Oeuvres complètes. Tome XXI. Cosmologie
(1944)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekend
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Mémoires sur la taille de lentilles pour lunettes à longue vue.
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Memorien aengaende het slijpen van glasen tot verrekijckers.
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nier à une autre ligne plus petite, savoir la première ligne ef à partir de a. Le quadruple de cette première ligne constitue la ligne ef suivante; la troisième ef vaut 9 fois la première, la quatrième 16 fois et ainsi de suite suivant les nombres carrés. Retranchant ensuite des lignes eg, supposées longues d'un pouce, les nombres qui expriment la longueur desGa naar voetnoot5) lignes nommées ef, lesquelles sont trop petites pour être prises entre les pointes d'un compas, on a les parties fg; après les avoir portées au moyen d'une règle divisée sur les lignes gg, on tracera par les points ff l'arc aff, et l'on fera la même chose de l'autre côté de la ligne ad. Cette platine ayant été limée de manière à lui donner la forme de la circonférence tracée, il faut ensuite tracer et limer à son image une autre platine concave et les frotter l'une sur l'autre avec de l'émeri jusqu'à ce qu'elles s'emboîtent exactement l'une dans l'autre; à cet effet l'une des deux platines doit être clouée sur une planche. Pour pouvoir fondre les formes il faut fabriquer au tour une forme de bois d'après la platine prénommée, du moins lorsqu'il s'agit de fondre une forme de cuivre assez concave. Car pour fabriquer des écuelles de 20 ou 30 pieds ou davantage, il suffit de faire couper d'une planche plane un cercle de la grandeur et de l'épaisseur désirées. Cependant même dans ce cas on aura besoin des platines pour achever au tour les formes fondues, comme il sera dit plus loinGa naar voetnoot5)Ga naar voetnoot6). Les formes ne peuvent guère être d'un cuivre trop épais. Nous avons constaté qu'une forme d'un demi-pouce d'épaisseur et d'un diamètre de 14 pouces, servant à fabriquer des lentilles de 36 piedsGa naar voetnoot8), avait une épaisseur convenable, étant attachée avec du ciment dur de poix et de cendres sur une pierre ronde de l'épaisseur d'un pouce; ce dont nous parlerons plus loinGa naar voetnoot5)Ga naar voetnoot9). Le diamètre des formes doit être inférieur de peu au triple du diamétre de la lentille qu'on veut taillerGa naar voetnoot10). Nous indiquerons plus loin la mesure exacte des diamètres. Pour fabriquer des lentilles courtes [c.à.d. à petite distance focale] la forme doit avoir des dimensions un peu plus grandes par rapport à la lentille pour permettre aux mains pendant le polissage un mouvement assez ample. | |
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linie, welcke is ef, d'eerste van a af te rekenen, dese 4 mael is voor de volgende ef, en 9 mael genomen is voor de derde ef, en 16 mael voor de vierde en soo voorts volgens de quadraet getallen, als men nu de getallenGa naar voetnoot5) deserGa naar voetnoot5) deeltjes ef, die te kleijn sijn om met de passer gevat te werden, af treckt van eg, die een duijm langh gestelt werden, soo heeft men de deeltjens fg, welcke op een verdeeldt liniael genomen en gestelt op de linie gg, soo sal men door de punten ff den boogh aff trecken en van gelijcken doen aen d'andere sijde van ad. Dese mal sijnde afgevijlt, volgens de getrocken circumferentie, soo moet naer deselve een andere holle mal getrocken en gevijlt werden, en die beijde met ameril in malkander geschuyrt tot dat net in een komen te passen, sijnde daer toe een derselve mallen op een planck gespijckert. Om de schotels te gieten moet men volgens de voors. mall een forme van hout draeijen om de schotel van Coper naer te gieten, indien die eenighsins wat diep hol sal sijn. Want voor schotels van 20, 30 of meer voeten, is het genoegh een rondt van een vlacke planck te doen maecken vande groote en dickte die men begeert, doch de mallen sijn nochtans noodigh tot het draeyen der gegotene schotels, als geseght sal werdenGa naar voetnoot5)Ga naar voetnoot6). De schotels konnen niet licht te dick van Coper wesen. wij hebbenGa naar voetnoot7) bevonden dat eene van ½ duijm dickte en van 14 duym diameter, dienende om glasen van 36 voetGa naar voetnoot8) te maecken, bequaeme sterckte haddeGa naar voetnoot7), sijnde vast geset op een ronde steen van een duijm dickte met harde cement van pick en asse: waer van hier nae noch geseght sal werdenGa naar voetnoot5)Ga naar voetnoot9). De diameter van de schotels behoort te wesen weijnich minder als drijmael den diameter van het glas dat men wil slijpenGa naar voetnoot10). van welcke diameters haer maet hier nae sal geseght werden. In korte glasen moet de schotel naer advenant wat grooter wesen om de handt genoegsame bewegingh in 't slijpen te geven. | |
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La forme ayant été fondue on fera fabriquer, afin de la pouvoir monter sur le tour, une épaisse plaque ronde de cuivre [Fig. 77] d'un diamètre de 3 à 4 pouces pourvue d'une vis s'adaptant à l'axe de cuivre du tour. On attache cette plaque ronde avec de la soudure d'étain à la face postérieure de l'écuelle, laquelle doit en cet endroit avoir été rendue par la lime bien plane et bien parallèle à la circonférence de devant, pour qu' étant placée sur le tour l'écuelle tourne sur elle-même ou peu s'en fautGa naar voetnoot12). Pour tourner maintenant les écuelles d'après la figure requise ou cloue la platine concave sur une planche bien plane, attachée à une tête de bois placée sur le tour devant l'écuelle, le côté concave de la platine se trouvant du côté qui ne regarde pas cette dernière [Fig. 78 et 79]. Tout contre cette platine-là on fait mouvoir la platine convexe, laquelle est attachée avec de petits clous (dont on lime les têtes de manière à les rendre plates, afin qu'ils ne saillissent pas) au côté inférieur d'une planchette dont le mouvement est guidé, outre par la platine convexe, par deux goupilles dont la longueur, pour autant qu'elles sont en saillie, égale son épaisseur. À un côté de la même planchette, qui doit dépasser la platine concave de manière à atteindre à peu près l'écuelle, le ciseauGa naar voetnoot14) avec lequel on veut achever cette dernière, est attaché avec une vis à boisGa naar voetnoot15); on peut, suivant les exigences de l'instant, faire mordre le ciseau sur l'écuelle on bien l'en tenir écarté. Le tranchant doit être placé suivant un diamètre de l'écuelle. Or, pour savoir si la platine concave est parallèle à la surface de l'écuelle montée sur le tour avec la queue susditeGa naar voetnoot17), on laisse toucher, du côté opposé à celui où se trouve le tourneur, l'extrémité du ciseau à un point de cette surface, ensuite, après avoir déplacé le ciseau avec sa planchette jusqu'au côté opposé au précédent, où il se trouve à égale distance du centre, et après avoir tourné l'écuelle de 180o, on regarde si le ciseau touche de nouveau l'écuelle au même point. S'il en est ainsi, c'est bien. Mais s'il en est autrement, on peut y rémédier en modifiant quelque peu à coups deGa naar voetnoot16) | |
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[Fig. 77]
De schotel gegoten sijnde sal men om deselve op de draeybanck te setten doen maecken een stercke kopere schijf [Fig. 77] van 3 a 4 duym diameter met een schroef daer aen die past in de koopere bos van de draeijbanck, dese schijf soudeert men met tin souduer. achter tegen de schotel, die op die plaets wel plat gevijlt moet wesen en parallel met de voorste circumferentie, opdatse recht loope op de draeijbanck of altijdt niet [verre]Ga naar voetnoot11) daer van daenGa naar voetnoot12). Om nu de schotels nae de figuerGa naar voetnoot13) te draeyen, spijckert men de holle mal op een effen planck, vastgemaeckt op een houten hooft dat op de draeybanck voor de schotel staet, de holle sijde van de selve mall staende vande schotel af [Fig. 78 et 79]. Tegens dese mall doet men de bolle mall schuijven, sijnde vast gemaeckt met spijckertjes (die men de hoofden vlack af vijlt om niet uyt te steken) tegen de ondersijde van een planckje, twelck behalven op dese laetste mal noch op 2 pennetjes schuijft die sooveel als dese dickte uytsteeken.[Fig. 78]
Op dit selve planckje 't welck over de holle mal moet heen komen, tot dicht bij de schotel, werdt de beijtel, daer men mede draeijen wil, met een houtschroef van ter sijden vast gemaeckt, en naer eysch van of aen de schotel gebracht. de snee moet in den diameter van de schotel komen. En om te weten of de holle mal parallel leght met de superficie van de schotel die met de voors. steert op de draeybanck staet; so laet men het uijtterste van de beijtel raecken aen een punt van de selve supersicie naer de buytekant nae de sijde van den draeyer, en dan den beijtel verschoven hebbende met sijn planckje tot aen de tegenoverstaende sijde, even veer van 't center, en draeyende de schotel een halve tour om, siet men of de beijtel weder aen 't selfde punct vande schotel raeckt. t welck geschiedende, is het wel. Maer indien niet, soo kan men het helpen met het hooft een weynigh te verkloppen. Maer het is best de holle mal, als die maer aen een zijde is vast gespijckert, te exa- | |
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marteau la position de la têteGa naar voetnoot18). Ce qui vaut le mieux c'est d'examiner de la manière indiquée si la platine concave est bien centrée alors qu'elle n'est encore clouée que d'un seul côté: sinon, on peut mieux la centrer et achever ensuite le clouage. Il faut en tout cas examiner la chose pendant le tournage ce qui se fait sans peine; car si la platine concave n'était pas bien centrée, l'écuelle prendait une forme pointueGa naar voetnoot19) au milieu, soit en saillie soit en creux. Les trous dans les platines où passent les clous doivent être larges et éloignés du côté limé, afin que par l'enfoncement des clous et la dilatation correspondante du cuivre la figure des platines ne soit pas gâtée. La lunette (note 16) ainsi que le tour doivent être forts et rigides, incapables de vaciller, sinon il en résulterait des raies et des inégalités dans la figure de l'écuelle.
L'écuelle ayant été achevée au tour aussi bien que possible, on la sépare de la queue en plaçant cette dernière sur des charbons ardents qui font fondre la soudure. Comme cet achèvement des écuelles au tour, ainsi que la soudure et la fonte finale de cette dernière, donnent beaucoup d'embarras, il importe de savoir qu'on peut obtenir des écuelles plates, ainsi que des écuelles pour de très longues lentilles, savoir de 120 pieds et davantage, sans les fabriquer au tour: après qu'elles ont été fondues, on peut d'abord aplanir leurs surfaces sur la meule dont les tailleurs de pierres se servent pour polir le marbre, et pour rendre ensuite l'écuelle tant soit peu concave, autant qu'il en est besoin, on peut se servir de pierres avec de l'émeri; on prendra d'abord une pierre égale à la moitié de l'écuelle environ, et ensuite une autre presqu' égale à cette dernière, et l'on mesurera la concavité calculée avec un fil de fer sous une règle. Pour frotter et achever ainsi les écuelles avec de l'émeri après qu'elles ont été aplanies à l'aide de la meule ou tournées sur le tour, on commence par les attacher avec du ciment dur de poix et de cendre au disque de pierre qui a l'épaisseur d'un pouce et est presqu' égal en grandeur à la forme; à cet effet on chauffe d'abord la forme pour qu'elle s'unisse plus fortement au disque. Celui-ci est supporté par trois petits pieds faisant corps avec lui et dont la longueur est comparable à la largeur d'un brin de paille. Le disque de pierre reste attaché à la forme, après que celle-ci acquis la figure qu'elle doit avoir; ceci est nécessaire pour maintenir sa rigidité durant le rodage et le polissage: sans ce soutien l'écuelle, quoique reposant sur trois pieds, plierait par l'effet de son propre poids, ce que nous avons constaté par le fait que lorsque nous déplacions ou ôtions les pieds, les lentilles y adhéraient tantôt plus tantôt moins. Il ne faut donc aucunement négliger ce moyen de rendre les écuelles rigides en les tenant fermement attachées; c'est un point fort considérable. | |
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mineren op de voors. manier of die recht staet, konnende anders gerecht werden en dan voort vast gespijckert. Men moet dese proef altemet in 't draeyen eens nemen, 't welcke sonder moeijte geschiet. Want indien de holle mall niet recht en stondt soude
[Fig. 79]
de schotel eenighsins met een puntGa naar voetnoot19) in midden hol of bol werden. De gaten in de mallen daer de spijckertjes doorgaen, moeten ruijm sijn, en niet dicht aen de geslepe kant derselve, op dat door het inslaen der spijckers de figuer van de mallen niet valsch en werde door 't uijtsetten van 't koper. Den bril soo wel als de draeybanck moeten sterck en stijf wesen, sonder te konnen dreunen, alsoo anders slaghen en ongelyckheden in de schotel komen.
