Le théâtre villageois en Flandre. Deel 2
(1881)–Edmond Vander Straeten– Auteursrechtvrij
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avoir assisté à la procession, ils s'y livrent à leurs exercices de prédilectionGa naar voetnoot(1). Leysele aura possédé, en même temps, des gildes de tir et de rhétorique. Une représentation est donnée en 1714. La gilde-mère d'Ypres, faisant droit à la requête du curé et de quelques habitants de Leysele, aux fins d'obtenir l'autorisation d'ériger une nouvelle société rhétoricale, leur expédie, le 16 septembre 1739, les lettres patentes voulues, accompagées d'un règlement revisé par elle. Le blason représente le Sacrement de l'Autel. La devise est: Lichtdraghers door liefde eendragtigh vloeijende (Portelumières agissant par l'amour et la concorde)Ga naar voetnoot(2). D'après Popeliers, cette association existe pendant le gouvernement de Marie-Élisabeth. Des rhétoriciens portant pour devise: Ieverzugt doet groeien en bloeien (Émulation fait croître et fleurir), se rendent, en 1804, au landjuweel de Rousbrugge, et y interprêtent la tragédie de Mithridate. En 1807, organisation d'un concours qui n'aboutit qu'à un un mince résultat, trois chambres seulement ayant accepté l'invitation. Après une longue interruption, la littérature flamande reprend une nouvelle existence. Dans une séance du Vlaemschen vriendenkring, en 1855, lecture est faite de plusieurs poésies et pièces scéniques, composées par des membres de la société. |
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