Oeuvres complètes. Tome XXII. Supplément à la correspondance. Varia. Biographie. Catalogue de vente
(1950)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekend
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§ 11. La vie de famille à la Haye.Après le séjour à Breda, d'ailleurs interrompu par les vacances, donc depuis le mois d'août de 1649, Christiaan vécut à la Haye chez son père avec ses frères, sa soeur et la cousine Catharina Suerius. Le plus jeune - et en même temps le plus long - des frères, Philips, ne nous intéresse guère puisqu'il décéda déjà en 1657Ga naar voetnoot1) et que, sachant peu de lui, nous ne pouvons le mentionner qu'en passant. Né en 1633 il se rendit à Leiden pour faire des études en octobre 1651 d'après le ‘Dagboek’ de son pèreGa naar voetnoot2) mais sans se faire inscrire à l'Université: son nom ne se trouve pas dans l' ‘Album Studiosorum 1575-1875’. D'après Langedijk il étudia aussi à BredaGa naar voetnoot3): ce ne furent toutefois que des études préparatoires antérieures à celles de LeidenGa naar voetnoot4). Notre T. I contient deux lettres de lui à Christiaan respectivement de Danzig et de MarienburgGa naar voetnoot1); à Danzig il visita Hevelius, e.a. pour lui donner une lettre de Christiaan qui l'y appelle ‘mathematum rudisGa naar voetnoot5)’ et ajoute que son frère ne serait pas en état de comprendre sufsisamment ce que Hevelius pourrait lui raconter sur ses lunettes à longue vue. Philips lui-même croit du moins pouvoir dire avec assurance que celles de Christiaan et Constantyn frère sont beaucoup meilleuresGa naar voetnoot6). Ce qui se rapporte ici aux années 1656 et 1657 doit être considéré comme une parenthèse; car nous n'en sommes encore qu'aux années qui précèdent le premier voyage en France de Christiaan, celui de 1655. Bien entendu: la vie de famille à la Haye fut environ la même après qu'avant ce voyage, et même après la disparition de Philips. | |
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Nous avons déjà entendu l'éloge du thé par le père ConstantynGa naar voetnoot7). Ailleurs il dit ne pas aimer le vin et l'apprécier seulement dans le cas de conférences diplomatiquesGa naar voetnoot8). Christiaan lui aussi n'en fut pas grand amateurGa naar voetnoot9) quoiqu'à l'occasion il ne le dédaignât pasGa naar voetnoot10). Sans doute, à la maison du Plein, on buvait de la bière à bien des repasGa naar voetnoot11). Il n'est jamais fait mention de tabac; fort probablement les Huygens ne fumaient pasGa naar voetnoot12). Ordinairement on vivait sans doute sobrement. Mais quand il y avait des hôtes il y avait moyen de servir des repas soignés. Et dans les grandes occasions on déployait un véritable luxe: à l'occasion du mariage de la soeur Susanne à Ph. Doublet en 1660 - nous demandons pardon de franchir de nouveau la limite 1655 - il y eut un grand nombre d'invités et du gibier en abondanceGa naar voetnoot13). Quant aux jeux, il y avait un billardGa naar voetnoot14) et à Hofwijck on jouait aux quillesGa naar voetnoot15). Il n'est jamais parlé en ce temps, si nous voyons bien, de jeux de cartes ou de jeux de hasard. Il est vrai que le billard et les quilles ne sont aussi mentionnés qu'incidemment. Nous croyons cependant pouvoir affirmer que l'intérêt que Christiaan Huygens prendra bientôt aux jeux de hasard était de nature purement théorique. Il peut sans doute y avoir eu plusieurs jeux de diverses natures où les dames prenaient partGa naar voetnoot16). Mais le divertissement par excellence, croyons-nous, c'était la | |
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musique. Puis on lisait sans doute beaucoup le soir, et les dames, si elles ne voulaient pas regarder des gravuresGa naar voetnoot17), brodaient ou exécutaient d'autres oeuvres artistiquesGa naar voetnoot18). La lumière des chandelles nous aurait peut-être paru insuffisante, mais en ce temps elle contentait tout-le-mondeGa naar voetnoot19). Outre les promenades à pied il y avait celles en voiture: il est souvent question de voitures dans la correspondance. Pour les visites en ville elles n'étaient pas toujours nécessaires, mais il en fallait absolument pour les excursions plus considérables à moins qu'on ne pût aller à cheval ou se transporter par voie d'eau. - Il ne convenait pas à des jeunes gens de bonne famille de toujours rester dans leur petite patrie. Voyez ce qui a été dit plus haut sur Philips. Le voyage de 1649 de Christiaan en Danemarck a été mentionné à la p. 6 qui précèdeGa naar voetnoot20). En novembre de la même année Constantyn frère se rendit à GenèveGa naar voetnoot21) où il séjourna jusqu'en avril 1650, pour visiter ensuite Rome, Venise et de nouveau Paris, d'où il ne revint qu'en octobre. En décembre 1651 Lodewijk fit le voyage de Londres; comme Christiaan, et plus tard Philips, il était attaché à une ambassade. L'instruction du père Constantyn à Lodewijk a été conservée; il doit y avoir eu d'autres instructions du même genre pour ses autres fils; c'est pourquoi nous croyons utile de reproduire celle-ci. | |