De schotel alsoo soo net als mogelijck gedraeijt sijnde, doet men de steert daer af, leggende die op heete koolen, die de soudure doen smelten. Dit draeyen der schotelen, en vast en los souderen, veel moeyten hebbende, soo is te weten dat men vlacke schotels, als mede tot seer langhe glasen van 120 voet of meer kan hebben sonder die te draeijen, doende deselve, naer dat gegoten sijn, vlack slijpen op de steenhouwersmolen, daer sij de marmersteenen op slijpen. Want om de schotel soo weijnigh als van nooden is uyt te hollen, dat kan men met steenen met ameril te weegh brengen; eerst met half soo groot ontrent als de schotel, en daernae met bijnae van de schotels groote. metende de berekende diepte met een ysere snaer onder een liniael. Om de schotels aldus met ameril te schuren, nae dat op de molen geslepen sijn, of op de draeybanck gedraeijt, soo plackt men die eerst op de ronde schijf van steen, die een duym dick en weinigh kleijnder als de schotel is, met hardt cement van pick en as, warmende eerst de schotel om te beter vast te houden. Aen dese steen sijn 3 pootjes een stroobreet uijtstekende, gelaeten, om op te staen. Deselve steen blijft voorts aen de schotel vast, nae dat dese perfect gemaeckt is, want dit is nodigh om deselve te stijven in 't slijpen en polijsten. Want sonder dit soo soude de schotel, al hoewel op 3 pooten rustende, door haer eyghen gewicht door buijgen t welck wij bevonden hebben door het verscheijde klemmen der glasen naer dat men de poten versette of wegh nam. soo dat dit opplacken en stijven der schotels geensins moet versuijmt werden, en een seer considerabel point is. | |
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Pour préparer les pierres à émeri dont il était question plus haut, l'on pile du bon émeri et l'on choisit en le triant des morceaux de la grandeur de petits pois. Ensuite on prend une bande de papier épais qu'on lie avec une ficelle tout autour de l'écuelle de sorte qu'il s'élève partout d'un pouce au-dessus d'elle. Il faut posséder un disque de pierre un peu plus petit que l'écuelle. Après avoir mêlé une quantité suffisante de poix avec autant de cendre qu'elle en peut contenir, on chauffe la pierre et on y verse, avec une cuiller, un peu de la poix préparée, laquelle on verse ensuite aussi sur toute l'écuelle qui doit d'abord avoir été enduite de savon; il faut en outre y avoir mis trois petits morceaux de bois dont la hauteur indique l'épaisseur désirée de la couche de poix. On prend alors la pierre par deux des quatre manches de bois, ou plutôt de pierre, qu'on y a collés avec du ciment, ou bien on la tient suspendue à une ficelle qui passe aussi en se croisant au-dessous de l'écuelle, et on la met sur la poix qu'on a versée dans cette dernière; ensuite on laisse refroidir le tout après quoi l'on peut enlever la pierre de l'écuelle, soit directement par un mouvement glissant soit après avoir donné avec un marteau de bois quelques gentils coups contre le bord. Ceci étant fait, on répand sur la poix attachée à la pierre un certain nombre des morceaux d'émeri dont nous avons parlé lesquels on y fixe, en appuyant quelque peu, avec une petite pelle plate en fer, épaisse d'un tiers de pouce environ, qu'on a fait légèrement roùgir au feu et qu'on passe sur toute la pierre en se gardant toutefois de faire fondre l'émeri trop profondément. Après cela on chauffe un peu auprès du feu la pierre tout entière et on la met ainsi sur l'écuelle de sorte que la croûte d'émeri en acquiert la forme. Avec cette pierre, lorsqu'elle s'est refroidie, on frotte l'écuelle à sec jusqu 'à ce que toutes les raies circulaires provenant du tournage aient disparu. Et pour mettre en oeuvre une plus grande force on attache la pierre à un long bâton un peu courbé, fixé en haut ou pressé de haut en bas par un ressort; on peut confier ce rodage à deux valets. Grâce à la grande quantité de cendre mêlé à la poix l'émeri reste longtemps tranchant. Autrement, le ciment n'étant pas assez dur, il arrive que par la chaleur du frottement les petits morceaux d'émeri se déplacent quelque peu et glissent par conséquent sur l'écuelle sans y mordre. C'est pour cette raison surtout que le ciment doit être dur, qu'il doit contenir autant de cendre que possible. Lorsque cet émeri commence à s'émousser, on répand un peu de poudre d'émeri sur l'écuelle de sorte que l'ensemble redevient quelque peu tranchant. Toutefois si les morceaux d'émeri sont une fois bien durs, ils restent toujours tranchants.
Or, pour donner la dernière perfection à l'écuelle et surtout pour l'y maintenir toujours par après sans qu'elle se déforme, on prend la même pierre rondeGa naar voetnoot20) et après en avoir ôté par fusion la poix et l'émeri, on y attache différents morceaux, longs environ d'un pouce, de la pierre à aiguiser bleue dont se servent pour polir le cuivre les horlogers et les graveurs. | |
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Om de voorschreven steenen met ameril gereet te maecken, soo stampt men goede ameril, en sift daer uyt stucken soo groot als kleijne erweten. Voorts neemt men een reep dick papier, en bint die met een touw rondom de kant van de schotel, soo dat een duijm breet boven de superficie uijtsteeckt. Dan heeft men een ronde schijf van steen, een weynigh kleynder als de schotel: en hebbende een behoorlijcke quantiteyt gesmolten pick met assche gemenght soo veel als daer in magh, maeckt men de steen warm en doet daer op, met een lepel, wat van deselve pick, gietende die voorts over de gansche schotel, die eerst met seep gesmeert moet sijn, en drij kleijne stuckjes van hout daer op geleght, van soodaenighe hooghte als men de pick dick wil hebben. Als dan set men de steen (vattende die bij twee vande vier houte, of liever steene, handvatten, die men daer te vooren heeft op geplackt met cement, of aen een toutjen hangende dat in 't kruijs onder de schotel door gaet) op de pick die op de schotel gegoten is, en laet alles te saemen kout werden, soo dat men de steen van de schotel kan schuijven, of met een weynich te kloppen tegen de kant met een houten hamer, los maecken. 'T welck gedaen sijnde, stroyt men op de pick die op de steen vast sit, van de voors. ameril en doet die daerop vast sitten met een weynigh te douwen met cen plat ijsere schoppie, ontrent ⅓ duijm dick, 't welck eenighsins gloeijende gemaeckt is en daer men de heele steen mede over gaet. doch lettende dat de ameril niet al te diep in en smelte. Daer nae warmt men de gansches steen een weynigh tegen het vier, en set die soo op de schotel, waer van alsoo de korst van ameril de form krijght. Met dese steen koudt geworden sijnde schuyrt men de schotel droogh, tot dat al de ringhen van 't draeyen daer uyt sijn, en om meerder kracht te gebruijcken set men op de steen een langhe stock die wat gebogen is en boven vast gemaeckt, of van boven met een veer aen gedruckt werdt, en men set 2 knechts hier aen, om te schuren. De menichte van assche in de pick gemenght maeckt dat dese ameril langh scherp blijft, want anders soo gebeurt door dien het cement niet hard genoegh is, dat de stuckjes ameril door de warmte van t schuren eenighsins haer versetten, en soodanigh dat sonder de schotel te vijlen daer over glijden. Daer om voor al het cement hardt moet wesen met soo veel assche daer in als moghelijck is. Als de ameril begint stomp te werden, doet men een weynigh poeijer van ameril op de schotel, daer mede die weder eenighsins scherper werdt, doch als 't eenmael wel hardt is, soo blijft de ameril altijdt snijdende.
