garçon! - Le garçon il disé encore ioune fois: - Voilà, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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moché; - mais il vené pas encore. Alors je appelé pour le troisième fois le garçon, et je disé à lui très très-fort: - Garçon! - Alors le garçon il dit encore ioune fois. - Voilà, moché - mais il vené. Alors je disé à lui: - Garçon, apportez à moi ioune beefsteak. - Le garçon il apporté à moi ioune beefsteak. Quand le garçon avé apporté à moi ioune beefsteak, je voulais couper le beefsteak; mais le beefsteak il était dioure, dioure! Oh! yes, il était dioure comme ioune morecau de couir. Je appelé encore ioune fois le garçon, et je disé à lui: - Garçon! - Le garçon il vené et disé: - Voilà, moché! - Je disé à lui: - Garçon, le beefsteak il été dioure très-beaucoup. - Oh! disé le garçon, le beefsteak il été très-tendre; mais le couteau il coupé pas. - Et le garçon il apporté a moi ioune autre couteau. Je disé à lui: - Garçon, est-ce que coupé le couteau à présent? - Oh! milord, disé le garçon, il coupé comme ioune rasoir. - Very well, coupé comme ioune rasoir, qu'est-ce que voulez-vous dire? - Je voulé dire, milord, qu'il coupé très bien. - Et le garçon il parté. Et moi je pensé: - Coupé comme ioune rasoir, coupé très-bien; very well. - Mais je ne vois pas, milord, - onderbrak M. le vicomte de Tirlaficelle, - en quoi tout cela peut compromettre la politesse de la jeune demoiselle, ni même sa vertu. - Est-ce que voulez-vous faire ioune plaisir à moi? - vroeg milord Caxtool. - Comment donc, milord! - riep M. le vicomte de Tirlaficelle uit, - un plaisir? Deux plaisirs! Mille plaisirs, si cela peut vous être agréable. - Very well. Est-ce que voulez-vous alors faire à moi le plaisir de taiser vous?- M. le vicomte de Tirlaficelle beet op zijne lippen, buigde en zweeg. - Dans le soir, - voer milord Caxtool voort, - je été allé à le maison du petit mamzelle, et je avé prié elle de jouer ioune petit air sour le piano et de chantir ioune petit chanson. Very well, elle joué ioune petit air sour le piano et elle chanté ioune petit chanson, et je été très-beaucoup pliou avec son jouement et son chantement, et je disé à elle dans le enthousiasmement: - Oh! mamzelle, je faisé à vous mon congratioulétion; vous chanté comme ioune rasoir! - Comment, milord, - riep M. le vicomte uit, - vous lui avez dit cela? | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Oh! yes; car elle chanté avec très-beaucoup de talent; elle chanté comme ioune rasoir, très-bien. Qu'est-ce que penset-vous quoi elle répondé à moi? Elle répondé pas quelque chose du tout; mais elle commencé à rire très-beaucoup, et son papa il rié très-beaucoup, et son mama il rié très-beaucoup, et son frère il rié très-beaucoup, et toute le monde il rié très-beaucoup. Oh! my dear! le family du petit mamzelle avé pas le politenesse. Je voulé pas marier. - Vous avez bien raison, milord, - zegde M. le vicomte, die bijna ook zijn lachen niet kon weêrhouden; - à votre place j'en agirais de même. Cependant, politesse à part, c'était un bon parti pour vous. Mais n'en parlons plus. Il faut trouver autre chose. La vertu est rare dans le siècle où nous vivons, et dans ce moment, en fait de vertu, nous n'avons d'inscrite que la marquise de Similor. Malheureusement, elle est deux fois millionnaire; et vous ne voulez pas d'une femme riche. - Oh! le richesse il n'été pas ioune empêchement. - Dans ce cas, milord, j'aurai l'honneur de vous présenter à elle. Mais, à propos, vous la connaissez. C'est la noble et élégante dame que vous avez vue lorsque vous êtes entré. Faites-moi l'honneur de revenir après-demain, à la même heure. En attendant je vais vous inscrire. Les droits s'élèvent à cent livres seulement; mais après la conclusion de l'affaire, vous me compterez un tantième, que nous réglerons plus tard.- Met deze woorden, begeleidde M. le vicomte den Engelschman tot aan de deur. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Vierde kapittel.
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zijnen buik vast, en ze gingen malkander voorbij met gerimpelde voorhoofden en oogen waar in te lezen was: - ik ben schrikkelijk kwaad. - M. le vicomte, die nog aan zijne deur stond, zag dit aan zonder iets te zeggen. De Duitscher hem ziende, vroeg: - Monsié, partonnez-moi, poufez-fous me tire où témère monsié le ficomte te Tirlafizele, gui est zelui gui les mariaches enterprend?- M. le vicomte lavaterde hem, gelijk Jan Van Rijswijck zou zeggen, van onder tot boven, en merkende dat hij maar poverkens aangestooten was, antwoordde hem op eenen onvriendelijken toon: - Le vicomte de Tirlaficelle, c'est moi. Que lui voulez-vous? - Ach! du lieber Herr! che zuis zi content te fous rengontrer. Ch'ai li fotre petite trolerie tans le chournal, pour le mariache, gue fous poufez proguirer te ponnes petites femmes afec peaugoup de fortine à cés gui fèlent ze marier. Eh pien, che zuis chistement tans zette zirgonstance, et che feux me marier afec peaugoup te fortine et ine petite femme par tessis le marché. - Ah! vous voulez vous marier? Il vous faut une grande fortune. Eh bien, après? - Gomment, après? Che fiens chez fous, pour le après. Fous égrifez tans le chournal gue fous proguirez tes femmes, che fiens fous temanter ine femme, et fous me répontez: après! Che ne pé pas fous gomprentre. - Entendons-nous bien. Il vous faut de la fortune, mon brave homme, cela se conçoit, et vous croyez que cette fortune, c'est moi qui vais vous l'octroyer. Voyons d'abord, quels sont vos titres? - Mes titres? Che n'ai pas te titres. Che ne penzais pas que ch'afais pesoin t'être tic ou paron ou gomte pour m'étaplir. - Il ne s'agit pas de duc ni de baron; ce n'est pas de titres nobiliaires que je veux parler. - Pas te titres nopiliaires? Te guels titres tonc? - De quel droit vos prétentions s'élèvent-elles à une femme riche? - Te guel troit? Ti troit t'in chène homme gui tésire... - Oh! je sais ce que vous allez me dire; mais le désir ne fait rien à la chose. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Che grois au gontraire, gue le tésir fait très-peaugoup. Zi fous foulez m'égouter, che fais fous egspliguer zela. Mais che ne puis pas fous tire cela izi; che ne fé pas gue les chens gui passent m'ententent. - Avant tout, êtes-vous disposé à payer les frais d'inscription? - Che zuis tisposé à payer tout ce gue fous temanterez. - Alors c'est différent, - zegde M. le vicomte de Tirlaficelle op eenen beleefderen toon; - dans ce cas, mon cher monsieur, veuillez entrer.