Calcken.
Une société rhétoricale existe en 1698, comme le prouve un drapeau portant cette date et ayant appartenu, selon toute probabilité, à une association semblable.
Vers la fin du siècle dernier, la littérature flamande est en pleine floraison. Son facteur, Gabriel Van den Abeele, un maître d'école qui fonctionne sous Marie-Thérèse, compose plusieurs pièces de théâtre non dénuées de mérite, quant au temps où l'écrivain vit.
En 1797, quelques amateurs, dits Leerzuchtige Iveraers de la section Eesvelde, et placés sous l'invocation de Saint-Denis, patron de la commune, jouent, vingt-et-une fois, du 11 juin au 24 septembre: Blyde bekeeringe van Euphemia, princesse van China, alsook d'erstellinge van 't Christene geloove in het zelve ryk, verrigt door den god-lievenden en onverwinnenlyken Keyzer Theodosius, le tout orné de tableaux, de chants et de ballets, et terminé par une farce, dont l'exposé est fait, au programme, en vers cryptographiques. La devise de l'association est:
Daer Liefde en Eendragt elkanderen vleyd,
Word Momus laster-tong ter neer geleyd.
Une autre devise donne l'année des représentations:
Wie in 't leeren zich wilt hoeden,
Zullen zuyver liefde voeden.
En ces derniers temps, on avait projeté l'érection d'une société littéraire, avec le concours du bourgmestre. Cette