Om nu de schotel de laetste perfectie te geven, en voornementlyck om die voorts altijdt sonder te verloopen te onderhouden, soo neemt men deselve ronde steenGa naar voetnoot20), en de pick en ameril daer af gesmolten hebbende, beset men die met stucken, ontrent een of twee duijmbreet langh, van blaeuwe slijpsteen daer mede de horloge maeckers en plaetsnijders het koper polijsten. | |
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Ces petites pierres bleues doivent d'abord être mises en place, avec d'assez petits intervalles, et légèrement attachées à l'écuelle avec de l'amidon fluide ou du savon. Ensuite il faut de nouveau lier circulairement autour de l'écuelle une bande de papier et puis verser entre les pierres du sable sec jusqu'à ¾ de leur hauteur ou jusqu'à ⅔ d'icelle si elles ne sont que d'un pouce. On agite alors l'écuelle jusqu'à ce que le sable soit également réparti, ou bien l'on souffle à cet effet avec un soufflet. Il faut avoir bien égard à ne pas mettre les pierres dans l'écuelle avec leurs filaments debout mais toutes couchées, vu qu'autrement elles ne s'usent pas assez en passant sur l'écuelle. Sur elles on verse du ciment dur et pendant que celui-ci est encore chaudGa naar voetnoot21) on y pose le disque de pierre, ensuite on laisse refroidir le tout. Avec ces pierres bleues on porte l'écuelle à la perfection, ce qu'on reconnaît à ce fait qu'étant essuyée et sèche elle reluit partout également lorsqu'on la regarde obliquement à la clarté du jour. Lorsqu'on met de côté ces disques couverts de pierres bleues il faut que les pierres soient vers le haut et qu'aucun objet ne se trouve sur elles afin qu'elles restent où elles sont sans se déplacer du tout. Pour la même raison il faut aussi avoir soin de les garder en été dans une cave, puisque sous l'influence de la chaleur elles se déplacent aussi par leur propre poids. C'est pour quoi ici aussi il faut faire le ciment aussi dur que possible avec des cendres ou de la pierre pilée. | |
Du choix du verreLe verre le plus blanc est assurément le meilleur, à cause de sa clarté, s'il possède les autres qualités requises. Mais souvent le verre entièrement blanc a un certain manque d'homogénéité ou bien des veines; il peut arriver aussi qu'il suinte et se mouille spontanément. C'est pourquoi généralement c'est le verre qui, vu de côté, se montre jaunâtre, rougeâtre ou glauque qui est le meilleur. Chez nous on n'a pas de verre supérieur à celui provenant de glaces brisées. N.B. Depuis que ceci fut écrit nous avons pu nous procurer du verre très bon et fort clair d'une verrerie établie à Bois-le-Duc. La matière est celle dont on fabrique des bocaux; elle se montrait la meilleure lorsqu'elle avait été en repos durant un ou deux jours sans être agitée ou employée pour la fabrication, comme il en était à l'occasion de certains jours de fête. On faisait les pièces pour nous de la même manière qu'on fabrique celles destinées aux glaces et miroirs, savoir de sphères creuses coupées en bas, puis ouvertes latéralement, ensuite coupées en haut et réduites à la forme plane en les laissant reposer dans une grande chaleur sur une surface plane. Ces pièces avaient une épaisseur de ½ ou ¾ pouce. Nous leur faisions donner des surfaces plus rigoureusement planes ainsi qu'une épaisseur uniforme à l'aide de la meule des tailleurs de pierre. Dans la verrerie chaque pièce coûtait un ducatonGa naar voetnoot22). | |
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Dese steentjes moeten eerst geleght werden, en eenighsins vast gemaeckt op de schotel, met natte stijfsel of seep en dat redelijck dicht bij malkanderen, dan weder een papieren randt om de schotel gebonden en tusschen de steenties gegoten droogh sandt tot op ¾ vande hooghte vande steentjes, of op twee derde part, als se maer van een duijm sijn, en dan schudt men de schotel tot dat het sandt over al gelijck gaet sitten of men blaest met een blaesbalck. Doch moet wel gelet werden dat de steentjes geleght werden op de schotel niet endelinghs draets, maer alle over sijds, alsoo andersins niet wel af nemen in 't schuijven. Hier over giet men van het harde cement, en noch heet sijndeGa naar voetnoot21) leght men de ronde steen daer op, en laet alles kout werden. Met dese brenght men de schotel voorts tot perfectie, dewelcke men daer aen kent, dat droogh af geveeght sijnde, overal gelijck blinkt, als men die schuijns tegen den dagh siet. Dese schijven met blaeuwe steen weghsettende moeten de steenen boven staen, sonder dat daer iets op legghe, op dat die blijven sonder eenighsins sich te versetten. En men moet oock om de selve reden verdacht sijn van deselve in de somertijdt in een kelder te bewaeren, om dat alleen door haer eyghen gewight sich versetten door de warmte. Daerom moet men oock dit cement soo hard maecken met assche of gestampte steen als 't moghelijck is. | |
Van de verkiesinghe van 't glas.Het witste glas is wel het beste, om reden van sijn klaerheydt, als het de andere behoorlycke qualiteyten heeft. Maer dickwils heeft het gansch witte eenighe ongelyckheydt van substantie ofte aderen, of het sweet en werdt vochtigh van sich zelfs. Daerom is het beste gemeenlyck, dat wat geelachtigh, rosachtigh, of seegroen van couleur is, als men daer van ter sijden door siet. Men heeft hier te lande geen beter als dat van gebroocke spiegels. N.B. Wij hebben sedert seer goed en klaer glas gekregen uijt een glashuijs tot s.hertogenBosch, sijnde de materie de selfde daer de drinkglasen af gemaeckt werden, doch de beste wanneer die een dagh of twee, sonder roeren of daer uyt te wercken, gestaen hadde, als bij feestdagen. Men maecken de stucken voor ons, als die daer men spiegels van slijpt te weten van holle bollen onder den bodem af gesneden en van ter sijden geopent en dan boven afgesneden en op een plaet laten plat werden in de hitte. Dese stucken die ½ duym en ¾ duijm dick waren lieten wij op de steenhouwers marmermolen plat en van eenparige dickte stijpen. Ieder stuck koste in 't glashuijs een ducatonGa naar voetnoot22). | |
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Pour découvrir le mieux les veines du verre il faut regarder à travers fort obliquement à l'encontre de la lumière du jour avoisinant à un lieu obscur. De cette façon on examine les morceaux de glaces polies; mais comme il arrive rarement qu'on en trouve d'assez épais et qu'il faut donc prendre des morceaux de glaces non polies, on leur fait d'abord donner par un lunetier une épaisseur uniforme et des surfaces planes suffisamment polies pour pouvoir examiner de la manière susdite si la matière est bonne. Il y a quelquefois des veines dans le verre qui ne nuisent en rien, n'étant que comme des fils fins. Nous possédons de très bonnes lentilles où il y en a de tels. Il existe aussi du verre dans lequel on ne voit pas de défauts en se servant de la méthode décrite, lesquels on aperçoit cependant lorsqu'après le polissage on l'examine par réflexion; ce qui se fait comme suit. Dans une chambre obscure on place la lentille debout sur une table, estrade de fenêtre ou ailleurs, la surface suspecte étant celle qui est la plus éloignée de l'observateur. Prenant alors une chandelle en mains, on la laisse se réfléchir dans la lentille de telle manière que la réflexion de devant occupe toujours le milieu du verre, et l'on marche à reculons jusqu'à ce que la réflexion de derrière commence à renverser la chandelle et que la lentille est entièrement lumineuse; c'est alors quon distingue le mieux les veines et autres défauts du verre ainsi que l'imperfection résultant de la taille. Lorsqu'il s'agit d'une lentille à grande distance focale, de 40 pieds ou davantage, on se sert d'une petite lunette de 3 à 4 pouces pour découvrir les défauts par la réflexion susdite. | |
De la préparation des verres antérieure au rodage des surfaces.Pour les lentilles de grande distance focale, de 30 pieds et davantage, on se sert le plus souvent de glaces non polies, en considération de leur épaisseur. Le verre de ces glaces étant encore rude, on laisse égalir par un lunetier les surfaces et l'épaisseur d'un morceau notablement plus grand que la future lentille, faisant donner en même temps à ce verre un poli superficiel. Ceci dans le but de voir s'il ne s'y trouve pas de veines ou du moins si l'on peut les éviter de sorte qu'ils ne viennent pas dans l'ouverture de la lentille. Pour ce lissage on emploie des plaques de fer fondu lesquelles sont à vendre chez les marchands de fer et qu'on fait aplanir au moyen de la meule des tailleurs de pierre. Ensuite on trace sur le morceau de verre avec un compas à diamant une circonférence de cercle du diamètre voulu, puis encore une autre circonférence concentrique avec elle et plus large de la demi-largeur d'un brin de paille. On trace en outre deux mêmes circonférences sur l'autre côté du verre, précisément opposées aux premières, au moyen du verre-à-circonférences dont nous parlerons ci-après. Lorsqu'il est nécessaire de couper de grands morceaux on peut le faire avec un fer chaud. Sinon on coupe avec de fortes poucettes, en les ouvrant tout juste autant qu'il le faut pour embrasser l'épaisseur du verre. Il ne faut pas couper en dedans de la circonférence extérieure mais enlever les inégalités restantes sur une pierre à aiguiser tournante, d'abord les arêtes vives, ensuite les inégalités moyennes; ceci pour qu'il | |
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Om de aderen in het glas best te ontdecken, moet men daer heel scheuijns door sien, tegen den dagh daer een donckere plaets naest aen raeckt. Aldus examineert men de stucken van geslepen spiegels, maer om dat men die selden dick genoegh vindt, en daerom stucken van ongeslepen spiegels moet nemen, soo doet men die eerst door een bril maecker eenpaerigh van dickte plat slijpen, en uyt den rouwen polijsten, om te konnen sien, op voorschreven manier, of de stoffe goet is. Daer sijn somtijdts aderen in 't glas die sonderlingh geen quaet en doen, sijnde alleen als sijne draeden. Wij hebben seer goede glasen daer soodaenighe in sijn. Daer is oock glas daer men op voorgaende manier geen fouten in en siet, dewelcke men evenwel gewaer werdt, als men 't selve geslepen sijnde door de reflexie examineert; 't welck aldus geschiedt. Men set het glas op een tafel, vensterbanck of diergelijcke in een donckere kamer, recht over endt, en met de superficie die suspect is achter. Dan een keers in de handt nemende laet men die in het glas reflecteren, maeckende dat de voorste reflexie altijdt in midden van 't glas kome, en men gaet soo langh achterwaerts, tot dat de achterste reflexie de keers begint om te keeren en 't geheele glas vol licht is, wanneer men de aderen en fauten best kan bemercken, oock de imperfectie uijt het slijpen ontstaan. Als t een langh glas is van 40 voet of daerboven, gebruijckt men een kleijn verkijckertje van 3 a 4 duijm om in de voors. reflexie de fauten te ontdecken. | |
Van het prepareren der glasen eer men die slijpt.Als het glas rouw is van ongeslepen spiegels, 't welck om de dickte wille meeste part gebruyckt werd tot langhe glasen als van 30 voet en daer boven, soo laet men een stuck, dat vrij grooter is als 't glas wesen sal, door den brille maecker vlack slypen en van egale dickte, en uyt den ruwen gepolijst. om te sien of er geen aderen in en sijn, en of men die mijden kan, datse niet binnen d'openingh van 't glas en komen. Tot dit slijpen gebruijckt men ysere gegoten plaeten die men bij de ijserkramers te koop vindt, en op de steenhouwersmolen laet plat maken. Dan treckt men met een diamant passer een circel op het stuck glas hebbende den begeerden diameter, en noch een circel uijt hetselfde center, die een half stroobreet wijder is. Men treckt oock twee diergelycke circels op d'ander sijde van 't glas, recht tegenover d'eerste, door middel van het Circelglas, daer hier nae van geseght sal werden. Als er groote stucken af te breecken sijn soo kan men het met een heet ijser doen. anders breeckt men de glasen af met een stercke handschroef, die maer soo wijdt open gedaen werdt dat se pas de dickte van 't glas kan vatten. Men moet niet binnen den uyttersten circel afbreecken, maer de resterende ongelyckheijdt op een draeysteen | |