- Toen zij in de voorkamer waren, verzocht M. le vicomte zijnen bezoeker een weinig te wachten, en trad binnen, om een woord met M. de Chamaillis te spreken. Deze oogenblikken nam de lakei waar, om een gesprek aan te knoopen met den vreemdeling: - Monsieur est étranger? - vroeg hij. - Ofi. - Monsieur est Anglais? - Non. - Monsieur est Russe? - Non. - Monsieur est peu-être Belge? - Non. - Ah! j'y suis! Monsieur est Polonais? - Non. - Monsieur est donc Suisse? - Non. Egoutez-moi. Che zuis Allemand te la Pafière; je fiens tirectement te Minich; je fé me marier avec in chène fille cholie et riche et gui a in pon garactère. Foilà! Tessirezvous engore zafoir guelgue chose? - Oh! non, monsieur: je vous demande pardon de mon indiscrétion. Ce que j'en disais, c'était seulement pour entrer en conversation et pour que le temps ne vous parût pas trop long. Monsieur a de la fortune, sans doute? - Mon ami, gomment fous appelez-fous? - Je m'appelle François, à votre service. - Eh pien, mon ami Franzois, gui êtes à mon zerfice, ne m'afez-fous pas tit gue fous ne tésiriez plis rien zafoir? - Oh! monsieur, absolument rien. - Zependant fous me temantez zi che zuis riche. Ofi, che zuis très riche en... Op dit oogenblik belde M. le vicomte. François verdween, zonder het einde af te wachten van hetgene de Munchenaar | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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hem te zeggen had; maar hij kwam welhaast terug, en leidde hem in het kabinet van den vicomte, die hem ditmaal met veel beleedheid ontving, en zegde: - Je viens de consulter mon chef de cabinet, sur les partis actuellement disponibles. Il m'assure qu'il n'y en a qu'un de convenable; c'est la marquise de Similor. Mais vous n'aimez peut-être pas la noblesse? - La noplesse? Ach! ch'aime peaugoup la noplesse. Che zuis nople auzi, ti goté te mon foisin. Mais ch'aime engore plis l'archent. Che fé bien prendre l'archent sans la noplesse; mais la noplesse zans l'archent, che ne fé pas. - L'argent y est, mon cher; n'est-ce pas, M. de Chamaillis? - Oui, monsieur le vicomte, - antwoordde M. de Chamaillis, - deux millions, partie en biens fonds, partie en inscriptions sur le grand livre. - Cela vous va-t-il, monsieur, ... monsieur..., parbleu! j'ai oublié votre nom, - hernam M. le vicomte. - Ach! non, fous ne l'afez pas ouplié; che ne fous l'ai pas tit. Che m'apelle Johann Pfuschermeyer. - Ah! bien, M. P..p..p.., comment dites-vous cela? - Pfuschermeyer. M. le vicomte poogde nog een paar maal, dezen naam uit spreken; maar er is niets zoo wederspannig als een fransch kaaksbeen, en niets dat minder de nuances der uitspraak eener vreemde taal kan onderscheiden, dan een fransch oor. M. le vicomte zag er dus van af, en zegde alleenlijk: - Ma foi, mon cher monsieur, vous autres Allemands, vous avez des noms impossibles. N'importe. L'essentiel est de savoir si le physique et le caractère de la noble milionnaire vous conviendront. Vous la verrez demain, si vous le désirez. - Ach! zelà n'est pas nézessaire. Che prends les té millions, et la nople tame auzi. Che n'ai pas pesoin te la foir. - Fort bien. Je vais donc vous inscrire. Les droits d'inscription, vous n'avez sans doute aucune objection à les payer. - Auquine. Fous n'afez qu'à tire compien che tois tonner. - Vous comprenez que deux millions se paient plus cher que cent mille francs? - Intipitaplement. - Ce sera donc d'abord deux mille cinq cents francs. - Pas plis? - Oh! si. Vous me ferez une promesse de cent mille francs payables trois mois après le mariage. - Che zuis gontent. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Parfait! Veuillez donc me compter les deux mille cinq cents francs. - Che fous les gompterai guant ch'aurai les té millions. - Oh! non, il faut des arrhes. - Tes arts? Pon, ça tompe chistement pien; che zuis artiste; che fous ferai in tapleau. - Je n'ai que faire de votre tableau; il me faut de l'argent. - Te l'archent? Che n'en ai pas, et z'est pour ça gue che fé me marier. - Comment! n'avez-vous pas dit à mon laquais que vous êtes riche? - Oui, riche en zanté; ch'ai peaugoup de zanté.- Bij het hooren van deze woorden, nam M. le vicomte eene majestueuse houding, en Herr Pfuschermeyer van het hoofd tot de voeten beziende: - Je vous trouve bien audacieux, monsieur, - zegde hij, - de nous faire de pareilles ouvertures. - Autacié! Oufertire! Gomment cela? Fous annonzez tans les cassettes gue vous entreprenez les mariaches; che fiens fous proposer t'entreprendre le mein, et fous fous fachez! Che vous offre zent mille francs guand le mariache sera fait, et fous fous fachez! Che ne gomprends pas zela. Fous foulez afoir l'archent t'afance; et guand le mariache n'a pas lié, fous carteriez l'archent. Che ne zuis pas si pète, monsié le ficomte. Che ne laissera pas me tirer ine garotte. Atié, monsié le ficomte.- Met deze woorden liet Herr Pfuschermeyer M. le vicomte staan. Toen hij weg was, neep deze een oog toe, en tot M. Chamaillis sprekende: - Enfoncé, mon vieux! - riep hij uit. - Le Tudesque en sait aussi long que nous.- | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Vijfde kapittel.
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brug, ging er over, en maar altijd altijd voorwaats. Eindelijk werd hij gewaar, dat hij nog nuchter was, en trad in het eerste het beste koffiehuis om te ontbijten. Verscheiden jonge lieden zaten rond eene tafel, en luisterden naar eenen man van ongeveer veertig jaar, die er maar armoedig uitzag en een glaasje cognac dronk. De anderen dronken Strasburgsch bier. - Allons, Legueux, - zegde een van hun - encore un petit verre, c'est moi qui régale. - En vérité, messeigneurs, - antwoordde Legueux, - vous me comblez. - Oh! oh! messeigneurs! - riep een jongeling uit, - nous ne sommes pas des aristos. - Non, sans doute, messieurs, vous n'êtes pas des aristos; et cependant vous êtes la véritable noblesse de la France. Vous avez la noblesse du coeur, vous avez la noblesse de l'intelligence, la noblesse de... - La noblesse de la bière de Strasbourg, - onderbrak er een. - A la porte l'interrupteur! - riep een ander uit, terwijl Legueux zijn glaasje leegdronk. - Voyons, Legueux, tu nous promettais de nous faire l'histoire comparée de l'école de médecine et du café des étudiants. Mais auparavant, - voegde hij er bij, naar den kant van het buffet kijkende, - garçon! - Voilà, voilà! - zegde de knecht, die toegesneld kwam. - Un petit verre pour M. Legueux. - Voilà, mossieur! - en hij schonk het glaasje wederom vol. Legueux proefde en begon: - Vous voyez d'ici, messieurs, cette ignoble baraque que, par antiphrase, l'on a décorée du nom pompeux d'école de médecine.- Willem Wisje keek naar den kant dien Legueux aanduidde, en zag een prachtig gebouw waar een groot getal jonge lieden heen stroomden. - Dans cette masure s'assemblent quelques pauvres crétins, pour assister aux divagations d'une espèce de charlatan plus dépourvu d'intelligence, si c'est possible, que ceux qui l'écoutent. Ils y entrent bornés d'esprit, ils en sortent abrutis. Les jeunes gens qui ont le sentiment de leur propre valeur ne fréquentent pas ce foyer de la bêtise humaine. