Le théâtre villageois en Flandre. Deel 2
(1881)–Edmond Vander Straeten– Auteursrechtvrij
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Les Redenkonst-minnende liefhebbers van Rhetorica exhibent quatre fois, du 3 au 18 août 1760: Maria Theresia, roomsch keyzerinne, ouvrage suivi d'une farce. Ils représentent quatre fois, du 2 au 17 juin 1765: Ondergang van Rufinus ende Stelicon, ofte oorsprong van het beleg ende innemen van Roomen door Alaricus, koning der Gothen, et autant de fois, du 3 au 16 juin de la même année: Opkomste van Masanjello, ofte napelsche beroerte, voorgevallen in 't jaer 1647, tragédies suivies d'une farce et dédiées, de même que celle de Maria Theresia, au prince Louis-Ernest-Gabriel de Montmorency. Chose importante à noter: ces deux pièces ont nécessité la confection de quatre mille huit cents programmes, dans les ateliers de l'imprimeur gantois, P. De Goesin. Un concours dramatique est organisé, en 1973, où huit sociétés se disputent le prix, avec David en Goliath. Les sociétés appartiennent aux villes de Gand et de Deynze, ainsi qù'aux villages de Lovendegem, Assenede, Eecke, Maldegem, Oostwinckel et Seeverghem. Les Beminders van reden-const, du hameau Stoktevyver, mettent en scène cinq fois, en 1775: Gestrafte rebellie onder keyser Carlus den V, door don François Pisarro, viceroy in Pera, et autant fois, à peu de jours de distance: Catharina, koninginne van Georgia, tragédies dédiées à la baronne de Wassenaere, douairière du prince L.E.G. de Montmorency. Les Kinderen van Pallas (Enfants de Pallas), jouent, pendant l'automne de 1776: Roem-weirdige victorie door beschouwing van het heylig kruys in 't firmament, by afbeeltenis aen den keyser Constantinus, toereykende 't Lauwer-hof in de veldstryd tegen den tyran Maxentius, tragi-comédie dédiée au comte J.F. d'Asson, époux de la douairière du prince Louis de Montmorency. La Konstgenootschap lutte, en 1777, pour le prix de déclamation, institué par la Goudbloem de Saint-Nicolas, avec Caliste, tragédie de Colardeau, traduite par L.C. Rens, et, en 1785, elle se rend, dans le même but, au concours des Fonteinisten à Gand, avec de Weduwe van Malabar. Un nouveau concours est organisé, en 1786, à Somergem même. Huit sociétés se disputent le prix, avec l'Amelia de Voltaire, imprimée aux frais de la société. | |
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Les Navolgers van Melpomene et la société: Oefening leert, prennent part au concours de Lokeren, en 1789, avec Trazimius en Timagenus, de Dubuisson. Oefening leert se trouve, en 1788, à Sottegem; en 1797, à Middelbourg (Flandre), et, en 1806, à Roulers, pour y concourir avec Demophontes, Eduard den derden, et Pedro de Vreede, pour le prix de déclamation. Elle lutte aussi, pour la même distinction, en 1801, à Evergem. En des temps plus rapprochés de nous, notamment en 1847, Oefening leert ouvre un concours de poésie et de déclamation, qui est très-fréquenté. Les pièces les plus applaudies sont mises au jour par voie de la presse. Elle adhère, en 1848, au Nederduitsch taelverbond. Un Genootschap der jonge taelminnaers se forme en 1849. En 1850, concours littéraire et scénique. En 1853, célébration, au moyen de lectures poétiques et de représentations théâtrales, de la majorité du duc de Brabant. Enfin, en 1856, fête littéraire et musicale, au profit de la veuve du romancier Zetternam. |
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