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ne se produise pas d'éclats. On rode le contour de part et d'autre jusqu'à la circonférence extérieure. Ensuite l'on place une molette de bois sur le verre qu'on a quelque peu chauffé au préalable et, dans une écuelle de concavité convenable, on donne aux deux côtés du contour au moyen de sable à récurer et d'eau le profil désiré; plus il sera achevé, mieux cela vaudra. Une écuelle de 6 pouces de rayon convient à des disques de verre de 2, 3, 4 et 5 pouces de largeur. Ceci étant fait, on prend un ciment de résine et de cire, deux parties de la première contr'une partie de la deuxième, avec lequel on colle sur le verre une plaquette de cuivre pourvue de différentes petites cavités; et avec un bâton d'une longueur de 14 à 15 pieds portant à son extrémité inférieure une pointe de fer et qui, en haut, est pressé par un ressort, on lisse le verre avec du sable à récurer et de l'eau sur une plaque plane de fer fondu, dans le but de rendre son épaisseur parfaitement uniforme; à cet effet on place la pointe dans une des cavités se trouvant dans la partie épaisse du cuivre. Quant à la plaque de fer, après avoir été rendue ronde par un forgeron, elle a été aplanie au moyen de la meule des tailleurs de pierre, celle qui leur sert à polir le marbre. On mesure l'épaisseur du verre, pour voir si elle est partout égale, avec des poucettes à large ouvertureGa naar voetnoot23): cet instrument est beaucoup plus utile qu'un compas crochu. Vers la fin de ce lissage il est préférable d'employer de l'émeri trié puisque le sable fait des creux trop profonds. Il est en outre nécessaire que la pointe de fer du bâton presse précisément au milieu du verre, c.à.d. au centre du profil, ou contour, inférieur, pour qu'il ne reste pas dans le verre de fausse figure cylindrique ou en forme de dosGa naar voetnoot24). Car il faut savoir que lorsque la pointe presse sur quelque point en dehors du centre du verre, celui-ci n'acquiert pas par ce moyen une figure plane, mais bien une figure gibbeuse ou cylindrique. Mâme si la surface était d'abord parfaitement plane, elle sera changée en la dite figure fausse. Ce dont la raison est bien digne de remarque. On observera cette méthode de la pression centrale également dans le doucissage et dans le polissage: c'est dans cette matière un des points les plus nécessaires. Or, pour obtenir qu'une des cavités de la plaquette de cuivre soit placée vis-à-vis du centre du profil inférieur, on se sert du verre-à-circonférences qui n'est autre chose qu'une pièce de glace polie sur laquelle ont été tracées avec un diamant huit ou dix circonférences de cercle toutes concentriques et distantes l'une de l'autre d'environ ¼ de pouce; leurs grandeurs correspondent environ à celles des lentilles qu'on taille. On place cette lame transparente sur l'autre verre et l'on déplace ce dernier jusqu'à ce qu'on voit que son profil se trouve partout à égale distance de la circonférence de cercle qui en diffère le moins en grandeur. Alors on retourne les deux ensemble et | |
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afslijpen; eerst de scherpe kanten, en dan in midden, op dat er geen stuckjes uyt en springhen. Men slijpt aen weder sijden tot aen den buytensten circel. Voorts set men een houte loopertie op 't glas, een weynigh gewarmd sijnde, en men slijpt aen weder sijden met schuijrsandt en water een pourfil daer aen hoe sijnder hoe beter, in een schotel van bequaeme diepte. Een van 6 duym radius is bequaem voor glasen van 2, 3, 4 en 5 duijm breedte. Dit gedaen sijnde plackt men met cement van hars en was, 2 delen van 't eerste tegen 1 deel van 't laetste, een kopere plaetje op het glas, hebbende verscheijde gaeten of puttjens, en met een stock van 14 a 15 voet langh daer onder die ysere pen in steeckt, en die van boven met een veer aengedruckt werdt, slypt men het glas op een vlacke gegoten ijsere plaet met schuyrsandt en water, om het t' eenemael gelijck van dickte te maecken, door het setten van de pen in een der gaeten die ontrent het dicke eijnde staen. Dese plaet is op de steenhouwers molen, daer se de marmersteenen op slypen, plat gemaeckt, nae datse door een smidt rondt afgehackt is. Men meet de dickte van 't glas, om te sien of die overal gelijck is, met een handschroefje met breede beckenGa naar voetnoot23), want dit veel nutter is als met een kromme passer. In 't laetste van dit plat slijpen is 't best gesifte ameril te besighen, om dat het sandt al te grove putten maeckt. En het is noodigh dat de ijsere pen van de stock juijst in midden van het glas drucke, dat is in 't midden van 't onderste pourfil, op dat er geen valsche cylindrische of rughachtige siguer over in blijve. want men moet weten dat als de pen op eenigh punt buyten 't center van 't glas druckt, het selve daer door geen platte superficie sal krijghen, maer een bultighe of cilindrische. jae al waer het te vooren perfect plat, soo sal het dese valsche figuer krijgen. waer van de reden seer aenmerckens waerdigh is. Ende dit in midden perssen sal in 't opslijpen en in 't polijsten van gelijcken waer genomen werden, sijnde een van de noodsaeckelijkste poincten in dese materie. Om dan te maecken dat een der puttjens van 't koopere plaetje in 't midden tegen over 't onderste pourfil kome, soo gebruijckt men het Circel glas, 't welck anders niet is als een stuck geslepen spiegel glas, waerop acht of tien circels getrocken sijn met diamant, alle uyt een selfde center en ontrent ¼ duyms van malkander; hebbende de groote ontrent van de glasen die men slijpt. Dese doorschijnighe plaet leght men op het glas, en men verschuijft het tot dat men siet dat het pourfil van 't glas parallel komt te staen met de naeste der opgeschreven circels. Dan keert mense 't saemen om, en men leght het spiegelglas op een tafel. en door het opleggen | |
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l'on place la lame de glace sur une table; et ayant chauffé par imposition d'un petit charbon ardent la plaquette de cuivre pour qu'elle puisse être déplacée sur son ciment, on mesure la distance d'une des cavités jusqu'à l'une ou l'autre des circonférences de cercle, et on déplace la plaquette jusqu'à ce que la dite cavité se trouve au milieu de cette circonférence, vu qu'alors elle correspond aussi avec le centre du profil inférieur du verre. Sur le verre-à-circonférences ont été collés avec de l'amidon, à l'intérieur des circonférences, trois petits morceaux de cire d'abeilles, pour que les deux verres ne se déplacent pas trop facilement l'un sur l'autre et que d'autre part ils ne s'injurient pas. Il ne serait pas mauvais si les petites cavités dans la dite plaquette de cuivre y avaient été faites avec un poinçon triangulaire et que la pointe qui doit être introduite dans l'une d'elles avait également cette forme, ce qui empêcherait la rotation du verre; mais ceci est surtout nécessaire dans le rodage ultérieur dont nous parlerons tout de suite. Après avoir donné au verre des surfaces planes il faut examiner si le profil est bien rond, c.à.d. d'un diamètre partout égal, ce qu'on mesure avec un compas. Et s'il n'en est pas ainsi il faut donner au verre un nouveau profil. En cas de besoin on peut commencer par roder un peu le profil au moyen de la pierre tournante là où il est plus large qu'ailleurs, car sinon il pourrait arriver que dans l'écuelle-à-profil le verre serait moins rodé en ces endroits et que le résultat serait encore une fois une forme imparfaitement ronde. Le profil doit être travaillé de manière à être suffisamment lisse: ceci contribue à la perfection du travail ultérieur. | |
Du rodage et doucissage des lentilles.Le verre ayant été lissé comme nous l'avons dit on enlève la plaquette à cavités et l'on y colle avec le ciment susmentionné une autre petite plaque de cuivre ou plutôt d'acier grande comme un escalin au centre de laquelle on a fait une petite cavité triangulaire dont la profondeur est quelque peu supérieure à une ligne; à cet effet on a frappé la plaque avec une estampille d'acier assez mince pour pouvoir entrer dans la tige d'une plume d'oie. Au fond de la cavité on a frappé avec un poinçon pointu un centre à l'aide duquel on place la petite plaque justement au-dessus de la partie centrale du cercle qui correspond au profil inférieur; ceci au moyen du verre-à circonférences et d'un compas dont une des pointes est légèrement courbée, comme nous l'avons enseigné un peu plus haut. La plaque ayant été bien centrée de cette manière, on laisse tomber tout autour d'elle quelques gouttes de ciment fondu pour qu'elle ne coure aucun risque de quitter sa place. On fait ensuite usage pour la taille d'un bêton [Fig. 80] dont l'extrémité inférieure est munie d'une pointe ou stylet d'acier, triangulaire comme la cavité susmentionnée, mais pouvant s'y mouvoir avec aisance; ce stylet se termine en une petite pointe ronde finement limée et doucie avec une petite pierre à aiguiser. À son bout supérieur ce bâton porte également une | |
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van een kooltie vier het plaetje warm gemaeckt hebbende, op dat het op sijn cement verschuijven kan, soo meet men uijt een der putjes tot de circonferentie van d'een of d'ander der circels, en men verschuyft het plaetje tot dat men dit putjen in 't midden deser circel vindt, als wanneer het dan oock noodsaeckelijck in 't midden van 't onderste pourfil van 't glas komt. Op de circel plaet sijn, met stijffel, 3 stuckjes bijwas geplackt, binnen de circels, op dat de glasen niet te glad over malkander souden schuijven, noch oock malkander niet quetsen. Het waer niet quaedt dat de putjes in 't voors. kopere plaetje met een drykantigh stempeltie geslagen waeren, en de ysere pen die daer in komt mede drijkantigh waer, om het draeyen van 't glas te beletten doch dit is noodsaeckelijker in 't verder opslijpen van 't glas daer wij nu van gaen spreecken. Men moet sien, naer dat het glas plat geslepen is of het pourfil wel rondt is, dat is overal van gelijcke diameter, 't welck men met een passer meet. En indien niet, soo moet men 't noch eens pourfiliren, en soo het noodigh is, het pourfil daer het breeder als elders valt, op de draeysteen wat af nemen, want het anders op die plaetsen in de pourfil schotel minder af neemt, en daer door onrondt werdt. Het pourfil moet redelijck fijn geslepen sijn, dewijl dit contribueert tot de suijverheyt van 't verder werck. | |
Van 't slijpen der glasen.[Fig. 80]
Het glas als gesecht is plat geslepen sijnde soo doet men het plaetje met de putties daer af, en men plackt met het boven gemelte cement een ander kleijn kopere of liever stale plaetje daer op, soo groot als een schellingh daer in midden een triangulair gaetje of puttien in geslagen is ruijm een linie diep, met een staele stempel niet dicker als dat men die in een ganseschacht sou konnen steecken. In 't midden in de grondt van 't puttien is met een punt stempeltie een center geslagen, van waer men het plaetjen recht in midden 't onderpourfil van 't glas stelt, door middel van 't Circel glas en een passer diens eene punt wat krom gebogen is; even als korts te voren is geleert. En als het nu recht in midden gestelt is, soo laet men eenighe droppelen gesmolte cement daer rondom op het glas vallen op dat het geen noodt en hebbe van af te schuijven. Voorts gebruijckt men om te slijpen een stock [Fig. 80] met een ijsere pinnetie onder aen dat drijkantigh is als het voors. puttie, maer ruijm daer in beweghen kan, sijnde oock heel onder aen met een rondachtigh puntjen, dat wel fijn gevijlt en met een slypsteentie sacht gemaeckt is. Boven aen heeft dese stock | |