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Bravo! bravo! - riepen de hoopvolle jongelingen uit. - Encore un petit verre, Legueux? - Avec volupté. - En zijn glas nog eens gevuld ziende, ging hij voort: - Portons maintenant les regards sur le magnifique bâtiment dans lequel nous sommes réunis. Willem Wisje keek op en rond. De zaal van het koffiehuis was klein, en morzig. Dit belette Legueux niet voorts te gaan: - Véritable chef-d'oeuvre d'architecture, ce monument domine tout ce qui l'environne, et écrase par sa grandeur le pitoyable taudis dont je viens d'avoir l'honneur de vous entretenir. Là on ne trouve que l'ignorance greffée sur la sottise; ici se rencontre la vraie science florissant sur l'intelligence la plus... - La plus saturée de bière de Strasbourg, - onderbrak eene stem. - A la porte, l'interrupteur! - riepen ze weder allen te gelijk. Legueux wilde zijne beschrijving hernemen, maar een van het gezelschap deed zijne makkers opmerken, dat het bijna twaalf ure was, en dat de beroemde Delblague zijne conferencie over de welsprekendheid om twaalf ure begon. Zij stonden allen te gelijk op, gingen aan het buffet, en, tot de dame sprekende, die er in zat: - J'ai eu deux choppes, - zegde de eene. - C'est bien, monsieur, - antwoordde de dame, en zij schreef het op. - Moi, une choppe et un petit verre pour Legueux. - Bien, monsieur. - Moi, trois choppes et deux petits verres pour Legueux. - Bien, monsieur. En zoo kondigden zij allen aan, wat zij betalen moesten; maar niemand betaalde; want die heeren hadden de loffelijke gewoonte aangenomen, goed te zorgen, dat zij in 't begin der maand al het geld verteerden, dat zij van hunne familie kregen. Dus zaten zij bijna de geheele maand op het droog, en stonden overal, gelijk men zegt, in 't krijt. Zij vertrokken, en daar Willem niets te verletten had, betaalde hij zijn gelag en volgde hun achterna. Niet verre van het koffiehuis, in eenen hoek, was eene poort, die zij binnen traden, trokken over eene open plaats, door eenen gang, die uitkwam op een amphitheater, met banken en een spreekgestoelte. De zaal zat vol studenten, maar de professor was er nog niet. Om den tijd te verdrijven, | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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riepen zij elkander allerhande aardige namen toe; daar waren er, die leelijke gezichten trokken, hetgene eenen algemeenen lach verwekte; anderen kraaiden gelijk hanen, blaften gelijk honden, miauwden gelijk katten of brulden gelijk ossen. Er werd eene stem gehoord, die zegde: - Voilà Barton, - Allen te gelijk riepen: - Vive Barton! Barton à la tribune! La parole est à Barton!- En een klein mager manneken, met vet zwart haar, dat hem op het voorhoofd plakte, werd vooruitgedouwd tot aan den spreekstoel. - Messiou, - zegde hij met eene tranende stem en eene gasconsche uitspraak, - si z'élève ma faible voix, dans cette illoustre enceinte...- Maar op dit oogenblik kwam M. Delblague binnen, en Barton werd met even zoo weinig ceremonie op zij gedrongen als hij eerst vooruit geduwd werd. Alles was stil; maar toen M. Delblague op de tribune verscheen, ontstond er een donderend handgeklap, dat tot driemaal toe herhaald werd. - Merci, messieurs, merci! - begon hij te spreken; - encore une fois merci, pour ces témoignages flatteurs de votre sympathie. J'en suis d'autant plus vivement touché aujourd'hui, messieurs, que j'ai à me défendre contre une attaque aussi violente qu'injuste de la part d'un organe de l'opinion publique. La Patrie... - Ce n'est pas un organe de l'opinion publique, - riep een stem; - il est vendu au gouvernement. - Oui! oui! à bas la Patrie! - weergalmde het aan alle kanten. M. Delblague legde zijne hand op zijnen linken giletzak, buigde en poogde er diep bewogen uit te zien. - Encore une fois, merci, messieurs, - hernam hij. - Pardonnez-moi, si je ne puis trouver des termes assez vifs pour exprimer ma reconnaissance. - Bravo! bravo! Vive Delblague! - Ce journal, messieurs, n'a pas craint d'affirmer que, sous prétexte de donner un cours d'improvisation, je suis venu au milieu de la jeunesse frrrançaise, la plus belle jeunesse du monde, et la plus intelligente; que je suis venu, dis-je, au milieu de vous, messieurs, pour prendre la défense de l'étranger. - Oh! oh! - Je tiens à me justifier, messieurs. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Non, non, ne vous justifiez pas; vous êtes au-dessus de cette calomnie, - weergalmde het in de zaal. - Eh bien, non, messieurs, je ne me justifierai pas. La noblesse de vos coeurs m'en dispense. Mais, messieurs, je tiens à faire une déclaration solennelle, et vous comprenez trop bien jusqu'à quel point il m'importe de faire cette déclaration, pour ne pas m'y autoriser. - Oui, oui, parlez! A bas la Patrie et le parti vendu au gouvernement. Hier keek M. Delblague naar het gewelfsel, legde zijne rechter hand nogmaals op zijnen linker giletzak, stak zijne andere hand vooruit en sprak: - Je jure que le seul intérêt qui me tient à coeur, c'est celui de la Frrrance. Si parmi vous, il est... - Si parmi nous, il est des traîtres! - zong eene stem; maar niemand kon zeggen van waar zij kwam. - Si parmi vous, messieurs. il y a des militaires, je jure sur l'honneur; s'il y a des ecclésiastiques, je jure sur la foi... - Et s'il y a des Turcs? - vroeg de stem die reeds gezongen had. - Il chirera par Mahomet, - antwoordde eene andere stem. - A la porte l'Alsacien! - weergalmde het aan alle kanten. - Je jure, messieurs, par tout ce que vous avez de plus sacré. - Bravo! bravo! Vive Delblague - Pourquoi ai-je tant désiré faire cette solennelle déclaration, messieurs? Parce que la plus grave injure que l'on puisse faire à un Frrrançais, c'est de le soupçonner de favoriser des intérêts hostiles à la Frrrance. La Frrrance est un noble pays! - Bravo! bravo! - C'est la plus grande nation de la terre. - Bravo! bravo! - Voulez-vous savoir ce que c'est que le peuple frrrançais? Prenez un de ses enfants, transportez-le à l'étranger, et vous verrez jusqu'à quel point il est supérieur à tout ce qui n'est pas frrrançais. Prenez sa langue, messieurs, prenez la belle langue frrrançaise. Partout où on la parle, la civilisation existe; là où elle commence à s'introduire, la civilisation commence à poindre; là où on ne la connaît pas, les masses sont plongées dans toutes les ténèbres de la barbarie. - Bravo! bravo! | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Oh! dear, zegde iemand half luid, ce été ioune grand malhour pour le Angleterre. - Silence! - Ma qualité de Frrrançais, messieurs, dont je suis fier, ne m'aveugle pas, - ging M. Delblague voort; - je parle d'expérience. J'ai parcouru toute l'Europe, messieurs, et partout j'ai vu que le Frrrançais occupe la première place. Et tenez, pour vous en donner une preuve, prenez un membre éminent de l'aristocratie anglaise, un baron allemand, un comte italien, un hidalgo espagnol et un simple commis-voyageur frrrançais; mettez-les ensemble, examinez-les, et si le commis-voyageur n'a pas l'air plus distingué que tous ces nobles étrangers, si ce n'est pas lui qui semble être le seul gentilhomme, tandis que les autres ont l'air de goujats, s'il ne les éclipse pas tous, messieurs, je consens à perdre mon nom de Delblague.- Hier viel de zaal bijna in, van het daverend toegejuich, en de spreker verliet de vergadering onder een oorverdoovend geroep van: - Bravo! Vive Delblague!- | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Zesde kapittel.