Instruction d'un pere à son fils.Mon fils Ludovicq passant en Angleterre se souviendra, que ce n'est pas pour se divertir que je luy laisse faire ce voyage, mais pour apprendre et revenir plus sçavant qu'il ne part d'icy, et ce en moins de temps que ne fait la jeusnesse ordinaire de ce | |
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païs, qui s'amuse à des sottises, au lieu d'estudier ce qui la peut rendre capable du service de sa patrie. Il mettra donc peine à sçavoir promptement et exactement la langue du Païs où il va, et pour cet effect esquivera la conversation Flamende, et s'intriguera dans l'Angloise tant qu'il luy sera possible, et que l'obligation qu'il a au service de Messieurs les Ambassadeurs pourra aucunement permettre. Envers ces dits Ambassadeurs il se comportera aveq respect et modestie, et s'offrira gayment au service qu'ils pourroyent demander de luy. Parmi les jeunes gens de leur suitte, qui ne vivront pas tousiours sans noise ny débat, il se gardera de prendre jamais aucun party: au contraire en faisant bon visage, et de bon coeur, aux uns et aux autres, fuira la part qu'on voudra luy faire prendre dans leur demeslez, et en ce faisant se trouvera l'amy général de tous, et l'arbitre souvent de leur différents. Se gardera sur tout de ceux qui portent les moindres marques d'impieté, d'yvrognerie ou d'autre sorte de desbauche, en faisant tousiours paroistre dans son aversion au mal, de quelle maison il sort, et que c'est de la nourriture qu'il y a reçeue au pris de la dissolution qui règne en d'autres. Entreprendra par tout les plus honnestes gens et prouffitera de leur entretien, en sorte qu'en ces temps escarbillats et dangereux il ne semble point qu'il fasse l'espion ou l'inquisiteur, à quoy il doibt avoir esgard avec beaucoup de précaution, sans jamais lascher aucune parole qui tende à blasmer ou contreroller le Gouvernement qui est sur pied, soubs la Providence de Dieu. Quand les Ambassadeurs seront accompagnez jusqu'au Temple Flamen, il taschera d'en gaigner un Anglois, pour tousiours se haster de bien sçavoir la langue, et plus viste que d'autres, par ce que, peut estre, je le rappelleray plus tost que d'aucuns ne seront rappellez. Pour se bien et promptement instruire en la langue, la conversation des dames luy fera grand bien; et comme l'on y est civil aux estrangers, en telles compagnies il se comportera comme tel qu'il est né et élevé. Particulièrement il se fera informer par les femmes de toutes sortes de minutez, dont les dictionnaires ne font aucune mention, qui est un avantage que la plus part néglige mal à propos. A toutes les dépeches que feront les Ambassadeurs qui sera de sepmaine à autre, il joindra quelque mot de lettre, pour me tenir informé de l'estat de sa santé, et de ce qui se passe au pays, ce qu'il débitera discrettement, et sans que personne en soit choquée si les lettres s'esgaroyent. Apres s'être un peu rendu la langue familière il taschera d'avoir permission de veoir l'Academie d'Oxford, qui est en beau païs, au contraire de celle de Cambridge; et associé d'un amy ou deux pour le plus, y fera un voyage de sept ou huict jours, qui est tout ce qu'il faut. Pour les Maisons Royales, qui désormais sont en mauvais estat, il les pourra voir, | |
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par intervalles: la plus esloignée n'estant qu'à 18 miles de Londres et toutes les autres fort proches. De tout ce qu'il verra et apprendra il en tiendra journal et mémoire encor plus amplement que n'a fait son frère en Italie, qui a plus soigneusement marqué des choses extérieures que celles d'estat et autres de plus d'importanceGa naar voetnoot22). Tiendra finalement un compte exact et sans interruption de la dépense qu'il sera obligé de faire pour à son retour me pouvoir informer de ce que sera devenu son argent. De ce qui me peut estre eschappé dans la haste où j'escris ce mémoire, je m'en remets à sa prudence et au bon naturel qui a tousiours paru en luy, priant Dieu, lequel je m'asseure qu'il aura partout devant les yeux, de me le ramener en parfaicte santé et avec les avantages que je me promets de sa diligence. A la Haye ce 2me Décemb. 1651.
En mai 1652 Christiaan assista, avec son père, à un mariage princier à ClèvesGa naar voetnoot23).