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pointe de fer; celle-ci est de forme cylindrique et longue de 5 ou 6 pouces; elle passe par le trou d'une planchette clouée à une solive. Le centre de l'écuelle doit se trouver précisément sous ce petit trou. Cette manière de roder est beaucoup meilleure que celle où l'on ne fait usage que de la main, tant par la pression précisément centrale exercée sur le verre (la pression latérale fait reluire les côtés bien plus fortement) que par le fait qu'on évite ainsi l'inconvénient provenant de la chaleur de la main, laquelle est capable de causer une faible dilatation de la partie supérieure du verre et par conséquent une adhésion à l'écuelle de la partie inférieure tendant à prendre une forme concave. Mais lorsqu'on fait la taille avec le bâton le verre ne se montre jamais rebelle à moins qu'on ne l'ait tenu éloigné quelque temps de l'écuelle de sorte que dans l'air il soit devenu un peu plus chaud qu'elle: lorsqu'on l'y remet, la partie inférieure se rétrécit par la froideur de l'écuelle ce qui cause de l'adhésion. Alors il faut attendre jusqu'à ce que le verre ait de nouveau acquis la température de l'écuelle. On peut également remarquer chez les grands verres quelque résistance au mouvement glissant lorsqu'on élève plus que d'ordinaire la température de l'air de la chambre par des réchauds ou autrement. C'est pourquoi il est présérable de mettre le feu dehors. On donne d'abord au verre dans l'écuelle la bonne forme avec de l'émeri trié par du cambrai assez grossier, cet émeri ayant été égalisé par un verre précurseur. Il faut prendre garde de travailler aussi dans les parties non centrales de l'écuelle puisque de cette façon sa figure se gâte le moins ou même s'améliore de nouveau, laquelle sinon devient par usure de plus en plus concave. Pendant le rodage le verre se montrera rebelle au mouvement aussitôt que l'émeri commence à s'affiner; alors il faut en prendre du nouveau pour pouvoir continuer. D'ailleurs à mon avis cette adhésion n'est pas autrement nuisible. Dans chaque changement de matières on se sert d'un méchant verre précurseur vu la possibilité de la présence de quelques gros grains capables de de faire des sillons. Lorsque le verre a acquis la bonne forme (ce qu'on reconnaît au fait qu'il se montre partout également lisse lorsqu'on le regarde obliquement vers le côté d'où vient la lumière) il faut de nouveau mettre en état l'écuelle avec des pierres bleues et de l'eau, ce qui se fait en moins d'un demi quart d'heure; alors elle reluit de nouveau partout également lorsqu'on la regarde obliquement vers la lumière. Ceci étant fait, on prend une quantité d'un demi dé d'émeri de 40 secondesGa naar voetnoot25), avec lequel on doucit durant ¼ d'heure. Ensuite également ¼ d'heure avec une quantité égale d'émeri de 100, puis ¼ d'heure avec de l'émeri de 200 secondes, enfin encore 1½ heure avec de l'émeri de 400 secondes, en en prenant une quantité moindre (de sorte que pour une lentille de 5 pouces de diamètre une quantité égale à une faséole | |
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mede een ysere pen die rondt is, en 5 of 6 duijm langh, passerende door een gaetje van een planckje dat aen den balck gespijckert is. De schotel moet recht midden onder dit gaetje staen. Dese manier van slijpen is veel beter als met de handt, soo om het juijst in midden drucken op 't glas, sonder eenighsins over de kanten te douwen, (waer door de kanten veel schoonder uyt gepolyst werden) als om dat het ongemack hier door vermijdt werdt, dat van de warmte vande handt onstaet, welcke het glas, van boven, machtigh is ietwes te doen uijtrecken, en daer door d'onderste sijde te doen klemmen, dewijl die sich hol setten wil. Doch met de stock slijpende klemt het glas noijt, ten waer als men het van de schotel genomen heeft, waer door eenighsins in de lucht warmer werdt als de schotel is en als men 't daer weder op set soo krimpt d'onderste sijde door de koude van de schotel, 't welck doet klemmen; en dan moet men wachten tot dat het glas weer de temper van de schotel gekregen heeft. Men kan oock eenighe traegheijt in groote glasen gewaer werden, als men door vier in cafforen of anders de lucht der kamer warmer maeckt als te voren. Daerom het best is het vier buijten te setten. Men formeert voor eerst het glas in de schotel met ameril door redelijck grof kamerijcks gesist maer met een voorlooper geeffent. observerende dat men al vrij wat verre over de kanten van de schotel slijpe, om dat hier door des selfs figuer minder verloopt, of selfs weder geredresseert werdt, dewelcke anders hoe langhs hoe holder uijtslijt. In 't formeren sal het glas terstondt beginnen te klemmen soo haest de ameril eenighsins sijn werdt, en dan moet men weer andere nemen, om te konnen voortgaen. Anders soo kan dit klemmen niet schaeden naer mijn gevoelen. Men heeft een quaedt glas tot voorlooper in ieder veranderen van stoffen, om offer eenighe grove greijnen in waeren, die schrabben souden maecken. Geformeert sijnde, ('t welck men scheuijns daer over nae 't licht siende, kan bekennen als het egael glad sich verthoont) moet men de schotel weder perfect maecken met de blaeuwe steenen en water, 't welck in min als ½ quartier uijrs gedaen is, soo datse weder gelijck blinckt als men daer scheuijns over nae 't licht siet. Dan neemt men van de ameril van 40 secundenGa naar voetnoot25) ½ vingerhoedt, en men slijpt daer ¼ uijrs mede. Dan van gelijcken ¼ uijrs met ameril van 100 secunden gelijcke quantiteyt. Dan met die van 200 seconden noch ¼ uijrs. En eyndelyck met ameril van 400 secunden noch 1½ uren, nemende minder van dese stof, (soo dat voor een glas van 5 duym diameters een turckse boon grootte genoegh is) en noch van tijdt | |
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suffit) qu'on diminue encore progressivement; par ce moyen la surface du verre devient très fine et lisse. Après ce temps on verra fort bien à travers la lentille les contours de la flamme d'une chandelle et aussi plus ou moins à la clarté du jour les carreaux des fenêtres. ce qui est signe que le verre a suffisamment été douci pour être poli. Mais lorsque le verre n'a pas encore pareille clarté, on peut conclure qu'on a pris trop de matière, et l'on doit encore continuer à doucir en diminuant la quantité d'émeri. L'eau de puits est la meilleure pour doucir. N.B. Cette méthode de prendre chaque quart d'heure de la matière plus fine s'est trouvée défectueuse, puisque dans le polissage la surface des grands verres paraissait avoir des ronds marqués par le tripoli. C'est pourquoi il vaut mieux doucir jusqu'au bout avec la première matière de 40 ou 100 secondes en la diminuant chaque quart d'heure ou demi-heure, de sorte qu'il n'en reste que fort peu la dernière demi-heure, ce qui rend le verre très fin. Il est possible que le changement de matière aurait eu plus de succès si nous en avions pris chaque fois une plus grande quantité, en diminuant progressivement la dernière. Nous avons aussi douci quelque fois durant ¾ d'heure avec de l'émeri de 50, et 5/4 d'heure avec celui de 400 secondes, puis encore ¼ d'heure avec celui de 45 secondes. Dans le cas des grandes lentilles, la main doit faire un tour d'environ 2½ pouces de diamètre. Il convient de faire en sorte que le verre dépasse le centre de l'écuelle environ de la largeur d'un doigt et son bord de pas moins que la largeur d'un brin de paille, de plus de cette largeur lorsque l'écuelle est petite comparativement au verre: ceci conserve la figure de l'écuelle. Il en était ainsi par exemple dans le cas de nos lentilles de 200 pieds dont le diamètre est de 8¾ pouces. Pour doucir de pareilles lentilles, comme nous le faisions, dans une écuelle de 15 pouces, il ne faut dépasser le centre que de la largeur d'un doigt, mais le bord d'environ 3¼ pouces. En opérant ainsi, le verre de la lentille devenait bon; mais lorsqu'on ne dépassait le bord en doucissant que de la largeur d'un brin de paille et le centre de beaucoup, les parties du verre éloignées du centre ne voulaient pas devenir luisantes par le polissage, ce qui est signe que la figure de l'écuelle se gâte par cette manière de doucir. À mon avis il serait bon de dépasser beaucoup les bords dans cette opération, ceci pour toute grandeur des verres, afin de mieux conserver la figure de l'écuelle. On doit sentir que le verre exerce toujours une certaine pression sur l'écuelle et ne se meuve pas sur elle sans aucune résistance; s'il en est ainsi on peut y porter remède en diminuant l'intervalle des tours. Il ne faut qu'appuyer la main sur le bâton sans exercer une grande force, et cela jusqu'à la fin, car une forte pression fait aisément venir des raies dans le verre. Il ne faut doucir ni trop sèchement, ni avec de la matière trop humide; mais il faut faire en sorte qu'il ne se produit pas d'endroits secs sur l'écuelle. Il faut avoir un sablier d'une ½ heure pour mesurer le temps pendant l'opération et mettre une marque de craie chaque fois qu'il s'est écoulé. | |
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tot tijdt daer van wegh doende, waer door het glas seer fijn en gladt werdt. Desen tijdt om sijnde sal men de vlam vande keers wel omgetrocken door het glas sien, of eenighsins de ruijten vande vensters bij dagh, 't welck een teijcken is, dat het glas fijn genoegh is om gepolijst te werden. maer dese klaerheydt niet hebbende soo is het een teijcken van datmen al te veel stof genomen heeft, en men moet noch continueren te slijpen, en stof wegh doen. Het putwater is best om te slijpen. N.B. Dese manier van ieder quartier uijr fijnder stof te nemen is bevonden niet goet te sijn; alsoo, in 't polijsten, de superficie van groote glasen, als met verscheijden ringhen sich verthoonden, door de tripoli gemarqueert. Daerom het best is met de eerste stof van 40 of 100 seconden tot het eijnde toe voort te slijpen, doende nochtans ieder quartier of half uijr wat stof wegh, soo dat in 't laetste half uijr maer heel weijnich over blijve, waer door het glas seer fijn werdt. misschien soude het veranderen van stoffe beter gesuccedeert hebben, indien wij wat meerder van elcks genomen hadden, en van de laetste weghgedaen. Wij hebben oock somtijdts geslepen ¾ uijrs met ameril van 50 seconden, en 5/4 uijrs met die van 400 second. en dan noch ¼ met die van 45 min. In groote glasen is de tour van de handt ontrent 2½ duijm diam. en men moet maecken dat het glas ontrent een vingerbreedt over 't center van de schotel passere, en over de kant van de schotel niet min als een stroobreedt, maer wel meer, als de schotel nae proportie van 't glas kleijn is want dit conserveert de figuer van de schotel. gelijck in onse glasen van 200 voet, welckers diameter is 8¾ duym. om die in een schotel van 15 duijm te slijpen, soo moet men maer een vingerbreet over 't center der schotel passeren en ontrent 3¼ duijm over de kant. Dit doende wierdt het glas goet; maer als men maer een stroobreet over de kant sleep en ver over het center, dan wilde het aen de kanten niet blinckent werden met polijsten, twelck een teijcken is dat de figuer van de schotel door dit slijpen bederft. Het soude met alle grootheydt van glasen, soo ick meen, goedt sijn ver over de kanten te slijpen, om de figuer vande schotel beter te bewaeren. Men moet voelen dat het glas altijdt eenighsins tegen de schotel aen slijpt, en niet al te glad daer over en gae; 't welck men kan remedieren met de touren dichter op malkander te doen volghen. Men moet de handt maer op de stock laeten leunen sonder anders te douwen, en dat tot het laetste toe, want door hard douwen komen lichtelijck schrabben in 't glas. Men moet niet te droogh noch te nat slijpen, maer soo datter geen drooghe plaetsen op de schotel en komen. Men heeft een sandtlooper van ½ uijr, waer mede men den tijdt meet in 't slijpen, teyckenende ieder reijs met krijt als die uytgeloopen is. | |