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heen. M. Willem Wisje, van de firma Wisje Wasje en kompanie, alleen bleef staan. - Pourquoi ne vous dispersez-vous pas? - vroeg hem een policieman. - Comment est-ce que moi je peux me dispersez-vous? - zegde Willem Wasje, - je suis tout seul. - Je m'importe peu que vous soyez tout seul, - hernam de policieman, - dispersez-vous tout de même.- Willem Wisje vertrok en, daar hij niet wist hoe den tijd door te brengen, ging hij in het koffiehuis dat hij reeds bezocht had. Legueux zat met twee andere personen aan eene tafel, en ledigde met hun eene cannette Strasburgsch bier. - Oui, messieurs, - zegde hij, - c'est comme j'ai l'honneur de vous le dire: le quartier des étudiants est la seule partie de la capitale qui mérite de fixer l'attention des étrangers. Moi qui vous parle, je l'habite depuis vingt ans, et il me paraît neuf comme le premier jour. - Nouf? - onderbrak een zijner makkers, qu'est-ce que voulez dire par nouf? Ce était ioune plou pion que dix. - Veuillez m'excuser, milord... milord... Bon! voilà que votre nom m'échappe. - Le nom à moi il était Caxtool. - Eh bien milord Caquestoule, le neuf dont je parle, n'est pas la moitié de dix-huit. - Nouf, il n'était pas le moitié de dix-huîte? - Non, milord Caquestoule; neuf comme je l'entends, c'est nouveau. Ainsi, quand je parle d'un chapeau neuf, j'entends un chapeau qui sort de chez le chapelier. Et quand je vous dis, par exemple, sans vouloir vous blesser: ‘Vous m'avez l'air bien neuf.’ je... - Oh yes, je comprené; vos volé dire que je sorté diou chapelier. - Précisément, - antwoordde Legueux zeer ernstig. - Je disais donc que le quartier latin me paraît aujourd'hui aussi neuf... - Oh yes; mais, mossiou Legoux, le quartier latin il pouvait pas sortir dou chapelier.- Nu nam de andere makker van Legueux het woord en zegde: - Ach! fous ne gomprenez pas pien. Milorte fé dire gue le guartier latin est engore la même chosse gue le premier | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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chour. Mais permettez-moi, che grois que foilà in mossié gue che gonnais.- Dit zeggende, naderde hij Willem, en: - N'ai-che pas, - vroeg hij, - l'honnère te parler à mossié Fisje Fasje t'Anfers? - Owie, moncheu, - zei Willem; - c'est-à-dire, moi je suis pas Wisje Wasje, mais je suis Willem Wisje, du firm Wisje Wasje et companie. - Et fous ne me regonnaissez pas? - Owie, owie, moi je vous reconnais; mais je suis oublié qui vous êtes. - Che zuis Pfuschermeyer, fous safez pien? Ch'ai engore fait tes affaires afec fotre maisson. - Och! owie, owie, owie. Mais je le suis oublié tout-à-fait, tout-à-fait, tout-à-fait. - Foulez-fous pas fous asseoir?- Willem nam een stoel en bestelde eene cannette. - Monsieur, - zegde Legueux, - je vous prie de croire que je suis charmé de faire votre connaissance. J'ai toujours professé la plus profonde estime pour les gens de votre pays. Ce sont des gens d'esprit, et nous autres Français, nous sympathisons sincèrement avec eux. - Owie, ça je crois. C'est parsque nous autres Flamands, quand nous parlons français, nous savons le parler aussi bon comme les hommes français qui ont été nés dans France; nous savons même le parler plus correct, parce les hommes français parlent leur langue d'entendre, mais nous autres Flamands, nous l'étudions dans le grammaire, et pour ça nous savons le parler plus correct comme les hommes français. Enfing, nous autres Flamands, nous parlons grammairement français. - On s'en aperçoit de reste, M. Viche; vous vous énoncez avec une pureté incomparable. Vous venez donc honorer Paris de votre présence? - Owie; je suis été chez M le vicomte de Tirlafiezel pour me marier. - Ah, oui da! vous allez épouser la fille de M. le vicomte? - Je demande excuse. Il fait dans les mariages. - Ah! il fait dans les mariages! - Oh yes, - zegde M. Caxtool; - je avé été aussi dans son maison. Je volé aussi marier moi avec ioune french young lady. - Ine tame gui a te la fortine? | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Oh no! je ne regarde pas sour le fortioune; je avé fortioune; je avé fortioune assez. - Dass ist eine sonderbare Geschichte! Che suis aussi été chez mossié Tirlaficel. - Oh yes! Je avé viou vous. Vous avez courou avec votre tête contre mon estomac. Je été vexé très-beaucoup. - Messieurs, - zei Legueux, - en votre qualité d'étrangers, je m'intéresse à vous. Méfiez-vous, je ne vous dis que ça. Et maintenant, parlons d'autre chose. Où dînez-vous? - Oh! yes. C'été tout le même chose pour moi. - L'entroit pour moi est, gomme nous tisons en allemand: es ist mir alles Wurst. - Et moi, je ne donne rien pour ça, si c'est dans un endroit ou dans un autre; je ne suis pas difficile, quand c'est seulement bon et quand il y a seulement beaucoup. - Dans ce cas, messieurs, je vous propose d'aller dîner chez Véry. - Oh! yes. Chez Véry, c'était très-beaucoup fort bon. - Ach! ja, ch'ai ententi parler te Feri, on tit gue c'est très-pon. - Owie, j'ai lu dans la gazette que chez Véry on mange très-bon. - Ainsi, messieurs, c'est convenu, n'est-ce pas? - Oh! yes. - Ach! ja. - Owie, owie, nous venons vis-à-vis un. - Dans ce cas, messieurs, filons.- Ieder betaalde eene canette, behalve Legueux, en ze gingen naar de aangeduide plaats. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Zevende kapittel.
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- le restauratère te Feri est tans le Palais-Royal, et le Palais-Royal est terrière nous. - Or donc, messieurs, - vroeg M. Legueux, - prétendriez-vous par hasard mieux connaître Paris que moi, qui fais, depuis vingt ans, mon étude particulière de la topographie de cette grande ville et de ses restaurants? Croyez-moi, rapportez-vous-en à ma vieille expérience, et vous n'aurez pas à vous en repentir.- Daar was niets op te antwoorden. Ze trokken de eene straat uit de andere in, en zoo gingen ze maar altijd voort, tot dat zij eindelijk aan eenen boulevard, alias bolwerk kwamen. - Mon étonnement, il été très-beaucoup considérable, - zei de Engelschman. - Che suis aussi peaucoup sirpris, - zegde de Duitscher. - Nous sommes certainement courus de travers, savezvous, - voegde M. Willem Wisje er bij; maar M. Legueux schokschouderde, zonder te antwoorden. Ze trokken eene barrière door, kwamen in een faubourg, en gingen maar altijd door. Eindelijk bleef Legueux staan, en riep: - Nous y voilà!- Zijne drie makkers keken op, en zagen op een uithangbord in groote letters: VERRY, TRAITEUR. - Est-ce que ça est le restaurant de Véry? vroeg Willem. - Ce été pas ioun maison de manger, ce été ioune traitre, - zegde M. Caxtool. - Che grois, - zei M. Pfusschermeyer, - gue le Fery gue je gonnaîs et le Fery gue monsié Legué gonnaît sont tés Fery très-tifférents. - Je vois d'où vient l'erreur, - merkte Legueux op, - vous croyiez que j'allais vous conduire chez Véry, l'empoisonneur du Palais-Royal. - Che le groyais certainement. - Moi, je croyais ça aussi, savez-vous. - Oh! yes, ce été aussi le opinion de moi. - Rassurez-vous; vous allez avoir un dîner aux oiseaux, infiniment supérieur à tous les dîners de Paris, un dîner délicat et abondant, que nous arroserons d'un petit vin à 30 sous, dont vous me direz des nouvelles.