Les conversations du père Constantyn avec ses fils roulaient, les chapitres précédents en font foi, sur d'autres choses encore que les questions sociales et morales et les affaires d'état. Il est vrai qu'il destinait ses fils à une carrière comparable à la sienne: il fallait servir l'étatGa naar voetnoot24). La position de son fils aînéGa naar voetnoot25) ne lui semblait pas encore suffisante. Mais il y avait un obstacle à son avancement, c'est que le parti des régents ne favorisait pas ceux qui étaient liés en premier lieu avec la maison d'Orange. En 1654 ce frère ne put même obtenir de faire partie d'une ambassade en Suisse et en Savoye ce qu'il considéra comme un ‘grand affront’Ga naar voetnoot26). Les trois frères - ou plutôt les quatre frères - restèrent donc à la charge de leur père à qui heureusement les moyens ne manquaient pas. Et ils eurent le temps de s'occuper de ce qui les intéressait et de ce qui intéressait aussi leur père en dehors des affaires d'état proprement dites. Or, l'optique et la question des longitudes n'avaient cessé de préoccuper Constantyn depuis bien des années. Quelques semaines après la naissance de Christiaan, le 1 juillet 1629, il avait écrit à Golius une lettre sur les ouvrages de Scheiner (e.a. sur le ‘sol ellipticus’, comparez les p. 457 et 549 de notre T. XVII) et sur les mérites que s'attri- | |
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buait feu W. Snellius en matière de réfractionGa naar voetnoot27). Ce ne fut qu'en 1632, soit dit en passant, que Golius trouva ‘Snelliana plurima, quae ambiguitatem et scrupulum exemerunt omnem’ lui faisant voir que Snellius avait découvert la célèbre loi indépendamment de DescartesGa naar voetnoot28). Dès 1612 Constantyn avait, vu l'état de ses yeux, dû faire usage de lunettes; les questions pratiques et théoriques qui s'y rattachent n'avaient cessé de le hanter. Il comprenait qu'il fallait, pour expliquer l'effet utile des lunettes, et des instruments optiques en général, connaître la loi de la réfraction: ‘hallucinamur hactenus ea parte matheseos maxime, quae de visione est, et frustra quis pervadere has tenebras tentet, cui refractionum ratio absolutissime non constet’Ga naar voetnoot27). Il n'était nullement disposé à se contenter du savoir empirique de Drebbel qui lui avait e.a., nous l'avons dit plus haut, fait connaître en 1621 ou 1622 le microscope composé peut-être inventé par lui-même. D'autre part, même en l'absence d'une explication théorique, le microscope était intéressant parce qu'il faisait voir pour ainsi dire un monde tout nouveau, vue bien capable à son avis de confirmer notre foi en la puissance et sagesse infinies du Créateur et en même temps à bien nous faire fentir que notre jugement sur la grandeur des objets n'a pas de valeur absolue: ‘Infinitam Creatoris Dei sapientiam ac potentiam venerari nullâ re magis adigamur, quam si, satiati obviis cuique hactenus naturae miraculis, quorum, ut fit, frequenti usu ac familiaritate stupor intepuit, in alterum hunc naturae thesaurum immissis in minimis quibusque ac despectissimis eandem opificis industriam, parem ubique et ineffabilem maiestatem offendamus, si non aliud hoc sane edocti, quae magnitudinis rerum vulgo aestimatio est, fluxam, futilem et insanam esse’Ga naar voetnoot29). Ce passage fait suite à la description succincte du microscope de Drebbel. Et ici nous constatons que Constantyn connaissait les oeuvres d'Aristote: il cite en marge un endroit du traité De Partibus AnimaliumGa naar voetnoot30): Δεῖ μὴ δυσχεραίνειν παιδιϰῶς τὴν περὶ τῶν ἀτιμοτέρων ζώων ἐπίσϰεψιν. ἐνπᾶσιγὰρ τοῖς φυσιϰοῖς ἔνεστιτι ϑαυμαστόν. C.à.d. ‘Il ne faut pas être puérilement dégoûté de la considération des êtres vivants moins estimés: dans tous les objets physiques il y a quelque chose d'admirable’. A propos du télescope nous mentionnons qu'il en avait acheté un de Drebbel dans sa jeunesse. Il se trouvaît sans doute dans le cabinet de curiosités et d'oeuvres d'art - le ‘musaeum’Ga naar voetnoot31) - vanté e.a. par Colvius lui-même grand collectionneurGa naar voetnoot32). La lettre de Constantyn de 1635 à HortensiusGa naar voetnoot33) commence comme suit: ‘Grandi | |
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gaudio perculere, vir doctissime, qui in re dioptrica, nobilissima parte matheseos, serio te versari nunciavere, et jam omni scopulo superato eo provectum esse, ut polliceri tubum coeperis, quo ad intervallum justi milliarii vulgatae scripturae notas assecuturi simus’ etc., lettre où, comme déjà auparavant, il parle du ‘inventor primus telescopij’ qui, selon lui - comme suivant DescartesGa naar voetnoot34) - fut Jacob MetiusGa naar voetnoot35). Constantyn s'y appelle ‘hominem sane ignarum, sed totius opticae ardentissimum amantem’. Cet amour de l'optique s'était manifesté surtout dans la peine qu'il avait prise pour faire exécuter la lentille hyperbolique dont Descartes espérait des merveilles et en général dans son intérét pour Descartes opticien et pour la publication du ‘Discours de la méthode’ et des Appendices. Ce sont choses trop connues pour qu'il soit nécessaire d'entrer ici dans les détails. Quant au problème des longitudes, comment le père Constantyn eût-il pu taire à ses fils que déjà en 1636 il s'était intéressé, avec Laurens Reael, à la proposition de Galilée de faire servir les occultations des satellites de Jupiter à la détermination des longitudes sur mer? 12 nov. 1635. Ad L. Realium cum Galilaei nova sidera, et ex ijs modum definiendae longitudinis ordd. exhiberet. Despiciat coecum Galilaei sidera vulgus.