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Du polissage des lentilles.Après que la lentille a été rodée et doucie il faut de nouveau mettre l'écuelle en état avec les pierres bleues ce qui est bientôt fait. Nous le faisions aussi parfois lorsque la lentille n'avait été doucie que d'un seul côté - alors que le rodage et le doucissement nous prenaient 5 ou 6 heures - enlevant la matière de l'écuelle avec un couteau et l'y remettant par après. Mais maintenant ceci est devenu inutile attendu que nous exécutons les mêmes opérations en 2½ heures seulement; d'autre part le verre s'adapte mieux à présent à l'écuelle grâce à la taille au bâton et gâte donc moins sa figure. On détache ensuite du verre la petite plaque de cuivre pour l'y coller de nouveau d'une autre manière qui est la suivante. On a un disque d'ardoise [Fig. 81], telle que la plus épaisse dont on se sert pour couvrir les maisons, ou plutôt encore un disque taillé de pierre bleue, lequel on aplanit sur la plaque de fer. Nous avons toujours pris le diamètre un peu inférieur à celui du verre. Sur ce disque on colle avec du ciment composé, comme précédemment, de deux parties de résine et d'une partie de cire, un autre disque égal de gros drap, en prenant bien garde d'enduire l'ardoise ou la pierre chaude fort également, avec un morceau de linge, d'une très fine couche de ce ciment. La même précaution doit être prise en frottant avec le ciment le verre chauffé: toute épaisseur inégale et toute dureté doit être évitée. C'est pourquoi il est aussi recommandable de prendre pour chaque collage un nouveau disque de gros drap puisqu'on ne peut pas, en grattant, enlever assez également le ciment une fois qu'il s'y trouve. Ces deux disques ont au milieu un trou rond d'un pouce de diamètre environ où entre la partie concave d'une petite plaque ronde de fer dont le bord repose sur l'ardoise et y est collé avec le ciment susdit. Cette cavité est de forme conique, l'angle au sommet ou extrémité inférieure étant de 80 ou 90 degrés; mais il est bon de lui donner, en cette extrémité, quelques coups avec un petit poinçon vertical terminé en dessous par une petite surface plane; de cette façon la pointe de l'instrument polisseur qui doit entrer dans la cavité sera moins sujet à s'échapper vers le haut. Il faut bien prendre soin à ce que le dessous de ces petites plaques ne touche pas le verre collé par en-dessous au disque de bure. Mais plus il en est proche, mieux cela vaut. Pour coller ainsi le verre, il faut y porter une certaine quantité du ciment dont nous avons parlé et, après avoir chauffé le verre, le répandre sur lui avec un morceau de linge en une couche égale et pas trop fine, excepté au milieu où il faut laisser vide de ciment la grandeur d'un escalin. Mais il faut porter sur ce petit cercle la suie provenant de la flamme d'une chandelle; toutefois pas en une seule fois pour que le | |
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Van 't polijsten der glasen.Nae dat het glas opgeslepen is, moetmen de schotel weder perfect maecken met de blaeuwe stenen, 't welck seer haest gedaen is. Wij plachten dit noch wel eens te vooren te doen als het half op geslepen was, doen wij 5 of 6 uren daer mede besigh waeren, doende met een mes de stof vande schotel, en dan weer op, maer nu dat maer 2½ uren daer toe besteden, is sulx onnoodigh. behalven dat het glas nu beter in de schotel past door het slijpen met de stock, en daarom desselfs figuer minder bederft. Voorts doet men het kopere plaetje van 't glas af, om dit weder anders op te placken op de volgende manier. Men heeft een ronde schijf [Fig. 81], gemaeckt van een leij daer men de huijsen mede deckt van de dickste, of liever van blaeuwe steen gehouwen, dese slijpt men plat op d'ysere plaet. Den diameter hebben wij altijdt wat minder genomen als die van 't glas. Op deze schijf werdt met cement als vooren, van 2 deelen hars en 1 deel was, een gelijcke schijf van dicke pijGa naar voetnoot26) geplackt. wel lettende dat het cement met een doeckje op de warme leij of steen wel gelijck gestreecken werde en seer dun. Gelijck oock op het warme glas moet gestreecken werden, om alle mogelijcke dickte en hardicheijdt voor te komen. Hierom is het oock best tot ieder opplacken een nieuwe schijf van pijGa naar voetnoot26) te nemen om dat men het cement, dat daer eens op is, niet gelijck genoegh kan afschrabben. Dese beijde schijven hebben een rond gat in 't midden van ontrent een duijm diameter, waer in komt de holligheydt[Fig. 81]Ga naar voetnoot27)
Comparez les Fig. 20 et 22 (p. 295 et 300) du T. XVII. van een rondt ijsere plaetje, daer van den boordt op de leij rust, en met het voornoemde cement vast geplackt werdt. Dese holligheijdt is van Conische figuer hebbende een hoeck van ontrent 80 of 90 graden. maer in de grondt is het goedt met een recht stempeltje, dat onder een kleijne plattigheijdt heeft, daer in te slaen, waer door de pen van 't polijst instrument die daer in komen moet, te minder noodt heeft van opwaerts te glippen. Men moet wel letten dat het onderste van dit plaetje | |
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verre n'éclate pas par la chaleur. Cette fumigation a pour but de faire voir si le verre est libre de toute grisaille. À cet effet on observe la réflexion d'une chandelle sur le petit cercle au côte opposé à celui qui porte la suie: par l'effet de ce fond noir on voit fort nettement s'il reste encore dans le verre quelque chose de grisâtre. Il ne faut pas enduire de ciment l'anneau de laine ou de gros drap, au contraire il faut en détacher, après l'avoir chauffé, le ciment s'il s'y en trouve, et coller ainsi l'étoffe libre de ciment sur le verre dans une position bien centrale autant qu'on peut en juger avec l'oeil. Puis il faut laisser refroidir l'ensemble. On doit ensuite centrer la petite plaque de fer au moyen du verre-à-circonférences [Fig. 82]: l'éxtrémité inférieure de la cavité doit correspondre précisément au centre du profil inférieur du verre. À cet effet il est nécessaire de chauffer la petite plaque par imposition d'un petit charbon ardent afin de pouvoir la déplacer quelque peu. Le verre ayant été collé, on le prend en mains et on le frotte une quarantaine ou une cinquantaine de fois sur un linge préalablement frotté, lui, avec du tripoli et tendu sur l'écuelle, en prenant bien soin qu'il n'y ait rien dans le tripoli qui puisse rayer le verre. Par ce frottement l'aspérité du verre est corrigée surtout vers les bords, laquelle pourrait trop user, si l'on n'y prenait garde, le fond sur lequel la lentille doit être polie. Pour composer ce fond on prend de la poudre obtenue par le mélange de 4 parties de tripoli et d'une partie de vitriol de Chypre. Pour une lentille de 5 pouces de diamètre un poids de 6 ou 8 as, donc un volume tel que celui de deux grands pois, suffit. On frotte ce mélange sur l'écuelle avec une pierre à aiguiser, après y avoir ajouté 8 ou 10 gouttes de vinaigre. Il devient tout de suite fin. Ensuite on l'étend également sur l'écuelle avec une brosse de peintre, plus largement du moins qu'il ne le faut strictement en considération de l'amplitude du parcours décrit par la lentille durant le polissage. En étendant la pâte on fait d'abord des passes parallèles dans une certaine direction, et ensuite dans une direction perpendiculaire à la première, tout ceci plus d'une fois pour que le fond soit parfaitement égal. Ce fond doit être mince, | |
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niet op het glas en raecke, 't welck onder tegen de schijf van pij geplackt werdt. maer anders hoe naerder hoe beter. Om dit glas aldus te placken, moet men daerop wat cement van 't boven verhaelde doen en het glas warm gemaeckt hebbende het selve met een doeckje gelijckelijck daer over strijcken en redelijck vet. behalven in t midden daer men de grootte van een schellingh sonder cement moet laeten, en beroocken die in de vlam van de keers, maer niet in een reijs om 't glas niet te doen door de hitte in stucken springen: dese beroockingh geschiedt om in 't polijsten te konnen oordelen of het glas suijver is van alle graeuwigheijdt, als men de reflexie van de keers op de tegenoversijde van dese plaets waerneemt, want van wegen dese swarte grondt, soo siet men seer scherp of daer noch eenige graeuwicheijt over is. Aen 't rond van laeken of pijGa naar voetnoot28) en moet men geen cement doen maer selfs af schrabben, warm gemaeckt sijnde, soo daer iet aen is, en placken dat aldus op het glas, soo recht in midden als men met het oogh kan oordelen, en laeten het te saemen van selfs koudt werden. Dan moet men het ijsere plaetjen voort recht setten door middel van het circelglas. [Fig. 82], soo dat het[Fig. 82.]
onderste van 't puttje recht in 't midden van 't onderste pourfil van 't glas kome. waer toe nodigh is, om het plaetje een weynigh te konnen verschuijven, dat men het warm maecke door 't op leggen van een kooltje vier. Het glas op geplackt sijnde soo vrijft men het eenighe 40 of 50 streecken met de handt, op een doeck daer Tripoli in gevreven is, en over de schotel gespannen, wel lettende datter niets in sij dat het glas soude konnen schrabben. door dit vrijven werdt de ruwigheijdt van 't glas voornamelyck aen den boordt wegh genomen, die anders de grondt daer men op polijsten moet te veel wechslijten soude. Om nu dese polijst-gronde te leggen soo neemt men een kleijn weijnigh van een poeijer gecomposeert van 4 deelen tripoli, en 1 deel vitriool de Cyprus. Tot een glas van 5 duym diam. is 6 of 8 asen of soo veel als 2 groote erweten genoegh. Dese compositie vrijft men met 8 of 10 droppelen asijn, on de schotel met een vrijfsteen; ende is terstond sijn. Dan strijckt men deselve met een schildersborstel gelijck over de schotel, of altijdt vrij breeder als de baen daer het glas moet op gepolijst werden, vegende eerst parallele streecken eene wegh, en dan kruijswijs daer over, en dat aldus meer als eens, op dat de grond gelijck legghe, die wel dun moet leggen doch | |
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et pourtant pas trop mince, car sinon il s'use trop par le polissage de sorte que le cuivre est mis à nu suivant de larges bandes, ce qui exige la position d'un nouveau fond. Par conséquent il est préférable qu'au début le fond soit plutôt un peu plus épais et plus résistant: vers la fin il s'use tout-de-même suffisamment pour donner à la lentille la vraie figure de l'écuelle. Lorsque la pâte a été étendue, on la sèche en plaçant sur elle une poêle de fer plate et oblongue avec du feu. Celle-ci a une longueur d'environ 10 pouces ou un pied et une largeur de 6 pouces. Comme la présente figure l'indique [Fig. 83] la poêle est pourvue d'un bord oblique et en dessous de 4 petites sphères sur lesquelles elle peut reposer; elle a en outre un manche latéral qui permet de la saisir. Quand on voit en soulevant la poêle que sous elle le fond commence à sècher, on peut l'enlever tout à fait, permettant à l'humidité restante de s'évaporer spontanément, afin que l'écuelle ne devienne pas plus chaude et qu'il ne faille par conséquent pas la laisser refroidir durant un temps trop considérable. Lorsqu'elle s'est complètement refroidie, il faut commencer le polissage après avoir enduit de tripoli, par passes parallèles, le parcours que la lentille doit décrire et en avoir enlevé en soufflant la poudre sèche, s'il s'en trouve. Ce tripoli doit d'abord avoir été pulvérisé avec de l'eau sur une pierre et ensuite amassé de nouveau et sèché, car sinon il y a toujours dans les pièces de tripoli quelques petits grains durs qui raient le verre. On libère le verre de tout ciment ou graisse en le frottant avec un morceau de linge imbu de tripoli et d'eau ou avec un peu du mélange susdit de tripoli et de vitriol; car il importe beaucoup que le verre soit propre et dégraissé pour que dans le polissage le tripoli aie prise sur lui. Avant que de porter la lentille sur le fond, il est bon d'en avoir une autre, un méchant verre, de la figure de l'écuelle ou à peu près, avec lequel on repasse toute la route que la bonne lentille doit parcourir pour voir s'il ne s'y trouve pas de grains de sable ou de parties dures et pour les écarter ou briser dans le cas où il y en aurait. Alors seulement on commence à faire des passes avec la bonne lentille, la mouvant d'abord avec la main par ci par là, l'ôtant ensuite de l'écuelle pour voir, en regardant les zones de tripoli qui s'y trouvent, si celui-ci y a eu partout une prise égale. S'il n'en est pas ainsi, c'est signe que la forme ou bien la lentille sont encore trop chaudes; il faut alors attendre et faire un nouvel essai jusqu'à ce qu'on constate que le tripoli prend sur tout le verre par lignes droites. En agissant autrement on gâterait sûrement la figure de la lentille. Lorsque l'écuelle est trop chaude le verre touche au milieu plus que vers ses bords puisque la surface supérieure de l'écuelle a été dilatée par la chaleur et qu'elle est par conséquent devenue moins concave. Lorsqu'au contraire le verre est trop chaud, il est mieux en contact avec la forme froide vers ses bords que | |