- De drie vreemdelingen lieten hun gezeggen, en trokken de gaarkeuken binnen. De eetzaal was bezet met een zeker getal tafels, bedekt met ammelakens dier witheid twijfelachtig was. Achter in de kamer, stond een groote toog, met allerhande ruw vleesch en groentens. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Veuillez vous asseoir, messieurs, - zegde Legueux, - je m'en vais commander le menu.- Hij naderde den baas, en hem zachtjes het woord toesturende: - Vous allez nous préparer un dîner pour trois; mais vous aurez soin de porter sur la note un dîner pour quatre. Votre vin de 20 sous, vous le marquerez à 30, et le tout dans les mêmes proportions. En un mot, mon cher Verry, vous arrangerez cela comme d'habitude. - Ce sacré Legueux! - riep de gaarkok al lachende uit; - mais, n'importe, pourvu que la note soit payée, je me soucie peu de savoir par qui.- En Legueux keerde tot onze vrienden terug. De soep, daar de Parijzenaars potage tegen zeggen, werd opgebracht; dan gezoden ossenvleesch, dat de Parijzenaars boeuf heeten; dan gebraden ossenvleesch, dat zij niet boeuf heeten; dan gestoofde potatters, die bij hun pommes à la maître d'hôtel zijn, dan een heele boel aardige dingen, met eenen heelen boel aardige namen; dan een nagericht; en dit alles ging er binnen, niet zonder eenige fleschkens de ce bon petit vin à 30, die eigenlijk maar een bedenkelijk wijntje à 15 was. Daarna riep M. Legueux met eene donderende stem: - Garçon! - V'là, v'là, v'là, v'là! - riep de jongen, met eene volubiliteit, als of hij die vier woorden alle te gelijk hadde willen uitspreken. - L'addition! - zei Legueux. - L'addition, mossieur? V'là, v'là, v'là, v'là! - En hij was weg. Een oogenblik daarna, kwam hij terug met de kaart. Zij luidde als volgt:
Vingt livres quatorze sous, pour les quatre. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Nous venons bon marché en bas, - zei Willem. - Oh! yes, - zei M. Caxtool, - le prix il été pas très-haut. - C'est te l'archent assez, - zegde M. Pfusschermeyer. - Vingt francs quatorze sous pour quatre, - zegde Legueux, cela fait, voyons.... - Ca fait 5 livres, 3 sous et 2 liards, - riep Willem, die rap was in 't cijferen. - On voit, - merkte Legueux op, - que monsieur de Viche a l'habitude des chiffres. Voici donc pour ma part 5 francs 3 sous et 2 liards. - Dit zeggende, greep hij met zijne hand naar zijn tesch, als of hij wilde betalen; maar Willem onderbrak hem: - Non, ça pas, savez-vous, - zegde hij; - moi je paie pour vous, savez-vous. - Ah! M. de Viche, je ne consentirai jamais... - Ach! Fous poufez très-pien gonsentir; mais che ne fé pas, gue M. Fisch Fasje paie tout sèle pour tous. - Oh! no; je voulé aussi payer mon part. Vous faisé le division pour trois; combien est-ce que voulez-vous.. - Ca fait tout justement 6 livres, 18 sous. - En Willem legde 7 frank op de tafel. De Engelschman en de Duitscher deden van gelijken. Legueux nam het geld op: - Puisque vous le voulez absolument, messieurs, - zegde hij, - j'y consens, mais, bien entendu, c'est à titre de revanche. Si vous le permettez, je vais faire acquitter la note. - En hij begaf zich naar het buffet. - Vous nous avez traité un peu à la turque, papa Verry, - zegde hij. - Ne ferons-nous pas une petite réduction, en faveur d'une vieille connaissance? - Sans doute, mon cher Legueux, nous en déduirons le quart, vu que vous n'avez eu que trois dîners au lieu de quatre. - Est-ce tout? - Puis, je vous fais encore une réduction de 20 sous sur le vin. Est-ce bien maintenant? - Parfait! Aussi vous me verrez toujours pousser à la consommation. Nous disons donc: qui de 20 livres 14 sous ôte 5 livres, 18 sous, reste à.... - Reste à 14 livres, 18 sous. - C'est parfait. Voici votre compte. - En Legueux legde twee vijffrankstukken en twee enkel franks op den toog. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Mais, mon cher Legueux, - merkte de baas op, - il manque un franc, dix-huit sous. - C'est bon! c'est bon! gardez cela pour le garçon - zegde Legueux luid op. Toen keerde hij den rug, en vertrok met een beneficie van eenen goeden diné en meer dan acht frank in zijne tesch. - Messieurs, - zegde hij, toen hij bij zijne vrienden terug kwam, - je ne sais si j'ai bien fait, en laissant pour le garçon ce qu'il y avait de trop? - Oh! perfectly! - zegde Caxtool. - C'est très-pien, - merkte Pfusschermeyer op: - mais il me semple gue c'était in pé peaucoup. - Ca ne fait rien, savez-vous. Un franc en-dessous ou endessus, je frotte ça à mes pollevies. - Maintenant, messieurs, - zegde Legueux, - si vous le désirez, nous allons chez Tonnelier, voir danser les étudiants. - Moi, je n'ai rien là-contre, savez-vous, - zegde Willem. - Moi non plis, - zegde Pfusschermeyer. - Oh! je voulé aussi voir les petits étudiants danser, - zegde M. Caxtool, en zij gingen met hun drieën naar Tonnelier. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Achtste kapittel.
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- A propos de boxe, Milord, - vroeg Legueux, - connaissez-vous la théorie du coup de poing? - Le théorie diou coup de poing? No; mais je connaissé très-beaucoup le practice. Si voulez-vous essayer... - Bien obligé. Je vais vous expliquer comment il faut faire, pour que le coup de poing ait tout son effet. - Oh! yes, vous-expliquez ça à moi. - Vous savez qu'en multipliant la force par la vitesse, on obtient des résultats merveilleux. - Multiplier, - merkte Willem op, - ça c'est mon affaire ça, savez-vous. Quoi's qu'il faut multiplier? - La force par la vitesse. Soit la force égale à 4 et la vitesse également à 4, le résultat sera... - Ca c'est facile, - zei Willem, - ça sera 16. - De sorte que votre coup de poing sera quatre fois plus fort, que si la vitesse n'était qu'égale à un. Eh bien, pour accumuler le plus de vitesse possible, il faut présenter le côté gauche, rejeter le haut du corps en arrière et lever le bras droit également en arrière. Puis, lancez rapidement le côté droit en avant, portez en même temps le coup, et vous verrez l'effet que vous produirez.- Aldus redekavelende waren zij aan de danszaal gekomen. Voor de deur stond een jood, die vesten te koop bood. - Voyez, messieurs, - riep hij uit, - voyez les beaux gilets à vingt neuss, (29 sous). Ne vous en rapportez pas à moi, messieurs, rapportez-vous-en-c-à vous-même. - Vent neuff sous, - zei Willem, - ça sont çartennemeng des sous français. Combieng's-que ça fait? - Vingt neuf sous font un franc quarante-cinq centimes, - antwoordde Legueux. - Ca n'est pas cher. Moncheu le marchand, donnez-moi une fois un gilet de vent neuff sous.- De jood duwde er hem eene in de handen. Willem betaalde, en met zijne vest onder den arm, trad hij de zaal binnen. Zijne drie makkers volgden hem. Er was juist een woedende galop aan den gang, en de koppels huppelden en draaiden rond de zaal, dat het u duizelig zou gemaakt hebben. Legueux, die een stuk in zijnen kraag had, vatte Willem in de leê, en dwong hem, met vest en al, te galopeeren. Daar zij geen van beiden vast op hunne beenen stonden, liepen zij nu den eenen dan den anderen tegen het lijf, en toen de dans voorbij was, naderde een der dansers, en zocht ruzie met Legueux. Legueux was in geene vechtens luim, en zegde: | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Monsieur, je suis bien fâché de vous avoir bousculé! Veuillez accepter mes excuses.