Le théâtre villageois en Flandre. Deel 2
(1881)–Edmond Vander Straeten– AuteursrechtvrijEvergem.Au siècle précédent et au siècle actuel, Evergem compte plusieurs sociétés de réthorique. Celle établie à la place même de la commune, organise, le 5 janvier 1801, un concours dramatique, auquel, entre autres, Thielt et Zomergem prennent part. Une de ses pièces favorites est: Christus' lyden en dood. De 1808 à 1816, cette association joue les pièces suivantes: Eustachius; de Kluyzenaer; de beklaegelyke Dwang; Theodoricus; Edouard III; de Verlossing der menschen door de geboorte van onzen Zaligmaker; bloedige Martelkroon van Maria Stuart; de verliefde Kuyper; Kluchtspel van de meyd-joffrouw; Barbarossa, groot admirael van Soliman II; de verloren zoon Osias, of de bekeerde zondaer; Arlequin Savoyard; Sylla ofbevryding van Romen; Idonea, dochter van Lotharius, Koning van Franhryk, en Liederick de Buck, eerste forestier van Vlaenderen; Jacoba van Beyeren; de Keyserlyke hoofdstad van Weenen door de Turken belegerd in 1683; Mesa; Theodoricus en Angela; Mimi in 't hof, etc. Une autre association: Rhetorika van DoornzeleGa naar voetnoot(3), avec la devise: Iver tot de Kunst, est érigée en 1793. La même année, elle donne un concours dramatique sur une scène offrant des dimensions tout à fait insolites pour un village. Elle mesure 22 pieds en hauteur, 36 pieds en largeur, et 46 pieds en longeur. Quatre prix sont offerts pour la tragédie et deux pour la comédie. L'association susdite représente, le 28 octobre de la même année, Armide, mahemetaensche tooveres, et | |
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Mimi in 't hof, deux pièces qui voient encore le feu de la rampe, le 2, 8, 9 et 16 septembre 1799 et un jour complémentaire, ainsi que le 26 et 27 août, pour les pauvres de la commune. Au hameau du Rabot, on trouve une troisième chambre, qui organise un concours, le 12 mai 1805. Le sujet à exhiber est les Corsikanen de Kotzebue. La Goudbloem de Saint-Nicolas remporte le premier prix, Saint-Denis-Westrem le deuxième et Eecloo le troisième. Un autre concours est donné, par la même chambre, en 1808. Tronchiennes et Gand (faubourg de Courtrai) y prennent part. Le 6 novembre 1849, création d'une société littéraire, réunie sous la devise empruntée à Ledeganck: De kunst is 't heilgenot des levens (L'art et le saint compagnon de la vie). |
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