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even wel niet al te dun, want anders soo slijt die in t polijsten te veel en komen heele streepen daer in daer het koper bloot werdt, soo dat dan noch wel een nieuwe grondt moet geleyt werden. Daerom is 't beter, dat de grondt in 't begin liever wat dicker en stercker zij, want deselve doch in 't eijnde wel dun genoegh wegh slijt, om het glas de rechte figuer van de schotels te geven. Dese grondt aldus geschildert sijnde wordt voorts gedrooght, door een vlacke langwerpighe ijsere pan met vier [Fig. 83], daer op te setten; sijnde ontrent 10 duym[Fig. 83]
of een voet langh en 6 duijm breedt, en hebbende rondom een scheuijns opgaende boordt, met 4 kleijne bolletjes van onder om op te staen, en een steel aen 't eene endt om bij gevat te werden. gelijck dese figuer aanwijst. Als men de pan oplightende siet dat de grondt daer onder begint te drooghen, dan kan men die voort af setten, laetende de rest vande vochtigheijdt voort van sich selfs uijt roocken, op dat de schotel niet warmer en werde, en men te langher deselve moete laeten staen koelen. Als nu de schotel t' eenemael koudt geworden is, moet men het polijsten beginnen, hebbende eerst de baen met parallele streecken van tripoli beschreven, en het losse stof daer van af geblaesen. Dese tripoli moet eerst met water fijn gevreven werden op een steen en dan weder tot een massa gemaeckt en gedrooght, want anders in de stucken tripoli altijdt eenighe harde sandties sitten die het glas schrabben. men maeckt het glas schoon van alle cement of vettigheijdt, vrijvende het selve met een doeckje met tripoli en water of met een weijnigh van de voors. tripoli met vitriool gemenght. Want hier is veel aen gelegen dat het glas wel schoon en schrael zij, op dat in 't polijsten de tripoli daer beter op vatte. Eermen 't glas op de baen brenght, is het goedt een ander ondeugende glas te hebben, van de form van de schotel of daer ontrent, 't welck men overal over de baen vrijft om te sien of er geen sandtjes of hardigheijt op en sitten, en die daer soude moghen wesen wegh of aen stuck te douwen, dan set men voorts het rechte glas op de baen en men schuijft het voor eerst met de handt sachtjens gins en weer, en dan weer af nemende siet men aen de streecken van tripoli die daer over sitten of het overal egael gevat heeft. Indien niet, soo ist een teecken dat de schotel of 't glas noch te warm sijn, en men moet wat wachten, en weder op de selfde manier beproeven, tot dat men siet dat de tripoli met rechte streepen over 't geheele glas sit. anders soude men seeckerlijck de figuir van 't glas bederven. Als de schotel te warm is raeckt het glas in 't midden meer als aen de kanten om dat door de warmte de bovenste superficie van de schotel uijtgereckt is en min hol werdt. Maer het glas te warm sijnde en | |
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dans sa partie centrale, puisque la surface inférieure du verre se rétrécit alors par le froid tandis qu'il n'en est pas de même pour sa surface supérieure. Polir avec les mains serait un fort grand travail, impossible même dans le cas de grandes lentilles de 5 à 6 pouces ou davantage. C'est pourquoi nous avons en premier lieu conçu et mis en oeuvre un appareil [Fig. 84] pour serrer le verre contre l'écuelle autant que cela est nécessaire, afin d'être délivrés de cette partie de la peine. Il consiste d'abord en un bâton CC dont la longueur est quelque peu supérieure à la largeur de l'écuelle A, tandis que sa section droite est un carré dont le côté mesure environ 1½ pouces; ses deux bouts sont courbés vers le bas de telle manière que les extrémités ou manches sont de nouveau parallèles au bâton lui-même. Son centre porte une pointe de fer dont le bout est au niveau des dites extrémitésGa naar voetnoot29). Cette pointe est appuyée sur la cavité de fer que nous avons dit être attachée à l'ardoise à la partie | |
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tegen een kouder schotel aen komende, soo raekt het meer aen de kanten als in midden, om dat sijn onderste superficie in krimpt door de koude en de bovenste niet. Het polijsten met de handen soude seer grooten arbeydt sijn, jae onmoghelijck in groote glasen van 5 of 6 duijm en daer boven. Daer om hebben wij eerst een machine[Fig. 84]
[Fig, 84] bedacht en in 't werck gestelt om het glas, soo veel als noodigh, tegen de schotel aen te drucken, ende alsoo van dit deel der moeijte ontslagen te wesen. Dese bestaet vooreerst in een hout CC wat langer als de schotel A breedt is, en ontrent 1½ duijm vierkant. doch de twee eijnden of handvatten nederwaerts geboghen hebbende, en weder parallel met de lenghde der stock. In midden van dit hout steeckt een ijsere pen, wiens punt gelijck komt met het onderste der voorseijde handvattenGa naar voetnoot29) Dese pen druckt in het ijsere putje, 't geen wij geseght hebben on de leij | |
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inférieure de laquelle est collé le verre ou lentille B avec un anneau de gros drap entre les deux. Et pour que la pointe exerce une pression suffisante, on dispose d'un arc DD fait d'une planche de pin. Son épaisseur est de ½ pouce, sa longueur d'environ 5 pieds; au milieu sa largeur est de 7 pouces, mais vers les bouts il s'amincit pour se terminer presqu'en pointe. Cet arc est fermement attaché au plancher avec un crampon. À la corde FIF qui le tend on attache une autre corde en deux endroits dont la distance II égale la longueur du bâton CCGa naar voetnoot31); cette corde passe par les courbes des manches et au-dessus du bâton; ensemble avec l'arc DD il peut être tendu autant qu'on le désire au moyen de la cheville G sur laquelle la corde venant de C est enroulée et qui tient à une petite pièce de bois à laquelle la corde venant de I est attachée par en-dessous. La forme A est placée sur une solide planche carrée attachée d'un côté à une table et reposant de l'autre sur le bâton P. Assis et tenant le bâton CC par les deux manches nous faisions exécuter à la lentille, en la tirant, un assez lent mouvement de va-et-vient sur l'écuelle A, prenant soin de la tourner un peu après chaque période de 20 ou 25 passes. De cette manière elle se trouvait être entièrement polie en 2 à 3 heures. C'était un grand travail puisque le verre, ainsi pressé, glisse sort lentement sur l'écuelle. Au lieu de l'arc DD j'ai depuis eu l'idée de me servir d'un ressort composé de deux planches de pin αβ et αγ fermement attachées à l'extrémité α à un billot coupé obliquement [Fig. 85]. Ces planches ont chacune une longueur d'environ ... piedsGa naar voetnoot32), la même que la table servant au polissage sous laquelle elles sont placées dans le sens de la longueur, d'où rèsulte qu'elles ne donnent pas d'embarras comme le faisait l'arc DD qui dépassait de beaucoup la table d'un côté comme de l'autre. À l'extrémité α ces deux planches ont une largeur de 8 à 10 pouces et une épaisseur de ... pouceGa naar voetnoot32). Aux bouts β et γ elles se terminent presqu'en pointe. αγ étant posée sur le plancher, on donne une certaine tension à la planche αβ en tirant son extrémité β vers le bas avec la corde βεζ qui passe par une poulie ε vissée dans le plancher et est ensuite enroulée et fixée sur la goupille ζ également attachée au plancher. Au bout γ de la planche αγ est fixée en-dessous avec une corde la traver se de bois δδ, dont les extrémités sont attachées aux cordes δCCG et δG, dont la | |
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vast te sijn, daer het glas B, met een rondt van pijGa naar voetnoot30) tusschen beijde, van onder teghen geplackt is. En om een genoeghsaeme perssingh te maecken, soo heeft men een boogh, gemaeckt van een gereijnen houte planck, van ½ duijm dick, ontrent 5 voet langh, en in midden 7 duijm breedt, maer nae de enden bijnae spits toelopende. als hier DD. Dese werdt in de midden tegen de vloer vast gebonden aen een kram. Ende aen het touw FIF, dat daer op gespannen werdt, maecktmen een ander touw vast op twee plaetsen, welckers distantie II gelijck is aen de lenghde der stock CCGa naar voetnoot31); loopende dit touw door de bochten der handvatten over deselve stock heen, en werdende te saemen met den boogh DD naer believen strack gespannen, door middel van de pen of steck G, daer het touw van C komende omgewonden is, en dewelcke in een houtje steeckt daer het touw van I komende onder aen vast is. De schotel A is geset op een stercke vierkante planck die aen d'een sijde aen een tafel vast is, en met d'andere sijde rust op de stock P. Vattende nu het hout CC bij beijde de handvatten en neder sittende soo trock men het glas met redelijck langhsaeme streecken gins en weer over de schotel A, keerende het ieder 20 of 25 streeeken een weijnigh om, 't welck 2 a 3 uren duerde eer het volkomen gepolijst was, ende was een grooten arbeijdt dewijl het glas aldus geperst sijnde seer traegh over de schotel schuijft. In plaets van den boogh DD, hebbe daer nae bedacht een veer van 2 gereijne planken te saem gestelt αβ en αγ, op een scheuijns blockjen aen 't eijndt α wel vast gespijckert [Fig. 85]. Dese plancken sijn ontrent ijder ... voet langh, te wetenGa naar voetnoot32)[Fig. 85]
soo langh als de polijsttafel; onder dewelck sij inde lenghde geplaetst sijn; waer door geen embaras geven, gelijck den boogh DD, die aen weder sijden ver uijtstack. aen 't eijnde α zijn dese planken 8 a 10 duijm breedt en ... duijm dickGa naar voetnoot32). naer β en γ gaen se bijnae spits toe. αγ op de vloer leggende, soo spant men het eijnde β van de planck αβ nederwaerts met het touw βεζ, dat door een catrol ε, die in de vloer geschroeft is door gaet, en dan om de pen ζ, die mede in de vloer vast staet, gewonden en vast gemaeckt werdt. Onder het endt γ van de planck αγ werdt vast gemaeckt met een touw het dwarshout δδ, aen welcker eijnden vast sijn de touwen δ CCG, en δ G. waer van 't eerste passeert | |
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première passe par les manches et au-dessus du polissoir CC. La traver se δδ n'est soulevée que peu du plancher de sorte que les cordes δ Crestent longues et que le polissoir CC a de l'espace pour exécuter un mouvement oscillatoire pendant le polissage. Le ressort est attaché au plancher avec les deux clous ϑ, mais ceux-ci n'y sont pas enfoncés jusqu'à la tête parce que le ressort doit pouvoir s'élever un peu en α lorsqu'on tend la corde βεζ. Or, pour rendre quelque peu plus aisé le mouvement périodique de la lentille, nous avons ajouté à l'appareil décrit ci-dessus encore cet autre dispositif [Fig. 84]. M est une solide main de bois ou de fer avec, en dessous, une ouverture carrée de sorte qu'elle peut tenir le bâton facilement sans le serrer. Cette main a une queue par laquelle elle est attachée à la planchette LL avec un coin qui passe par un crampon de fer attaché à la planchette et dont la surface inférieure est de niveau avec le dessous de M. Cette planchette a une largeur d'environ 2½ pouces et une épaisseur d'un demi-pouce; sa longueur est égale à environ 1½ fois le diamètre de l'écuelle. Elle peut faire des mouvements de va-et-vient sur le billot H attaché à la table O et de hauteur telle que la planchette se trouve environ un pouce au-dessus de la surface de l'écuelle. Les petits crochets de bois π, ainsi que les goupilles Σ, empêchent le mouvement d'être autre que droit en rendant impossible le soulèvement de la partie postérieure. En outre nous avons posé sur le milieu du billot H un solide axe de fer qui tourne dans deux ouvertures rondes et porte en son point milieu un petit rouleau de bois d'un diamètre d'environ 1½ pouce, fermement attaché à lui par une goupille de fer qui le traverse. À travers deux trous forés dans ce petit rouleau, lesquels sont élargis à une de leurs extrémités, passent des cordons solides avec des noeuds qui n'émergent pas du rouleau. Ces cordons sont l'un et l'autre enroulés sur lui de quelques tours; l'un d'eux est attaché à une goupille courte fixée dans la planchette LL, l'autre est enroulé sur la cheville N au moyen de laquelle il est tendu à volonté. Une manivelle de fer Q est attachée à l'une des extrémités de l'axe susmentionné; elle est longue de 5 pouces environ et a un manche de bois avec lequel on peut la tourner alternativement dans l'un et l'autre sens, ce qui fait que la planchette LL est tirée avec force tantôt d'un côté tantôt de l'autre et la lentille B de même de telle manière qu'elle dépasse le bord de l'écuelle des deux côtés environ d'un tiers de sa largeur; en même temps, comme nous l'avons dit plus haut, la lentille est pressée contre l'écuelle par le bâton CC et le ressort DD. La pointe qui la presse a une position un peu oblique par le fait que le bâton CC se meut assez lâchement dans la main M. Ceci est nécessaire pour que le verre glisse sur l'écuelle sans trembler. Cette obliquité de la pointe doit toutefois être faible et en cas d'excès on peut augmenter la grosseur du bâton CC au milieu afin que la main M y ait une prise plus ferme. Dans le dessous de la planchette LL on fixe deux petites goupilles de fer qui heurtent de part et d'autre contre le billot H et empêchent ainsi qu'elle ne soit tirée plus loin que ne l'exige le mouvement de la lentille sur l'écuelle. Cette dernière, ou plutôt la pierre à laquelle elle est attachée, a été serrée entre le billot H et une goupille qui tient à la partie | |
