tanée, mais la cassette de Maria avec les pièces à l'appui était ouverte sur une table. La baronne, munie des pouvoirs les plus étendus de celle qu'elle aimait tant, et qui bientôt allait par son union avec Frédéric devenir aussi sa iille, se fit délivrer la fortune quilui appartenait. Des gens d'affaires furent chargés de réaliser les biens de l'infâme, qui répondaient de la créance de la familie Parroni, et lorsque tout fut accompli, Mme de Rostang et la présidente quittèrent Maestricht et vinrent rejoindre Margueritta et les deux enfans qui se trouvaient en ce moment à Bruxelles où les nouvelles fonctions de Frédéric les avait appelés. Dans les circonstances où se trouvaient ces deux families, le mariage fut
bientôt arrêté et conclu. La majeure partie de l'héritage de van Buren était rentré, et le projet de se fixer définitivement à Bruxelles fut mi sà exécution. Le bon Robert ne voulut point quitter les nouveaux époux quilui devaient la félicité dont ils jouissaient, et tout dans cette familie prospéra comme elle le méritait, sans oublier les deux jeunes gens, qui, aidés par Frédéric, devenu par son mariage un des plus riches propriétaires de la Belgique, furent mis à même de se créér une position honorable, en rapport avec les liens d'amitié qui les unissaient aux orphelins.