Brieven. Deel 2. Vervolg eerste periode 1846-1859
(1891)– Multatuli– Auteursrecht onbekend
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mais vraiment je n'ose pas. Je crois qu'on ferait des remarques si je passais toute la journée chez toi. Je te l'avais bien prédit que nous devrions nous gêner à Tjanjor. Crois-moi tu ne sais pas encore à quel point on pousse ici les idées de ce qui est convenable ou non, et la permission qui m'est accordée n'empêcherait pas qu'à la fin on ne désapprouva notre conduite, si je suivais la volonté de mon coeur. Entre nous il n'existe point de convenances (n'est-ce-pas?) mais il faut que nous pensions à ce qui en suivrait si l'on pourrait faire des remarques à ton égard. A.P.S. je ne m'en souciais pas, puisque l'opinion de la familie quoiqu'on condamnait notre familiarité ne serait pas allé plus loin, mais ici j'ai bien peur de faire quelque chose qui ne serait pas conforme à ce qu'on croit convenable. L'après midi je viendrai faire un tour de cheval avec Mr. G. J'aurai soin de ne pas aller trop loin, afin de pouvoir nour promener après, si le temps le permet. Adieu ma chère, mon Everdine, tu comprends qu'il me tarde de te voir, mais je n'ose pas. Bien tot j'espère que nous serons libres de nous voir et de nous aimer toute la journée, sans avoir à faire aux idées d'autrui. Adieu jusqu' aprés-midi je pense toujours a toi ma petite femme. ton Ed. | |
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[En hiermede sluit deze reeks brieven. Hoe het jonge paar aan geld kwam en wanneer Dekker naar Tjanjor reisde, blykt dus niet. Den 10den April trouwden zy daar. Van Tjanjor gingen zy naar Krawang, waar Dekker, volgens den staat van dienst, blz. 14 vorig deel, tot 18 Mei bleef. Ze woonden er in 't huis van den Ass. Resid. Dikkelman. Everdine Huberte van Wynbergen was den 26sten Septr. 1819 te Antwerpen geboren. Zy was dus eenige maanden ouder dan Dekker.] |
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