Le théâtre villageois en Flandre. Deel 2
(1881)–Edmond Vander Straeten– AuteursrechtvrijNederbrakel.Des amateurs de rhetorique se rendent à Audenarde, en 1732. La Konstminnende en ieverige jonckheyt joue cinq fois, en 1752, du premier au cinquième dimanche du carême: Den lydenden en stervenden Christus. La même association, placée sous le patronage de Saint-Pierre, et munie de la devise: Fabricando fabri fimus, c'est-à-dire: Al doende, leert men, exhibe cinq fois, du 23 au 30 juin 1754: Den H. Eligius, ouvrage terminé par un ballet. | |
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La Constminnende ende leersuchtige jonkheyt, ayant pour devise: Omne genus scripti gravitate tragoedia vincit: Hoe hoog men draeft in stil en thoon,
Het treurspel spant alleen de croon;
rejoue six fois, du 17 février au 24 mars 1771: Het lyden van J.-C.. La Constminnende Joncheyt, réunie, cette fois, sous l'invocation de Saint-Roch, représente, huit fois, du 17 avril au 28 mai 1775: Den H. Rochus, tragédie. La Vredige en minsaeme jonkheyt, avec la devise: Emenda si quid novisti rectiùs, autrement dit: Verbetert het, is 't dat gy beters weet, organise trois représentations, du 15 au 22 avril, de: Stantvastigheyt in het christen geloove ende glorieuse martelie van den H. Laurentius, ende van den Paus Sixtus den tweeden, mitsgaeders de vroomdadige martelaeren Hipolitus ende Romanus en andere, onder de goddeloose vervolginge ende tyrannie van den boosen Keyser Valerianus. Les Const-voedende minnaers, s'appelant: Daer liefde bloeyt,
Word haet en nydt verfoeyt;
mettent en scène quatre fois, du 8 au 17 septembre 1769: D'onsterffelycke lauwerieren gepluckt op het slagvelt van Fontenoy, door den onverwinnelycken helt Ludovicus den XV, Coning van Vrankeryk ende Navarre, etc., jegens Guillelmus-Augustus, hertog van Cumberlandt, op den 11 dag van meye 1745, alsook het overgaen der stadt Doornyk met haere citadelle. Les Konst-minnende gildebroeders der vlaemsche redenkonst, ayant pour patron Saint-Pierre, et pour devise: Daer de liefde woont in 't bloeyen,
Sal sy in vrientschap groeyen;
interprêtent sept fois, du 5 juin au 2 juillet 1775: Bekomen victorien, door de christene koningen ende vorsten, ver- | |
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winnende den Soliman Belchiaro, turschen Keyser, en den Koning van Persien, in het innemen van de steden Antiochien, Niceën en Jerusalem, met geheel het Heylig Land, tragi-comédie ornée de ballets. Des rhétoriciens donnent, en 1777, une représentation dans les prairies de Segelsem, op den Segelsemsche meerschGa naar voetnoot(1). La gilde de Saint-Sébastien, à Nederbrakel, prend part à un concours de déclamation qui a lieu à Grammont, pendant les mois d'avril et de mai 1776, et à un concours dramatique organisé à Sottegem, en 1788. La tragédie imposée, en cette dernière localité, est Demophontes. Les Konstvoedende minnaers, portant la même devise transcrite plus haut, rejouent dix-huit fois, du 26 juin au 11 septembre 1796: Het slagveld van Fontenoy, tragi-comédie avec intermèdes et ballet. Les Constminnende broederen, placés sous la devise: Schoon dat ons werk betwisting lyd,
Nog blyven w'in eendragtigheyd;
produisent à la scène quatorze fois, du 23 avril au 29 juillet 1797; Catharina, Koninginne van Georgia, tragédie. Les Vereenigde redenminnende broederen, ayant pour devise: Jonge telgen syn te buygen,
Eer s'eenig quaed sap opsuygen;
représentent quinze fois, du 29 avril au 22 juillet 1798: Tersides en Amurath, tragédie en cinq parties. Les Yverige en reên-const-minnende borgers, ayant pour emblême la Hoppe-blomme (Fleur de houblon), et pour devise: Iever baert oeffening, en wysheyd baerd deugd (Zèle engendre activité et sagesse produit vertu), exhibent, du mois d'août au mois d'octobre 1801: Theodoricus en Angela, tragi-comédie. Un rimeur très-habile organise, vers cette époque, les représentations, et enseigne tous les rôles. Il reçoit, pour ses peines, | |
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quelques escalins. Après lui, fleurissent les Vanden Bossche, qui sont les derniers facteurs de l'ancienne rhétorique. Everbecq et Sarlardinge viennent jouer de temps en temps. On fait les compliments de bienvenue, à l'entrée de la commune, sur des tonneaux. C'est également sur des tonneaux que repose le plancher du théâtreGa naar voetnoot(1). |
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