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Oeuvres complètes. Tome XXI. Cosmologie (1944)

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Editeur

J.A. Volgraff



Genre

non-fictie

Subgenre

verzameld werk
non-fictie/natuurwetenschappen/sterrenkunde


In samenwerking met:

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© zie Auteursrecht en gebruiksvoorwaarden.

Oeuvres complètes. Tome XXI. Cosmologie

(1944)–Christiaan Huygens–rechtenstatus Auteursrecht onbekend

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Réflexions sur la probabilité de nos conclusions et discussion de la question de l'existence d'êtres vivants sur les autres planètes.

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[p. 531]

Avertissement.

Descartes désireux, non moins que PlatonGa naar voetnoot1), de nous libérer du scepticisme - mais voyez cependant sur Descartes les p. 17 et 67 du T. XX - proclamait la possibilité pour l'esprit humain d'atteindre la certitude. Il la cherchait (bien entendu: en considérant Dieu comme la ‘fons omnis veritatis’; voyez le § 7 de la p. 525 qui précède) dans la ‘perceptio clara ac distincta’Ga naar voetnoot2) mentionnée par Huygens dans la Pièce I qui suit.

Aucun philosophe, croyons-nous, n'a nié que si la perception claire et distincte est possible à l'entendement humain, ce n'est pas en dernier lieu dans la considération des grandeurs ou des nombres qu'elle se fait jour. Or, Huygens admet la valeur universelle de la géométrie euclidienne: voyez le § 7 de la Pièce III d'après lequel les ‘veritates geometriae’ sunt ab aeterno, ainsi que le § 23 de la Pièce II enseignant que la ‘geometria ubique [c.à.d. pour les habitants d'autres corps célestes aussi bien que pournous] eadem est necessario’. Et plus généralement (note 8 de la p. 545): ‘mathesis necessario eadem’. On ne peut donc le taxer de scepticisme, quoiqu'il appelle ‘fort

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obscure’ l'‘idee’ de Descartes que Dieu serait la ‘fons omnis veritatis’Ga naar voetnoot3). Ce qui lui donne son sentiment de certitude, c'est apparemment l'expérience quotidienne. Si dans la Pièce I il dit, à propos de la ‘probatio ex verisimili’, ‘omnia fere [N.B.] huc reduci. forsan [N.B.] et mathematicorum demonstrationes’, c'est qu'il admet la possibilité, quoique la probabilité en soit bien petite et peut-être nulle, que l'on se soit toujours trompé dans le cours de chaque démonstration; mais même s'il en était ainsi, il n'en demeurerait pas moins vrai suivant lui que nous pouvons affirmer que les veritates geometriae sunt ab aeterno, la géométrie étant partout ‘ijsdem principijs fundata’Ga naar voetnoot4). Il n'y a, suivant lui, de l'incertitude, peut-être, que dans les raisonnements des géomètresGa naar voetnoot5).

Les Pièces I-IV qui suivent occupent les f. 35-43 du Manuscrit G; c'est à la p. 47 v du même Manuscrit que se trouve la Pièce du T. XX que nous avons intitulée ‘Le corps, la surface, la ligne, le point’Ga naar voetnoot6). Tant dans le T. XVIIIGa naar voetnoot7) que dans le T. XXGa naar voetnoot8) nous avons déjà dit que pour Huygens la parfaite conformité de la géomètrie euclidienne avec la nature des choses visibles et tangibles ou simplement visibles - et aussi des corps qui échappent à notre observation par leur petitesseGa naar voetnoot9), lesquelles il se figure à l'image des objets tangibles - est apparemment hors de douteGa naar voetnoot10). Dans le Cosmotheoros de 1694 il affirmera de nouveau - p. 749 - que la géométrie ‘prorsus eadem ubique esse debeat’.

Mais le texte de la Pièce I nous apprend qu'il ne reconnaît pas en général le critère de la perception claire et distincte vu qu'on peut se tromper dans une chose tout en étant persuadé d'y voir clair. Généralement nos jugements ne sont donc que plus ou moins probables et c'est le bon sens, bien inégalement réparti entre les hommes, qui doit nous guider dans l'évaluation du degré de probabilité de chacun d'eux.

Dans sa lettre de 1673 à Pierre PerraultGa naar voetnoot11) il disait déjà ne pas croire ‘que nous

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scachions rien très certainement mais tout vraisemblablement, et qu'il y a des degrez de vraisemblance qui sont fort differents’Ga naar voetnoot12).

