Verzameld werk. Deel 7(1978)–Arthur van Schendel– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende La Fontaine Le chien à qui on a coupé les oreilles ‘Qu’ ai-je fait pour me voir ainsi Mutilé par mon propre maître? Le bel état où me voici! Devant les autres chiens oserai-je paraître? O roi des animaux, ou plutôt leurs tyrans, Qui vous fait choses pareilles?’ Ainsi criait Mouflar, jeune dogue; et les gens, Peu touchés de ses cris douloureux et perçants, Venaient de lui couper sans pitié les oreilles. Mouflar croyait y perdre; il vit avec le temps Qu'il y gagnait beaucoup; car, étant de nature A piller ses pareils, mainte mésaventure L' aurait fait retourner chez lui Avec cette partie en cent lieux altérée: Chien hargneux a toujours l'oreille déchirée. Le moins qu'on peut laisser de prise aux dents d'autrui C'est le mieux. Quand on n'a qu'un endroit à défendre On le munit, de peur d'esclandre: Témoin maître Mouflar armé d'un gorgerin; Du reste, ayant d'oreille autant que sur ma main: Un loup n'êut su par où le prendre. Vorige Volgende