Le théâtre villageois en Flandre. Deel 2
(1881)–Edmond Vander Straeten– AuteursrechtvrijBaesrode.La gilde, dite Constgenootschap (Société artistique), se rend, en 1776, à Gramrnont, où un concours de déclamation a lieu, pendant les mois d'avril et de mai, à l'occasion du troiscentième anniversaire de la gilde grammontoise. Les Konstminnende Iveraers (Zélateurs amis de l'art), réunis sous la devise: d'Oprechte Eendragt, (la vraie concorde), donnent, sur le théâtre de leur société, vingt-et-une fois, du 4 avril au 16 juillet 1780: Het leven en dood van den H. Wenceslaus, eersten Koning van Bohemen, gekroont door den roomschen keyzer Otto den eersten, benevens d'onmenschelyke vreedheyd en rampzaligen uytgang van Drahomira de Luczko. Cette pièce, ornée de chants, de tableaux changés à vue et de ballets, a pour épilogue den Lands-soldaet, opéra-comédie. Elle est dédiée aux autorités de la commune. En 1788, les Rym-minnende Iveraers (Zélateurs amateurs de la poésie), mettent pour la première fois en scène: Onnatuurlyke en gestrafte vreedheyd van Zelius, Turks keyzer, tegen zynen wettigen zone Mustapha, benevens het vinden, wederkomst en krooninge van den eenigen zone Emanuel d'Est, hertog van Ferraren, tragi-comédie avec chants, ta- | |
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bleaux et ballets, qui a vingt représentations, du 6 avril au 20 juillet. Une farce termine chaque séance. Les Minnaers van Reden en Tooneelkunde der vereenigde Rethoristen (Amateurs de l'art oratoire et scénique, dits: Rhétoriciens réunis), joints à ceux de Buggenhout et de Saint-Amand, jouent en 1797, à LebbekeGa naar voetnoot(1), De bekeeringe van Paulus, suivie d'une farce. Les Konst-iverige rethorike minnaers (Amateurs zélés de l'art de rhétorique), ayant pour devise chronologique: Wie mispryst hier de const? 't is al 't onwetent, jalours, wrekagtig volk, exhibent dix-neuf fois, du 14 avril au 2 juillet 1798: Mérope, tragi-comédie, entremêlée de ballets, et suivie d'une farce avec danses. Les Konst-minnende Iveraeren (Zélateurs amis de l'art), les mêmes dont la devise est: d'Oprechte Eendragt, représentent pour la première fois, en 1801, le 19 avril, puis successivement du 26 du même mois au 26 juillet: De onvergelykelyke Sophonisba, in kuyssche liefde uytmuntende tot Massanissa, Koning van Numidiën, benevens haere schaeking door Leonidas, Koning van Sparten, midsgaeders haere en Massanissas wonderlyke terugkomst in Numidiën, tragi-comédie illustrée de chants, de tableaux et de ballets, et suivie de la farce avec danses: den Dronkaert, ainsi résumée: Den Dronkaert, die zyns broers berispingen veragt,
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