Dans leur intéressante biographie de Huygens de 1938Ga naar voetnoot13) les époux RomeinGa naar voetnoot14) pensent devoir attacher tant de prix à cette thèse que dans le titre même ils le désignent par ‘Christiaen Huygens, de Ontdekker der Waarschijnlijkheid’, c.à.d. ‘le découvreur de la probabilité’. - Le probabilisme n'a-t-il pourtant pas existé depuis l'antiquité grecque comme une doctrine intermédiaire entre le dogmatisme et le scepticisme, et peut-on admettre que Huygens, qui connaissait si bien CicéronGa naar voetnoot15), l'ait ignoré?Ga naar voetnoot16)

Voyez aussi sur ce sujet la fin du présent Avertissement ainsi que la fin de l'Appendice II qui suit.

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La question de savoir si les corps célestes autres que la terre, hébergent des êtres vivants, est ancienneGa naar voetnoot17). Il avait été parlé en passant d'hommes saturniens observant les phénomènes célestes dans la dispute de 1660 de Huygens avec Fabri et Divini; ces derniers jugeaient apparemment absurde l'idée de leur existenceGa naar voetnoot18); Huygens, lui, prenait la chose au sérieux et invoquait, sans tâcher d'approfondir la question en ce moment, l'opinion ‘des philosophes’Ga naar voetnoot19). Ce passage fait déjà prévoir que tôt ou tard il reviendrait sur le sujet.

 

C'est bien dans des Pièces telles que celles qui nous occupent qu'il convenait de dire que, la perception claire et distincte faisant manifestement défaut, il fallait s'en tenir à la probabilité.

Or, la grandeur de la probabilité étant ici indéterminable, il fallait prévoir une grande diversité d'opinions parmi les lecteurs. Huygens récuse à bon droit l'opinion de quiconque n'entend rien à l'astronomie.

 

L'improbabilité de la thèse que parmi tous les corps célestes un seul, la terre, serait habité lui paraît extrêmement grande.

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On peut souscrire à cette opinion, et même admettre, pour nous servir de l'expression de Huygens au § 3 de la Pièce II, que les autres planètes de notre système solaire ne sont pas ‘aeternae damnati inertiae ac sterilitati’ sans toutefois juger aussi grande que lui la probabilité d'habitants raisonnables actuellement existants sur elles. Huygens n'avait encore, et ne pouvait avoir, aucune idée précise du grand âge de la terre et du temps relativement court - quoique ce temps soit encore énormément supérieur à l'espace mosaïque de 6000 ans mentionné à la p. 513 qui précède - qui s'est écoulé depuis l'apparition de l'homo sapiens. Rien ne semble désormais rendre fort probable que les autres planètes aient évolué de la même manière que la nôtre et qu'on pourrait y rencontrer des êtres comparables en intelligence et en manière de vivre avec nous-mêmes. Huygens admet, il est vrai, la possibilité de leur supériorité (§§ 4 et 23 de la Pièce II) mais non pas, semble-t-il, en vertu d'une plus longue évolution.

L'idée de l'évolution lui fait-elle donc défaut? Non pas entièrement. Au § 9 de la Pièce III il dit se figurer que la formation tant des ‘animalia’ (parmi lesquels les hommes) que des ‘arbores’ a pu avoir lieu par un certain progressus. La ‘ratio’ de cette formation nous est inconnue et inintelligible (au § 5 il affirme que jamais on n'y verra clair). Il croit pourtant pouvoir la désigner par le terme ‘Dei opus’, tout en ajoutant que dans l'invention de tant de formes diverses ‘sibi placuisse videtur natura’. Mais le fait qu'il lui paraît presque hors de doute que la terre a été faite pour les hommes (‘hominum collocandorum gratia’) montre qu'il se la représente probablement - comparez la note 10 de la p. 514 qui précède - comme habitée par des hommes bientôt après sa création (il est vrai qu'il écrit: ‘animantium hominumque collocandorum gratia’). En se plaçant à ce point de vue, et en admettant que toutes les planètes ont pu être créées vers la même époqueGa naar voetnoot20), on peut en effet juger assez grande la probabilité de l'existence sur les autres planètes d'êtres intelligents comparables à nous-mêmes.

