Moerbeke.
Sous l'appellation de Rymkonstminnende ende leersuchtige jongheyd, une association interprête trois fois, du 20 au 26 avril 1767, la tragédie: Het leven ende martelie van de H. Maegt ende martelaresse Christina.
En 1772, elle donne deux fois, du 20 au 26 avril: Zelim Soliman, ofte gedreygden ondergang van het christendom, gestut door de eendragtigheyd der christene prinsen, etc., pièce suivie d'une comédie avec chant et ballets: De Toets der minnaers.
Au hameau, dit Koewacht, une autre société: De rymhongre bende, joue, en 1787, sous la direction de J.-E. Volckerick, la tragédie: d'Ontdekte Heerschappye, ofte de nederlaege van de stad Gabala, onrechtig bezeten door den spaenschen Koning Medarius, tragi-comédie dont les représentations atteignent au chiffre de vingt-deux.
Elle déroule encore, en 1788, en modifiant ainsi son titre: Konsthongre en rymdorstige Parnas-leevend jongheyd van Koewacht, la pièce: De Twaelf artikelen van 't geloove, où l'on compte douze actes et cinquante-six tableaux!
Le directeur Volckerick annonce, au programme, qu'il montera en scène, avec les Koewachters, Vachers, en chantant et en discourant, al zingen en reên.
D'après Blommaert, Moerbeke a possédé une association rhétoricale, à partir de 1684.