- Maar de kerel had het in zijn hoofd, dat er zou gevochten worden, en de beleefdheid van Legueux bevestigde hem in zijn besluit. Hij vatte dus den ouden student bij den kraag, en begon hem te schudden. Willem Wisje, van de firma Wisje Wasje en companie, kwam er tusschen: - Moncheu, - zegde hij, - ça n'est pas M. Legueux courir contre vous, savez-vous; moi je le suis; mais je ne l'ai pas fait expres, savez-vous.- De Franschman bleef doof aan dit oor, en ging voort met Legueux te schudden. Willem, die nog al redelijk goed gespierd was, pakte hem bij de schouders, en keerde hem om. - Est-ce que je vous ai pas dit que moi je le suis qui a couru contre vous? - zei hij. - Laissez M. Legueux tranquille, savez-vous, ou j'irai un autre fil avec vous.- Maar Willem mocht zeggen wat hij wou, de Franschman had het op Legueux geladen, dien hij voor zwakker aanzag. Toen Willem zijne nieuwe kennis nog wilde beschermen, kwam Mister Caxtool bijgetreden, en zegde op zijn engelsch: - Fair play! Fair play! Les dou parties devé avoir beau jou! Vo devez laisser battre eux ensemble, et, quand quelqu'un interfère, by Jingo! I'll knock him down, je frapperai lui en bas!- De aanwezigen gingen rond de twee strijders staan, die hun gereed maakten om te vechten. - M. Legueux, - riep Willem, - vous ne devez pas oublier le théorie du coup de poing, savez-vous. Penchez votre corps en arrière, levez votre bras en haut, portez-le très vitement en avant sur son nez.- Legueux wilde inderdaad zijne theorie in het werk stellen, en nam de noodige houding. Maar het schijnt dat hij den afstand niet goed berekend had: want toen hij zijne vuist op den neus van den andere meende te leggen kwam hij wel eenen voet te kort, verloor zijn evenwicht en rolde op den vloer. Daarmeê was de ruzie met hem uit. Maar de Franschman, opgewonden door zijne gemakkelijke zegepraal, kwam nu op Wlilem af, en beriep hem, om met hem te vechten. - Je ne suis pas venu ici, pour me battre, savez-vous, - zei Willem, - je suis venu pour danser. - Et moi je vous dis que vous vous battrez, ou je déclarerai tout haut que vous êtes un feignant. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Qu'est-ce que c'est ça pour un animal, un feignant? - vroeg Willem. - Un lâche. - Vous vendez du mauvais babil, - zei Willem; - je ne suis pas un lâche, savez-vous, et je ne veux pas me battre.- De Franschman pakte hem bij den kraag van zijne vest, waardoor deze scheurde. Willem dacht: - Het is goed dat ik er eene nieuwe gekocht heb! - en hij gaf den Franschman een douw, die hem vijf stappen achteruit deden totteren. - Bigrrre! - riep deze, en bracht tegen Willem's scheen, een schop, die hem deed huilen van de pijn. Dit ontstak zijne gramschap, en de les van Legueux herinnerende, gaf hij den moedwilligaard zulk eenen geweldigen vuistslag op het oog, dat hij hem, als eenen os, neervelde. Willem zelve was verschrikt over zijne daad. Een bejaard man naderde en ried hem, zoo spoedig mogelijk te vertrekken; want dat het anders slecht met hem zou kunnen afloopen. Daarop verlieten de vier vrienden de zaal. In de straat, trok Willem zijnen jas uit, gaf hem aan Pfusschermeyer te bewaren, ontknoopte zijne gescheurde gilet, en trok de andere in de plaats aan: maar toen hij ze wilde toedoen, berstten al de naden los, en sprongen er de knoppen af, zoodat zij met lappen aan zijn lijf bleef hangen. Hij wierp de stukken met ongeduld weg, trok zijne eigene vest en jas weêr aan, en ging met zijne vrienden de stad binnen. - Mon cher monsieur de Viche, - zei Legueux, - pourriez-vous me dire l'heure? - Cartennemeng, - zei Willem; en vatte naar zijnen horlogiezak; maar uurwerk, gouden ketting en alles waren verdwenen.- | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Negende kapittel.
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y assister. On prend même de grandes précautions, pour prévenir un attentat. Ce sont surtout les Italiens que l'on surveille. Monsieur est Italien? - Italien? Ik zou niet geerne! Dites une fois, garçon, pourquoi-s-que vous demandez si je suis Italien? - Dam! monsieur, je le supposais, à votre accent étranger et à votre teint foncé. - Wat accent étranger! - riep Willem uit; - moi je n'ai pas du tout un accent étranger, savez-vous. Je parle français aussi pur comme 'nen Parisien, savez-vous. Accent étranger! Qu'est-ce que vous pense donc, avec votre accent étranger? - Oh! monsieur, - zei de garçon, - mon dessein n'était pas de vous offenser. - Alors c'est bon, - sprak Willem. - Mais écoutez une fois, pourquoi-s-que vous disiez là tantôt que mon teint est enfoncé? - Pardon, monsieur, j'ai dit foncé, et non pas enfoncé, - merkte de garçon op. - Foncé ou enfoncé, c'est toute la même chose, - riep Willem uit. - Je ne veux pas être enfoncé, savez-vous! - Rassurez-vous, monsieur, - hernam de garçon; - on n'enfonce pas facilement des gens comme vous. - Ca je crois bien, sapristi! - zei Willem met zelfbehagen. - Je suis un malin, savez-vous, et on ne sait pas facilement me vendre des pommes pour des citrons. - Monsieur veut dire des vessies pour des lanternes? - Nikske lanternes! - sprak Willem; - je dis des pommes pour des citrons. Est-ce vous croit que je ne sais pas quoi-s-que je dis, hé, garçon? - Je m'en garderai bien, monsieur. Pardon, monsieur voudrait-il me donner son passe-port, pour l'inscrire dans le registre? - Pasport! - riep Willem; - qu'est-ce que c'est que ça pour une affaire? Je n'ai pas un pasport besoin, savez-vous. J'ai vu sur le journal que les pasports sont afgeschaft. - Oh! fort bien, monsieur. Au revoir, monsieur. - En daarmeê was de garçon weg. Willem bracht den tijd zoo goed door als hij kon, tot dat het bij vier ure was. Hij stak, volgens de aanbeveling van den vicomte de Tirelaficelle, eene witte roos in zijn knopsgat, en op slag van vier ure trad hij in de Rue de Bréda. Hij keek rond, of hij de jeugdige millionnaire, die hem moest komen aanspreken, niet ontdekte. Er was tamelijk veel volk in de | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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straat, mans en vrouwen, jonge meisjes in overhoop. De eene huppelde, met eene kartonnen doos aan den arm, spoedig over den voetweg; de andere wandelde langzaam en keek de voorbijgangers onbeschaamd in de oogen; eene derde sloop behoedzaam langs de huizen heen, als of zij vreesde gezien te worden; daar waren er prachtig gekleede en slordige; schoone en leelijke; eenigen gingen stout weg haren gang, anderen schenen iemand te verwachten. Willem Wisje kuijerde van het eene eind der staart tot het andere, en dacht: - Wie zal mij aanspreken, om den weg naar de Madeleine te vragen, en hoe zal ik haar antwoorden?