 

L'adoption du point de vue téléologique - qui est celui de CicéronGa naar voetnoot21) non moins que celui d'AristoteGa naar voetnoot22), quoique pour ce dernier le problème de la finalité ne se pose

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pas au sujet de la création de la terre on du monde en général puisqu'il les juge éternels; comparez la note 12 de la p. 557 - conduit aussi naturellement à supposer les autres étoiles entourées de planètes, comme se le figurait Giordano Bruno, et cellesci appareillées d'une façon comparable à celle de la terre, quoique sans doute néanmoins fort diverse.

 

Nous considérons comme un grand mérite de Huygens d'avoir discuté sérieusement la question de l'existence d'êtres organiques ailleurs que sur la terre.

‘Mirabuntur aliqui’, dit-il à la p. 127 des Chartae astronomicae, ‘serio haec tractari. Non possum aliter. Nec decet in maximis naturae deique operibus joco et argutijs et risu agere’.

 

Dans le § 9 déjà nommé il se déclare adversaire de la doctrine de la génération spontanée, estimant qu'il est ‘satis perspectum .. et experimentis compertum omnia ex semine nasci’.

 

Pour ce qui est de ses opinions générales nous notons encore qu'en fait d'éthique il se montre (§ 14 de la Pièce II) plutôt épicurien que stoïcien. Voyez encore sur ce sujet l'Appendice III qui suit, et consultez surtout la p. 747 du ‘Cosmotheoros’.

 

Sa conviction que les mouvements des corps célestes se soutiennent d'eux-mêmes (§ 1 de la Pièce III) le conduit à borner à l'époque de la création l'action du ‘potens opifex’ auquel ils doivent leur existence, ce qui nous paraît conforme à la doctrine qu'on est convenu de désigner par le mot déisme; ou plutôt, cette désignation serait applicable si Huygens avait soutenu généralement pour le monde entier ce qu'il ne dit que pour la terre et les corps célestes voisins: ailleurs, la création n'étant pas nécessairement terminée, l'action de Dieu peut fort bien, suivant lui, être encore aujourd'hui une action directe.

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[p. 537]

Entre les §§ 5 et 6 de la Pièce III sont intercalées une série de citations des Dialogues de Fr. la Mothele Vayer [1588-1672]Ga naar voetnoot23) dont, d'après le Journal de Voyage, Huygens avait fait la connaissance personnelle à Paris en 1660. Dans cet ouvrage l'auteur s'efforce de démontrer le bien-fondé du scepticisme, qui est aussi pour lui la base de la doctrine chrétienneGa naar voetnoot24). Nous publions les citations de Huygens dans l'Appendice I qui suit quoique quelques-unes d'entre elles - se rapportant à la question de l'immortalité de l'âme - se rattachent plutôt à la Pièce précédente ‘De morte’, et que quelques autres n'aient avec les Pièces de Huygens aucun rapport direct.

Le probabilisme de Carnéade et de Cicéron, dont traite la note 15 de la p. 533 qui précède, et que la Mothe le Vayer juge si voisin du scepticisme, est souvent mentionné dans les dialogues; l'auteur cite p.e. en tête du Dialogue ‘De l'ignorance louable’ le passage suivant du premier livre des ‘Tusculanae quaestiones’ [ou ‘disputationes’] de Cicéron: ‘Ut potero explicabo, nec tamen quasi Pythius Apollo certa ut sint et fixa quae dixero, sed ut homunculus unus e multis, probabilia conjecturâ sequens, ultra enim quo progrediar, quam ut verisimilia videam, non habeo. Certa dicent ii, qui et percipi ea posse dicunt, et sapientes esse prositentur’.

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[p. 538]

Parmi les citations de l'Appendice I il y en a une qui se rapporte à la question du ‘progressus’ qui suivant Huygens a pu avoir eu lieu dans la création des espèces animales et de l'homme. A cette citation tirée des écrits du Père Paolo, c.à.d. du savant théologien Pietro SarpiGa naar voetnoot25), qui s'était imaginé que le genre humain pouvait être originaire de quelques tritons et femmes marines, Huygens ajoute, sceptiquement: ‘Mais d'ou est ce qu'il pensoit que ceuxcy fussent venus?’

