Saint-Denis-Westrem.
Les Konstminnende Ieveraers donnent, du 22 au 25 mai 1762, la tragédie d'Heraclius, ornée de ballets et suivie d'une farce.
En 1763, ils se joignent à ceux de Nazareth, et, sous la dénomination de: Redenkonst-minnende Jonckheyt van Sint Denijs en Nazareth, onder de heerlykheijt van Overmeirs, ils représentent les tragédies: Argumondus en Rosamonda, et den Rampzaligen ondergank van de drij heijdensche koningen Anaxertus van Persiën, Apolidon van Cypres en Tarquilus van Arabiën.
En 1775, apparaît la Loofbloeme, qui donne, les 17 et 24 septembre, la tragi-comédie: Het laetste Oordeel.
En 1805, cette association remporte, au concours d'Evergem (Rabot), avec le drame: De Corsicanen, le deuxième prix d'exécution. Elle distance, en cette occasion, Eecloo, qui n'obtient qu'un troisième prix.
Jusqu'à 1810, les rhétoriciens de la Loofbloem organisent vaillamment des représentations très-suivies et très-applaudies. Sur une plainte faite par le curé, le magistrat fait fermer leur local.
Une nouvelle chambre est bientôt érigée, en dépit de ces contrariétés, mais sans toutefois parcourir une longue carrière.
Une troisième association, créée en 1818, joue les drames: De kluizenaar op Formentera; Robert, kapitein der Struikroovers; Nelson; Belazar; de onechte Zoon; de Struikroovers van Calabriën; ainsi que les farces: de Vrijer et Jocrisse in den nieuwen dienst.
La dernière société dramatique connue emprunte, pour ses représentations brillantes, les costumes et les décors du théâtre de Gand. Elle se dissout en 1821.