[25 februari 1870
Brief van Tine aan Stéphanie]
*25 februari 1870
Brief van Tine aan Stéphanie. (Pée: Tine, blz. 87).
La Haye, le 25 Février 70.
Ma toute toute chère,
A la fin des fins je puis te dire que pour le moment il y a un rayon de soleil qui fait que nous resterons encore. Je ne doute pas ou le moment arrivera que je te dise: ‘Chère, je viens.’ Car je puis compter sur toi et ton mari. Pour moi, je crois que tout est différé à quelques mois. Soit! J'ai une demande. Confie moi l'argent pour le voyage encore trois mois. Tu me feras un très grand service. A vive voix je te dirai tout. Tu ne sais pas quel service que vous deux m'avez fait, car cette invitation, l'argent comptant, tout cela a donné une pousse à Dekker. Peut-être il réussira, et alors je vous le dois. Merci, merci pour tout. Oh, ton amitié portera des fruits, non seulement pour moi, mais pour mes enfants. J'apprécie ta généreuse amitié; serre la main de ton mari de ma part. Ecris moi si tu veux me confier l'argent trois mois et alors ou je viendrai ou je te l'enverrai.
Aime moi. Je suis si nerveuse pour le moment; bientôt je t'écrirai amplement. Je t'aime de tout mon coeur. Edou se prépare pour aller à Java. C'est à dire il doit apprendre le hollandais correctement. J'ai beaucoup, beaucoup à te dire un autre jour. Mon coeur est plein de toi, et de ton mari si généreux. Adieu, ma chère. Je souffre que nous ne nous verrons pas de si tôt, mais patience. Je sais, que j'ai bonne espérance. Ton amie
Everdine.