voetnoot1)
Voyez sur Platon la note 15 de la p. 533 ainsi que la p. 566 qui suivent.
voetnoot2)
‘Discours de la Methode’. Deuxième Partie: ‘Le premier [précepte de la logique] était [pour moi] de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute’.
voetnoot3)
P. 526.
voetnoot4)
§ 12 de la p. 547 qui suit.
voetnoot5)
Consultez sur ce sujet (les raisonnements des géomètres) la lettre à P. Perrault que nous citons un peu plus loin.
voetnoot6)
T. XX, p. 190.
voetnoot7)
P. 31.
voetnoot8)
P. 180.
voetnoot9)
Voyez sur les atomes la p. 498 ainsi que la note 6 de la p. 381 qui précèdent.
voetnoot10)
Consultez cependant aussi la note g de Huygens, de septembre 1692, à la p. 321 du T. X.
voetnoot11)
T. VII, p. 298.
voetnoot12)
On peut comparer avec la suite de la lettre à P. Perrault ce que Huygens écrivait déjà en 1669 dans un brouillon de sa Pièce sur la coagulation (T. XIX, p. 327): Il est malaisè de deviner la cause de quelque effect particulier de la nature par les experiences qu'on a faites en cette matiere, parce que c'est la mesme chose que de vouloir dechifrer un escrit qui ne consisteroit qu'en une ou deux paroles ce qui est infiniment difficile, mais quand on a toute une lettre escrite du mesme chifre il y a beaucoup plus de facilitè, et il est de mesme dans la physique, la quantité des experiences en toutes sortes de matieres donnent lieu a faire des hypotheses (Chartae mechanicae, f. 80 v). Voyez aussi ce que Huygens dit en 1690 sur ‘la vraisemblance’ dans la Préface du ‘Traité de la Lumière’ (T. XIX, p. 454). Et comparez la note 28 de la p. 497 qui précède ainsi que le § 19 de la p. 354.
voetnoot13)
Jan Romein en Annie Romein ‘Erflaters van onze beschaving, Nederlandse gestalten uit zes eeuwen’ (Querido, Amsterdam), T. II, p. 254-289.
voetnoot14)
Il est vrai que les époux Romein - ou plutôt M.me Romein, car c'est elle qui a écrit cette biographie - ne connaissaient pas encore la présente Pièce I; mais, outre la lettre à P. Perrault, le passage du ‘Cosmotheoros’ qui se rapporte à ce sujet - voyez la p. 689 qui suit - leur était évidemment connu.
voetnoot15)
Nous lisons dans le cap. 4 du Lib. II des ‘Tusculanae disputationes’ de Cicéron - on a vu, à la p. 512 qui précède, que Huygens les cite -: ‘Nec vero Pythagoras nominis solum [philosophiae] inventor, sed rerum etiam ipsarum amplificator fuit .. Sed ab antiqua philosophia usque ad Socratem, qui Archelaum, Anaxagorae discipulum audierat, numeri motusque tractabantur et unde omnia orerentur quove reciderent, studioseque ab is siderum magnitudines intervalla cursus anquirebantur et cuncta caelestia. Socrates autem primus philosophiam devocavit e coelo et in urbibus conlocavit et in domus etiam introduxit et coëgit de vita et moribus rebusque bonis et malis quaerere cujus multiplex ratio disputandi rerumque varietas et ingenii magnitudo Platonis memoria et litteris consecrata [nous observons en passant que Cicéron ne dit pas que plus tard Platon devint plutôt pythagoricien: voyez la note 15 de la p. 553] plura genera effecit dissentientium philosophorum e quibus nos id potissimum consecuti sumus, quo Socratem usum arbitrabamur, ut nostram ipsi sententiam tegeremus, errore alios levaremus et in omni disputatione, quid esset simillimum veri, quaereremus [nous soulignons]. quem morem cum Carneades [souvent cité par Cicéron] acutissime copiosissimeque tenuisset, fecimus et alias saepe et nuper in Tusculano, ut ad eam consuetudinem disputaremus’.
