et qui plus est, parfois longuement ennuyeuses. Tous les genres ont été successivement traités, avec plus ou moins d'étendue, au grand déplaisir des personnes avides d'émotions, qui se croient forcées de lire depuis le titre, répété plusieurs fois et sous différentes formes, avec les noms et qualités de l'estimable imprimeur, jusqu'à la table des malières qui couronne l'oeuvre; au grand déplaisir, dirons-nous, de ces personnes qui ont tout d'abord deviné, au nom seul de l'auteur, les sensations que les quelques pages obligées qui figurent en tête d'un ouvrage, retardent indéfiniment; mais aussi, à la grande satisfaction des critiques, dont un des plus célèbres des temps passés, disait avec une certaine raison: Donnez-moi la préface d'un roman du jour, et je vous en ferai immédiatement le dénouement, pour vous éviter la peine de lire toutes ces fadaises. - Je ne sais si, de nos jours, ce jugement pourrait être sainement appliqué, et puis..... nous avons une excuse! Notre roman, avons-nous pompeusement annoncé, est un roman historique, et malgré le peu de foi attachée à ces sortes de titres, nous dirons que l'histoire a été notre guide, et que, si quelques opinions, si quelques susceptibilités peuvent être froissées, bien à tort, nous le déclarons a l'avance, nou-