Le théâtre villageois en Flandre. Deel 2
(1881)–Edmond Vander Straeten– Auteursrechtvrij
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Etichove.Les Konstminnende leerlingen représentent, le 4, 5 et 6 octobre 1750, Helena of de vindinge van het H. Kruys, tragicomédie, suivie de Meester Conraert Bier-borst, heere van kannen en pinten, farce. Les Kunstminnende liefhebbers van Rethorica jouent, le 27, 28 et 29 juin 1751: De martelie der Machabeën, tragédie, suivie de Bon Jean, schoenlapper en syn liefste Sandryn, farce. La Vredige minsaeme Jonkeyt exhibe trois fois, du 5 au 12 octobre 1755: Leopoldus of den ontzet van Weenen, tragédie. Les Rym-constminnende liefhebbers van Rethorica de la dépendance appelée Coppenberg, portant pour devise: Rethorica die bloeyt,
Daer liefd' en eendragt groeyt;
mettent en scène, le 3 et 4 octobre 1756: Ildegerte, tragi-comédie. Les trois dernières pièces mentionnées sont dédiées à la baronne Marie-Élisabeth Baldina de Zinzerling, douairière du baron Engelbert-Martin-Joseph de Kerckhove d'Exaerde. La Leersuchtige Jonkheyt, ayant pour emblême la Winter-roose (Rose d'hiver), joue quatre fois, du 7 au 15 octobre 1764: Maria-Theresia, rooms Keyserinne, ouvrage dédié, ainsi que les trois suivants, à Albert-Désiré-Xavier de Kerckhove, baron d'Exaerde, etc.; à son épouse Marie-Camille de Lens Doygem, et à leur fils Alexandre-Désiré de Kerckhove. Elle donne trois fois, du 16 au 23 septembre de la même année: Heraclius of de verheffing van het heylig Cruys, tragicomédie. Les Iveraers de la Winter-roose représentent trois fois, du 1er au 9 octobre 1769: Eustachius, veltheer der Romeynen, tragédie. La Goedwillige en tot het huys Godts ieverige reden- en | |
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rym-constminnende Jongheyt joue six fois, du 4 juin au 15 juillet 1770: Het leven van den H. Donatus, martelaer, et six fois, du 5 juin au 29 juillet: Den uytgang van het leven ende blyde gewenschte martelie van den selven H. Donatus, martelaer. Les Ieverige minnaers van Rethorica organisent, en 1770, trois représentations de: Bekeeringe van Clodoveus, dédiées à Charles de Colins d'Eertvelde, prélat de l'abbaye de Saint-Sauveur à Eenaeme. Les Constminnende leerlingen, ayant pour emblême la Wyngaerd-rancke (la Branche de vigne), représentent huit fois, du 15 septembre au 14 octobre 1776: Het heylig Bloed, ouvrage dédié au comte Charles-Joseph-François-Hyacinthe de Lichtervelde, ber de Flandre.
Les Ieverige waerige aenkomelingen du hameau Perensaker, exhibent six fois, du 14 septembre au 12 octobre 1777: Leopoldus of het ontzet van Weenen, pièce en quatre actes. Une farce est produite, le 22 septembre, sur le motto: Dives avarus de repente factus liberalis.
Les Jonge liefhebbers de la Wyngaerd-rancke, donnent huit fois, du 15 juin au 27 juillet 1782: Drahomira, pièce nouvelle pour Etichove, et rehaussée de chants et de ballets de jeunés filles. Même dédicace que ci-dessus, à la quelle participe la comtesse de Lichtervelde, née Albertine-Théodora-Ghislaine de Cassina, comtesse de Wascheim.
Les Rym-const-minnaers van Rethorica exécutent onze fois, du 17 juin au 29 juillet 1787: Den heyligen Roosencrans, tragédie. Même dédicace. Les Ieverige en leersuchtige Jongheyd en waere minnaers van Rethorica, ayant l'emblême de la Wyngaerd-rancke, donnent onze fois, du 14 juin au juillet 1801: Idonea en Liederick de Buck, tragi-comédie.
Une société d'amateurs exhibe, en 1873, la comédie: De gedolven schat.
Des amateurs, réunis sous la devise: Les sept bons gaillards (sic), jouent, au concours de Sottegem, le 12 mai 1788, la tragédie imposée: Demophontes.
La Leersuchtige en redenkonst-minnende Jongheyd joue six fois, du 23 avril au 21 mai 1797: Theodoricus en | |
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Angela, tragi-comédieGa naar voetnoot(1), et un nombre indéterminé de fois, à partir du 25 mai: Idonea ende Lidericq de Buck, pièce qui, le 18 juin, est prohibée par l'agent Verguchten. Les Reden-minnaers de la dépendance: den Drappendriesch, jouent huit fois, du 1er au 29 octobre 1797: Idonea en Liederik de Buck, tragi-comédie suivie de Minerva, comédie: Den Drappendries de blyken geeft,
Dat hy geest tot geleerdheyd heeft.
La Deugdzaeme, leersuchtige rym-en-reden const-minnende jongheyd (Vertueuse et studieuse jeunesse, amie de la poésie), de la dépendance: Ladeuze, ayant pour emblême: de Schietspoel (la Navette), et pour devise: In 't weven is geluk (le bonheur gît dans le tissage), représente six fois, du 18 juin au 16 juillet 1780: De rechtveerde vraeke Godts over het gevallen menschelyk geslachte, naer grooten tegenstand tusschen de goddelyke eygendommen, aenveerd en uytgevrogt door Adonaï, den mensch geworden Godts sone, door den bloedigen Cruysweg, pièce mystique. Aujourd'hui, une société: de Biënkorf, organise périodiquement des soirées musicales et dramatiques. |
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