Sur Carnéade E. Zeller (‘Die Philosophie der Griechen in ihrer geschichtlichen Entwicklung dargestellt’. Zw. Aufl. Leipzig, Fues. 1865, 3ter Teil, 1ste Abteilung, Die Nach-aristotelische Philosophie, Erste Hälfte, Die neuere Akademie) parle comme suit: ‘Ein Schüler und Geistesverwandter des Chrysippus hat Karneades [dont les oeuvres sont perdues, ou plutôt qui n'a rien écrit] nicht blos die negative Seite der skeptischen Ansicht nach allen Beziehungen mit einem Scharfsinn ausgeführt der ihm die erste Stelle unter den alten Skeptikern sichert, sondern auch das Positive, was die Skepsis übrig liess, die Lehre von der Wahrscheinlichkeit [ἔμφασις, πιϑανότης] zuerst genauer untersucht, und die Grade und Bedingungen der Wahrscheinlichkeit festgestellt, und er hat durch beides diese ganze Denkweise zu ihrer wissenschaftlichen Vollendung gebracht’. Un exposé des doctrines de Carnéade se trouve e.a. chez Sextus Empiricus dans son ‘Adversus mathematicos’.
Aux jours de Huygens Boyle avait fait de Carnéade le principal interlocuteur (c'était, peuton dire, Boyle lui-même) de son dialogue ‘Chymista scepticus’ de 1661.
voetnoot16)
Voyez d'ailleurs aussi sur le sujet du probabilisme les écrits de N. Cusanus que Huygens connaissait d'après la p. 369 qui précède. Le catalogue de vente de 1695 mentionne (Libri miscellanei in folio 105) les ‘Nicolai de Cusa Cardinalis Opera Basileae 1565’.
voetnoot17)
Voyez, à la p. 795 qui suit, ce qui est dit dans le ‘Cosmotheoros’ sur Xénophane. On peut consulter aussi la note 68 de la p. 369 qui précède ainsi que le § 22 de la Partie II qui suit.
voetnoot18)
T. XV, p. 416-417.
voetnoot19)
T. XV, p. 460-463.
voetnoot20)
Fin du § 6 de la p. 525.
voetnoot21)
Voyez p e. le passage du traité ‘De natura deorum’ que nous avons cité dans la note 10 de la p. 172 qui précède.
voetnoot22)
Voyez sur Aristote et Cicéron la note 46 de la p. 666 qui suit.
voetnoot23)
François de la Mothe le Vayer, membre de l'Académie française depuis 1639, avait été en 1652 précepteur du futur Louis XIV. Il publia sous son propre nom un grand nombre d'écrits, e.a. en 1668, à Paris, le ‘Discours pour montrer que les doutes de la philosophie sceptique sont d'un grand usage dans les sciences’. Mais les ‘Dialogues’ qu'il écrivit vers la fin de sa vie, parurent soi-disant à Francfort, chez J. Savius, sous le titre ‘Cincq dialogues faits à l'imitation des anciens’, par Oratius Tubero, personnage fictif. Nous les citons d'après une édition ultérieure qui porte le millésime MDCCXVI.
Le Catalogue de vente de 1695 des livres de Huygens mentionne les ‘Cinq Dialogues de Tubero’ (Libri miscellanei in duodecimo 302) et l'‘Hexameron Rustique’ (ibid. 240+), autre ouvrage de la Mothe le Vayer, dont il a été question à la p. 8 de notre T. VII. Nous y trouvons aussi les ‘Oeuvres de la Mothe le Vayer, 2 tom. 1 vol. Paris, 1654’ (Libri miscellanei in folio 69) et une autre éditîon en deux volumes de 1662 (ibid. 268). Voyez aussi sur l'édition de 1654 la p. 78 du T. II.
voetnoot24)
Il écrit p.e. dans le ‘Dialogue de la Divinité’ (livre I, p. 414): ‘Faisons donc hardiment profession de l'honorable ignorance de notre bien-aymée Sceptique, puis que c'est elle seule qui peut nous preparer les voyes aux cognoissances relevées de la divinité, & que toutes les autres Sectes philosophiques ne font que nous en esloigner, nous entassant de leurs dogmes, & nous embroüillant l'esprit de leurs maximes scientifiques, au lieu de nous esclaircir, & purifier l'entendement’.
voetnoot25)
Les ouvrages de P. Sarpi (1552-1623) ont e.a. été publiés en 1677 à Venise (chez R. Meietti) en 5 volumes sous le titre ‘Opere del Padre Paolo dell'ordine de'Servi; e theologo della serenissima Republica di Venetia’. Cette édition ne contient pas sa Correspondance citée par la Mothe le Vayer. Le premier volume débute par une biographie de l'auteur. Sarpi n'était pas seulement théologien, mais aussi mathématicien et naturaliste. Il s'occupait e.a. d'anatomie: ‘s'essercitò nell' anatomia di tutte le sorte d'animali’ (p. 42), ceci ‘con isquisitissima osseruatione’ (p. 45). ‘Tutta la sua vita era in trè sole cose occupata, il seruitio di Dio, i studij, le conuersationi’ (p. 77).

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