Ad populum phaleras: paucis lectoribus Ille
Gaudebit, quibus inculces, experte Reali,
Nil Ursâ praestante vago per caerula nautae
Quam pulchrum est digito monstrari, et dicier, Heic es.
c.à.d.: ‘À L. Reael, lorsqu'il montra aux États les nouveaux astres de Galilée et la méthode d'en déduire la longitude: Puisse le peuple ignorant mépriser les astres de Galilée et se contenter de l'apparence. Galilée n'aura qu'un petit nombre de lecteurs. Vous, Reael, homme expérimenté, pourrez leur apprendre combien il est beau - alors que l'Ours n'est d'aucune utilité pour le marin en plein océan - qu'on peut indiquer l'endroit du doigt et dire: tu es ici’. | |
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Bientôt il fut intimement mêlé à la correspondance de la commission chargée de conférer avec Galilée sur ce sujet. Or, envisager la question des longitudes, c'est aussi envisager celle de la mesure exacte du temps. Il est vrai que la commission ne s'est jamais rendue chez Galilée, mais le problème était posé. Voyez la p. 516 du T. XVIII sur le manuscrit ‘Middel om Oost en West te vinden’. C'était aussi à l'amélioration des cartes par une meilleure détermination des distances sur terre, à la réforme de la géographie en général, que Constantyn s'intéressaitGa naar voetnoot36). D'autre part il manifestait depuis longtemps une certaine préférence pour le rationalisme - nous ne disons pas pour le rationalisme de Descartes, puisque le passage que nous citons est antérieur à l'année 1632 où ils firent connaissance - disant bien vouloir connaître les ‘causarum causae’Ga naar voetnoot37), apparemment sans avoir peur de la regressio ad infinitum. En 1638 il avait écrit à DescartesGa naar voetnoot38) espérer voir ses ‘Mechaniques achevez de tout point, ceste jolie estude..que vous aurez illustré le premier..sorti de l'embarassante obscurité des Italiens’; nous ne pensons pas qu'il songe ici à Galilée qu'il ne nomme pas: il ne mentionne d'autre auteur italien que Campanella. Y avait-il dans son esprit quelque lien logique entre sa croyance aux lois de la nature et sa foi biblique? Nous ne le pensons pas. Ses conversations avec ses fils n'ont pas, que nous sachions, roulé sur ce sujet dont sa correspondance ne traite pas. Souvent il s'exprime dans ses lettres, suivant l'habitude du temps, comme si tel événement important était dû à une action directe de Dieu: on l'a vu p.e. à la p. 105 qui précède à propos des victoires de l'amiral de Ruyter, également fervent croyantGa naar voetnoot39). Mais il lui arrive aussi d'écrire que telle chose se passera si Dijs placetGa naar voetnoot40). Dans cet ordre d'idées nous croyons encore devoir citer un petit poème de 1632 sur le télescope: Qui dira si le Tentateur
N'auoit l'usage de ce verre,
Des lors qu'il monstra au Seigneur
Tous les Royaumes de la Terre?
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Nous pensons qu'il n'aurait pas pu écrire ces lignes s'il avait tenu pour un événement historique l'entrevue du Diable et du Christ sur la montagne fort haute dont parlent les Evangélistes, c.à.d. s'il avait cru à la vérité littérale de tous les récits bibliques. Ce que nous pouvons affirmer avec certitude c'est qu'il n'a jamais eu aucune sympathie pour la magie ou l'astrologieGa naar voetnoot41). Sur ce point Christiaan est entièrement d'accord avec lui. |
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