- Plotseling, en zonder dat hij wist van waar zij gekomen was, stond eene dame voor hem, in den vollen glans der uitzinnigste mode. - Pardon, monsieur, - zegde zij, - ne pourriez-vous pas m'indiquer le chemin de la Madeleine? - Madeleen? - stotterde Willem Wisje, - çartennemeng. Ik mag wat zijn als ik weet waar het is; mais ça est égal; mocheu Tirlefiezel a dit comme ça que je suis trop galant pour vous mon bras pas offrir. - En hij reikte zijnen elleboog, waar zij zonder ceremonie hare hand door stak, en zoo wandelden zij voort. - Monsieur est sans doute de Paris? - vroeg zij. - De Paris? - sprak Willem; - non pas, savez-vous. Moi je suis Willem Wisje, du firme Wisje Wasje et companie, d'Anvers. - Vraiment! - riep de dame met veel schijn van belangstelling uit. - C'est sans doute une maison de commerce? - Owie, madame; commerce de tout, de koffie, suiker, katoen, verkenvleesch, petrolie... - Pardon, monsieur; varque flesse, qu'entendez-vous par là? - Och! vous connaissez pas verkenvleesch! Tout le monde connaît ça. Ca est le viande du petit animal qui sa queue fait un krolleken et qui crie: kwiek! kwiek! kwiek! Vous savez? - Non, monsieur, je ne connais pas cette bête. - Och! owie bien; le petit bête où on fait de saucisses avec, et ousqu'on dit à quelqu'un qui est 'nen smeerlap: - Vous êtes un... là, vous savez bien! - Un cochon? - C'est çà! Je fait aussi dans les cochons. - C'est un grand commerce, sans doute, monsieur? - Je crois bien, verdot! ça vient de l'Amérique. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- C'est très-intéressant, ce que vous me dites là, monsieur Fiche... Fiche quoi? - C'est pas Fiche, savez-vous, madame, c'est Willem Wisje, du firme Wisje Wasje et companie. - Ah! pardon. Eh bien, monsieur Viche Vache, je vous avouerai franchement que j'adore le commerce, et si je me mariais, je voudrais épouser un négociant comme vous.- Aldus pratende, hadden zij een eind wegs gevorderd, en waren nu in de Rue Vivienne, voor den winkel van een goudsmid. - Ah mon Dieu! - riep de dame uit, terwijl zij bleef stil staan; - j'allais presque oublier une affaire importante. J'ai perdu un philippe à la duchesse de Tron de Lair; voici justement un magasin de bijouterie (in Parijs zijn de kleinste winkeltjens magazijnen), entrons-y, je veux acheter une bagatelle. Mais auparavant, veuillez vous charger de mon portefeuille. Voyez, (en zij opende de brieventesch) il y a cinq billets de mille francs: vous m'obligeriez en voulant bien solder les petites emplettes que je vais faire; ensuite vous vous rembourserez sur ces billets.- Willem stak de portefoelie in zijnen binnenzak, en trad met de dame in den winkel. Hier kocht zij eenige kleinigheden, omtrent voor 200 francs, die Willem betaalde, zonder het noodig te achten een der vijf bankbrieven te laten wisselen. Den goudwinkel verlaten hebbende, wandelden zij nog eenige straten verder, en dan bleef de dame wederom stil staan, zeggende: - Monsieur de Viche de Vache, nous voici arrivés chez madame la duchesse de Tron de Lair; veuillez m'attendre un moment, je ne fais que monter et je redescends tout de suite. - Owie, madame, - zei Willem, - ça est très-bon, mais votre portefoelie? - En hij reikte haar de brieventesch. - Faites-moi le plaisir, M. de Viche de Vache, de le conserver jusqu'à mon retour. - Dit zeggende, trad zij het huis binnen en liet Willem alleen. Hij bezag de brieventesch en had de nieuwgierigheid, ze te openen. Hij vond er de vijf banknoten in, benevens eenige kaartjes, met den naam van Mademoiselle Duchic, comtesse de Similor. - Jandorie! - dacht Willem, - een comtesse, dat is geen klein bier! En zij is in 't geheel niet fier, voor zulke groote madame! Dit is eender, ik had liever een burgersmeisken; daar is 'nen mensch beter meê op zijn gemak.- Terwijl hij aldus stond te mijmeren, kwam een gegalonneerde lakei uit den huis, en hem aansprekende: | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Mossieur de Viche de Vache? - vroeg hij. - Owie, - zei Willem, - c'est moi Willem Wisje, du firme Wisje Wasje et companie. - Madame la comtesse de Similor prie mossieur de Viche de Vache de vouloir bien monter chez madame la duchesse de Tron de Lair.- Willem volgde den lakei tot op het derde verdiep, in eene kamer, die er alles behalve prachtig uitzag. Er was gezelschap van heeren en dames. De eenen zaten op eenen versleten sofa te kouten, de anderen speelden met de kaart. Madame la duchesse de Tron de Lair had eenen gelen bouwen aan met eenen groenen fichu, en op haar hoofd eenen rooden tulband, waaronder hare kleine oogskens door haar gerimpeld vel raar zaten te kijken. Toen Willem aangemeld werd, stond zij recht, en ontving hem met eene saluade, waarin zij haren centrum gravitatis wel vijf en twintig centimeters achteruit stak. Mlle Duchic trad voorwaarts, vatte Willem bij de hand en zei: - Duchesse, je vous présente M. de Viche de Vache, un de plus grands négociants d'Anvers. - Ah! M. de Viche, je suis-t-enchantée de vous voir. Donnez-vous la peine de vous asseoir. Messieurs et dames, voici M. de Viche de Vache que je vous présente; un homme très-conséquent, très-riche; pas vrai, comtesse?- Bij het hooren van de woorden très-riche, stond geheel het gezelschap op, en was zeer beleefd. Een der aanwezigen, dien hij le chevalier de la Pénaudière hoorde noemen, sprak hem aan en: - Monsieur de Viche de Vache veut-il me faire l'honneur d'une partie d'écarté? - vroeg hij. - Ecarté? - zei Willem; - owie, si vous voulez, pour une tasse café ou un verre faro.- Mademoiselle Duchic trad nader, en fluisterde in zijn oor: - Mon cher monsieur de Viche, ce serait une impolitesse que de refuser l'invitation de M. le chevalier. Faites-moi le plaisir de jouer pour moi; si vous perdez, vous n'avez qu'à vous rembourser sur l'argent que vous avez à moi. - Ah! si c'est comme ça, - zei Willem, - ça est une autre quèque chose. - Hij ging aan de speeltafel zitten, en er verliepen geen dertig minuten of hij had honderd frank verloren. - Ah ça! - riep Willem, - ça est un peu trop fort, savezvous. Je vas perdre la culotte de...- | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Mlle Duchic onderbrak hem, zeggende: - Comment, vous vous émouvez d'une pareille misère! Continuez hardiement, mon cher; quand mes cinq mille francs y passeraient, la belle affaire pour s'en inquiéter! - Oui mais, - zei Willem, - il n'y a plus que quatre mille sept cent quatre-vingt-deux francs, savez-vous, car j'ai payé deux cent dix-huit francs pour les petits choses dans le boutique du marchand de bijoux. - Eh bien, perdez quatre mille sept cent quatre-vingt-deux francs, et qu'il n'en soit plus question.- Willem speelde voort, tot dat hij al het geld dat hij in zijnen zak had, omtrent acht honderd frank, verloor. Toen trok hij de portefoelie van Mlle Duchic uit, legde eene banknoot van 1000 francs op de tafel, en wilde ze laten wisselen. Maar de chevalier de la Pénaudière werd eensklaps onpasselijk, en kon niet voortspelen. Willem keek rond naar Mlle Duchic; maar zij was verdwenen. - Ca est une fois drôle, - sprak hij tot de duchesse, - elle me laisse comme ça gonfler avec ses quatre mille francs; car j'en ai dépensé mille. Je dois aller dîner, savez-vous. Quoi-s-que je dois faire avec ses banknoten à présent? - Madame la comtesse de Similor s'est vue obligée de partir sans vous dire adieu. Mais ne vous mettez pas en peine, elle vous enverra de ses nouvelles à votre hôtel. - Ah! alors c'est bon, - zei Willem, en hij vertrok. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Tiende kapittel.
