[25 januari 1868
Brief van Tine aan Stéphanie]
*25 januari 1868
Brief van Tine aan Stéphanie. (Pée: Tine, blz. 61-62.)
Milan, le 25 Janvier 68.
Ma chère, ma très chère, comme j'aimerais de parler avec toi. Dekker a eu des désastres; des lettres politiques et des lettres avec de l'argent ont été interceptées. Il a eu beaucoup d'ennui et de soucis, mais après tout, il a beaucoup d'espoir. Il pense d'aller à la Haye en quelques jours; il me prie de me soigner, ‘car il faut te fortifier pour être en état de faire le voyage, j'espère, j'espère bientôt.’ Il fait des châteaux en Espagne plein de courage et fou pour être en famille, et avec tout cela, il a tant à écrire, à penser et à agir. Il écrit: ‘Je te soignerai comme une enfant; tu auras encore de beaux jours. L'amour le plus sincère ne te manquera pas.’ Ici tout est misère. Monsieur Le Comte a lu le journal officiel del Regno, mais il n'a rien trouvé qui pourrait lui convenir. Il croyait qu'à Florence on pourrait savoir les places vacantes et alors lui il s'empresserait d'en solliciter. Nous avons eu des jours très désagréables. La saisie n'a pas encore eu lieu, peut-être on pourra arranger les affaires, mais en attendant aucun meuble ne peut bouger. La portière a reçu l'ordre de ne rien laisser passer. Monsieur Le Comte dit que les étrangers ne courent aucun risque, mais moi je ne suis pas sûre du tout. Enfin peut-être tout sera arrangé.
Edouard et Non se portent à merveille. Ils te saluent affectueusement.
Je languis d'avoir une chambre à moi, de pouvoir lire et me reposer quand je voudrai. J'ai eu un élan de générosité qui n'aboutit à rien, car je n'ai rien pu faire d'utile.