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celle is er mij nog drie honderd schuldig, die ik hem te veel heb betaald. Hij moest ze zoo eens binnenpalmen! Maar bah! dan houd ik ze maar af van het geld van de comtesse.- Aldus sprekende, trok Willem de brieventesch van Mlle Duchic uit, en begon ze te onderzoeken. - Hier zijn ze dan, - dacht hij, - die lieve bankbriefkens! Ze zijn zeker van de bank van Frankrijk. Laat eens zien.- En hij las een der briefkens: Bon pour 1000 flans. - Wat is dit? - riep hij, en het zweet brak hem op het voorhoofd uit. - Dit zijn geene bankbrieven, het zijn adressen. Garçon! - riep hij, en hij sleurde aan de bel dat de koord brak; - garçon! garçon! - Maar de garçon kwam niet spoedig genoeg, zoodat Willem ongeduldig naar de deur liep, ze hevig opentrok, en zoo hard als hij kon schreeuwde: - Gar...- Maar het woord bleef in zijne keel steken, bij het zien van eenen heer met 'nen langen jas tot boven toegeknoopt, een hooge das, die zijnen hals in een klem hield en eenen dikken kluppel onder den arm. - Pardon, monsieur, sprak hij, vous êtes bien l'étranger arrivé depuis hier? - Oui, mocheu, moi je suis l'étranger qui-s-qui est arrivé hier. Quoi-s-que ça fait à vous? - Oh! absolument rien, monsieur, - zegde de heer; - seulement, comme monsieur est Italien, je prierai monsieur de vouloir bien m'exhiber ses papiers. - Papiers! - riep Willem uit; - papiers vous-même, savez-vous. Laissez-moi une fois tranquille avec vos papiers. - Si monsieur n'a pas de papiers, - hernam de heer, - monsieur voudra bien me suivre à la préfecture de police. - Watte, préfecture de police! - zei Willem; - je n'ai rien à faire avec la préfecture de police, savez-vous. Je suis venu pour marier une femme, et pas pour voir la préfecture de police. Laissez-moi une fois tranquille, ou je saute hors de ma peau. - J'engage monsieur à ne pas faire de résistance, - sprak de heer, - autrement je serais au regret de devoir recourir à la force.- Dit zeggende, deed hij een teeken, en twee policiedienaars kwamen in vollen uniform te voorschijn. - Mais, waagde Willem te vragen, - pourquoi... - Allons, pas d'observations, et en marche! - zegde de agent, en hij noodzaakte Willem, mede te gaan. Op het préfecture aangekomen, moest hij een geruimen tijd wachten; eindelijk vroeg hem een beambte: | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Eh bien, monsieur, que voulez-vous? - Quoi-s-que je veux? - riep Willem uit. - Qu'est-ce que c'est ça pour une drôle demande? Moi je veux na rien du tout, savez-vous, na rien rien du tout, du tout, du tout. Laissez-moi aller moi-z-en. - Que venez-vous donc faire ici? - vroeg de beambte. - Je viens na rien faire. Ca a été un cadet, qui est dans mon hôtel venu, et qui a dit comme ça: - Ecoute une fois, dit-il comme ça, vous êtes Italien, dit-il comme ça. - Ca n'est pas vrai, je dis comme ça. - Alors il a appelé deux gardes-ville, et il a dit comme ça: - Attrape une fois ce cadet avec son collet, et faites-le une fois aller à la préfecture de police. - Alors ils m'ont attrapé avec mon collet, et ils m'ont.... - Quel est l'agent qui a arrêté monsieur? - onderbrak hem de beambte - C'est moi, monsieur, - antwoordde de agent. - De quel chef? - Monsieur n'a pas de papiers. - Quoi! - riep Willem uit, - est-ce que moi je dois avoir des papiers maintenant? J'ai lu sur ma gazette, que les pasports ne sont plus besoin. - Monsieur, - hernam de beambte, - je regrette de devoir prendre des mesures de rigueur à votre égard. Comme il vous est impossible d'établir votre identité, vous voudrez bien vous conduire en prison jusqu'après la fête. - Mais, mocheu.... - Emmenez monsieur, - zei de beambte, en de agent geleidde hem naar de gevangenis. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Elfde kapittel.
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- Giuseppe, hernam de Italjaan, questi pretende non comprendere. - Si, merkte Giuseppe op, comprende bene ma non vuol dire niente. Parla, voegde hij erbij, Willem aansprekende, chi sei tu? - Est-ce que vous sait parler français? vroeg Willem. - Si, was het antwoord, ma quando ie con compatrioti, non vuolo parlare niente che italiano. - Loop naar de maan met uwen italjano, riep Willem ongeduldig uit, en laat mij gerust. - Tu sei un traditore, hernam degene die eerst gesproken had, inviato presso di noi per ascoltare cio che noi potremmo dire. - Ma non vogliamo dire niente, voegde Giuseppe erbij. - Tu sarai attrapato, zei een derde. - E quando sortiremo da prigioni, sprak een struische kerel, die tot hiertoe gezwegen had, noi vogliano darti una bastonnata formidabilissima. Willem wist niet wat te zeggen: hij dacht: - Ik weet niet wat ze van mij willen hebben. Wacht eens een beetje, ik zal ze eens in hun moedertaal aanspreken. - Ecoutato, zegde hij hun, je ne compranato ce que vous voulato dire! voila tuto l'italjano que je sato parlare. Si maintenato vous etes contentato, ca me ferato plaisiro; autremento vous pouvato mijn botten kussato. Avato comprenato? - Pardon, monsu, zei Carlo, vous n'êtes donqué pas un italiano? - Nono, antwoordde Willem, je suis un Belgico. - Monsu, vroeg Giusseppe, vous n'êtes donqué pas oun traditore? - Nono, antwoordde Willem, je suis un négociant, du firme Wisje Wasje et companie. Je suis venu à Paris pour chercher un femme et on m'a pris avec mon collet, parce que je n'ai pas un passeport. Ca n'est pas parmetté, savez-vous? - Ha, zei Carlo, ze comprends, c'est parche on vous a preso pour oun italiano, monsu. Le gouvernement a donné l'ordré à la polizia, di mettere in prigioni tutto lé Italiani qui ont non pas oun passé porté. - Pourquoi ça donc, si je peux demander? vroeg Willem. - Perchè, antwoordde Giuseppe, pensoné qué lé italiano faranno una revoluzione! - Nochtans, begon Willem te zeggen, maar eene stem aan de deur onderbrak hem, roepende: | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- Monsieur de Viche de Vache! - Wisje Wasje, sprak Willem, dat ben ik. - Eh bien, hernam de stem, vous êtes libre mais dans les vingt quatre heures, vous aurez quitté le territoire français. - Avec plaisir, savez-vous, riep Willem, van blijdschap opspringende, tu ne m'attraperez plus avec vos fêtes et vos annonces pour les mariages, savez-vous, pour me prendre avec mon collet et me jeter dans un vilain trou. Quois que c'est ça pour une manière de faire avec les étrangers? Dit zeggende verliet Willem de gevangenis; de italjanen riepen hem achterna: - Bonzour, monsu! Maar Willem nam de moeite niet, dit vaarwel te beantwoorden; hij liep met spoed naar zijn hotel, betaalde zijn rekening, sprong in een cabriolet, reed naar de ijzeren spoorbaan, nam zijn kaartje, ging in een diligence en bleef aldaar sprakeloos zitten tot aan de grenzen, waar hij te nauwernood de douanen taal en antwoord gaf. Zelfs in Brussel hield hij niet stil, maar reed dadelijk langs de noorder spoorbaan naar huis, waar hij op eenen sofa nederviel, met de uitroeping van: - Oeff!! - Jandorie, riep M. Wasje, zijnen associé, hem in dezen toestand ziende, zijt gij niet wel? En waar is de vrouw die gij zijt gaan halen? - Tu sei Italiano, traditore, bastonata, sprak Willem. - Wat vertelt gij allemaal, M. Wisje? vroeg M. Wasje. Dit is kremerslatijn. - Monsieur, papiers? zegde Willem; pas d'observations, en marche! - Daar, riep M. Wasje uit, hij heeft eenen slag van den meulen weg! - Per ascoltare, hernam Willem, bonzour monsu. Teint foncé. Conduisez monsieur en prison. Gli Italiani faranno una revoluzione. - Ah mij! wat nu gedaan met mijnen associé, dacht M. Wasje. - La théorie du coup de poing, hernam Willem; vous penchez le haut du corps en arrière; la force multipliée par la vitesse; cinq mille flans! Madame la comtesse de Similor. Monsieur de Viche de Vache, vous êtes libre. - Mie, Mie! riep M. Wasje, loop eens gauw naar den doctor. Dat komt van naar Parijs te gaan, om een vrouw te zoeken. De meid haalde den doctor, die de verzekering gaf, dat de | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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aanval niet gevaarlijk was, en dat Willem welhaast al zijn verstand zou terug krijgen. En zoo was het, want Willem Wisje, van de firma Wisje Wasje en companie, doet heden even goede zaken op de plaats als te voren. Maar hij heeft beloofd, zijn eigen niet meer te laten foppen door aankondigingen gelijk die van monsieur le vicomte de Tirelaficelle.
EINDE. |
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