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door de eijnden en over het polijst hout CC. Het hout δδ werdt maer weijnich vande vloer gelicht, waer door de touwen δ C langh blijven, en het polijst hout CC ruijmte heeft om in 't polijsten gins en weer te gaen. Met de 2 spijckers ϑ is de veer aen de vloer vast, doch dese spijckers en sijn niet tot het hooft toe in geklopt om dat de veer in α wat rijsen moet als men het touw βεζ spant. Om dan dit gins en weder trecken gemackelijker te maecken, soo hebben wij tot de voorschreven machine noch dese andere bijgevoeght [Fig. 84]. M is een stercke houte of ijsere handt, van onder vierkantich hol, soo datse de stock CC ruijm en sonder klemmen kan omvatten. Dese heeft een steert daer mede sij vast gemaeckt wierdt aen het planckje LL, met een wigghe die door een ijsere kram gesteecken werdt, die op het planckje vast is, wiens onderste superficie met de voorste beck van M gelijck komt. Dit planckje is ontrent 2½ duijm breedt, ½ duym dick; en ontrent anderhalfmael de schotels diameter langh. Het kan gins en weder schuijven op het block H, t welck op de tafel O vast is en soo hoogh dat het planckje een duijm ontrent boven de superficie van de schotel verheven is. De houte haeckjes π, en pennetjes Σ, beletten dat het anders als recht gae, als mede dat het achter niet op en lichte. Voorts is midden over 't block H een stercke ijsere as geleght, die in 2 ooghen draeijt, en in midden een houte rolletje van ontrent 1½ duijm dick heeft, met een ijsere pennetie dat dwars door gaet wel vast daer aen gehecht. Door twee gaten in dit rolletie geboort en aen d'een sijde wijdt uijtgeholt steecken stercke touwtjes met knopen daer voor die evenwel niet buyten 't rolletie uytsteken; en dan ieder van dese eenighe touren om het rolletje gewonden, en het eene vast gemaeckt aen een korte pen die in 't planckje LL vast steeckt; het andere op de steck N gewonden zijnde, door welcke dit touw naer believen gespannen werdt. Voorts is aen het een eijnde vande voors. as een ijsere swengel Q, ontrent 5 duijm langh, met een houte handvat, waer bij nu dus, en dan weder contrariè omgedraeijt sijnde, soo wierdt het planckje LL met kracht gins en weder getrocken en met eenen het glas B soo dat aen weder sijden ontrent ⅓ over den boord der schotel komt, terwijl het door de stock CC, en veer DD, als voorseijt is, tegen de schotel geperst werdt. De pen die daer op druckt valt een weijnich scheuijns over, door dien de stock CC eenighe ruijmte heeft in de handt M. En dit is noodigh om het glas sonder beven over de schotel te doen schuijven. Doch evenwel moet dit overleggen van de pen seer weijnigh sijn, en als het te veel is kan men de dickte van de stock CC in 't midden verhooghen, om soo veel dieper in de handt M gevat te werden. Men steeckt 2 ijsere pennetjes van onder in 't planckje LL, dewelcke ten weder sijden tegen het block H Steuijtende beletten dat het niet verder en werdt getrocken als het glas op de schotel van noode heeft. De schotel, of liever de steen daer deselve op vast is, werdt geperst tusschen het block H, en een pen die | |
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opposée de la planche, au moyen d'un coin enfoncé entre les deux. En opérant on est assis sur un petit banc rond ou escabelle, et lorsqu'un des bras est fatigué on tourne avec l'autre; comme on n'est pas obligé de mouvoir le corps entier cette manière de polir est beaucoup moins fatiguante que celle où il fallait tirer avec les bras tantôt dans un sens tantôt dans l'autre. Plus tard nous avons construit cette manivelle en plus grande longueur et telle qu'on peut la tourner en tenant l'un ou l'autre des deux bouts ce qui permet aussi d'opérer avec les deux mains simultanément. Pour tourner un peu la lentille après chaque période de 20 ou 24 passes, comme cela est nécessaire, on la fait avancer d'une main jusqu'au contour de l'ardoise tandis qu'on la tourne de l'autre, ce qui se fait sans peine. Il est également nécessaire de déplacer un peu l'écuelle toutes les fois qu'on a fait 25 ou 50 passes. Un déplacement de la demi-largeur d'un brin de paille suffit. Il se fait vers ce côté-là de la route parcourue par la lentille où pour le moment celle-ci ne se trouve pas; après 25 ou 50 nouvelles passes il se fera du côté opposé. Au commencement du polissage on voit le tripoli amassé par ci par là en petites plaques sur la route de la lentille, mais celles-ci s'effacent bientôt et le chemin du parcours devient entièrement égal. Lorsqu'on aperçoit que le tripoli n'a pas assez de prise sur le verre ce qui se reconnaît au fait qu'il ne s'y attache pas en lignes droites et fines, il faut de nouveau mettre la poêle plate contenant du feu au dessus de la route de la lentille jusqu'à ce qu'on sent qu'en ces parages l'écuelle est un peu plus chaude ou du moins un peu moins froide qu'ailleurs. Alors il faut de nouveau ‘écrire’ sur l'écuelle avec du tripoli et y passer la lentille à la main pour voir s'il prend également, et ne continuer le polissage que s'il en est ainsi. On enduit aussi parfois de la même manière la route de tripoli sans chauffer l'écuelle, ceci pour mieux entretenir la route et aussi pour faciliter quelque peu la prise. C'est ce qu'on peut répéter à chaque période de 200 ou 400 passes. N.B. Depuis que nous avons pris du vitriol au lieu de vert-de-gris ce que nous disons ici du chauffage de l'écuelle n'est plus nécessaire puisque le fond sur lequel se meut la lentille y prend maintenant toujours avec beaucoup plus de fermeté qu'auparavantGa naar voetnoot33). On peut aussi, toutes les fois qu'on a fait 200 passes, enlever la lentille de la forme; à cet effet il faut défaire le coin qui serre la main M contre la planchette et soulever le bâton CC qui presse le verre. Alors on nettoie une bande du verre en y passant un doigt ou un petit morceau de linge ou de cuir bien propre, pour voir combien le travail est avancé. | |
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aen d'oversijde in de planck steeckt, met een houte wigghe tusschen beijde in te douwen. Men sit op een rondt banckjen of schabel als men dit werck doet, en als den eenen arm moede is, soo draeijt men met den anderen; maer dewijl men niet van noode heeft het lijf verder te beweghen soo vermoeijt dese manier van polijsten veel min als doen men de stock CC met d'armen gins en weer most trecken. Wij hebben daer nae dese swengel lang gemaeckt en draeyende op beijde eijnden om alsoo met 2 handen te gelijck te konnen draeijen. Om het glas ieder 20 of 24 streecken wat om te draeijen 't welck noodigh is, soo treckt men het selve met d'eene handt bij de buijtenste circonferentie vande leij, terwijl het met d'andere voort gewonden werdt, 't welck sonder moeijte geschiedt. Het is ook noodigh de schotel alle 25 of 50 streecken een weynigh te versetten, alleenlijck een half stroobreedt deselve verruckende, aen die sijde der baene daer het glas niet en is; en 25 of 50 streecken daer nae, wederom contrarie deselve verschuijvende. In 't eerste van 't polijsten, siet men de tripoli op de baen hier en daer met kleijne plackjes vast sitten, doch dese gaen daer nae wegh, en de baen werdt t' eenemael effen. Als men gewaer werdt dat de tripoli niet genoegh op 't glas en vat, sittende niet eenparigh met rechte en fijne streepen daer over, soo moet men de platte pan met vier weder over de baen setten, tot dat men even voelt dat de baen ietwes warmer of min koudt is als d'andere deelen van de schotel. Dan moet men weder met tripoli daer over schrijven, en strijcken het glas met de handt daer over, om te sien of het gelijck vat; en dan eerst voort polijsten. Men schrijft oock wel altemets met de tripoli over de baen sonder de schotel te warmen, en dat om de baen te beter te onderhouden en oock het glas eenighsins beter te doen vatten, men kan het ieder 200 of 400 streecken repeteren. N.B. Sedert dat wij vitriool in plaets van spaensgroen genomen hebben, soo is 't geen hier geseght werdt van 't verwarmen der schotel onnoodigh, dewijl de gemaeckte baenen nu altijdt wel vatten op 't glas en veel vaster houden als te voorenGa naar voetnoot33). Alle 200 streecken kan men oock het glas eens afnemen, maeckende de wigghe los die de handt M aen het planckje hecht, en lichtende dan de stock CC van het glas af. Dan veeght men een streep daer over, met een vinger of een schoon doeckje of leertje en men siet hoe het vordert. | |
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Pour épargner la peine de compter les passes une roue de bois Y d'un diamètre de 7 ou 8 pouces est parallèlement attachée à une planche fixée contre le mur; cette roue qui tourne sur son axe avec facilité a 24 dents dont l'ensemble affecte la figure d'une scie. Elles sont poussées par l'aiguille de cuivre SX attachée par un petit rond au ressort de fil de cuivre RST qui est cloué en R sur la planche. Ce ressort est tiré par un cordon qui part de T, traverse l'ouverture ronde V et se prolonge ensuite jusqu'au bout de la planchette LL à laquelle il est attaché. Par ce moyen la roue Y est avancée d'une dent après chaque couple de passes, et toutes les fois qu'une des deux aiguilles Z ou Δ qu'elle porte vient en contact avec le fil de cuivre Γ Z et le laisse de nouveau échapper, on entend résonner la sonnette Γ attachée à ce fil, par où l'on fait qu'il s'est fait 24 passes et que la lentille doit être tournée d'un certain angle. On peut en outre attacher au billot H à côté de la planchette LL un compteur à 3 ou 4 index arrangés suivant le système des nombres décimaux, et lier son cordon à l'extrémité de cette planchette: par ce moyen on connaîtra le nombre des passes sans aucune peine de compter ou de noter. Une lentille d'un diamètre de 5 ou 6 pouces exige environ 3000 passes pour devenir parfaitement reluisant des deux côtés. Il faut bien observer si l'on ne remarque plus de parties grisâtres au de taches au milieu delà lentille: ailleurs le verre paraîtra limpide beaucoup plus tôt. On les reconnaît par la réflexion d'une chandelle ou de la clarté du jour, l'autre côté de la lentille ayant été enduite de suie. Lorsqu'on est d'avis que la lentille a été suffisamment polie, il faut, pour l'enlever de l'ardoise et du cuir, la chauffer sur un réchaud jusqu'à ce que le ciment devient si mou qu'on peut la détacher de lui. On ôte alors le ciment qui y reste avec un petit linge chaud et ensuite avec un autre petit linge imbu d'huile ou de suif, enfin avec d'autres morceaux de linge plus propres ou bien avec une serviette également neuve. Si après tout on trouve que le polissage est encore imparfait (car en ceci on se trompe souvent) on peut continuer à polir après avoir de nouveau collé la lentille comme auparavant et l'avoir nettoyée et dégraissée comme il a été dit ci-dessus. À ce but on peut aussi renouveler le fond de l'écuelle si le premier a péri ou est devenu défectueux par ablution ou usure, pourvu qu'aucune autre lentille n'ait entretemps été polie sur la même forme. Pour la dite ablution des fonds il faut verser sur eux un peu de vinaigreGa naar voetnoot34). | |
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Om de moeijte van 't tellen te ontgaen, is op een planck die tegen de muer vast gemaeckt is, een houte radt Y van 7 of 8 duijm diameters, plat tegenaen geleght dat op sijn as seer licht omdraeijende, heeft 24 tanden, saeghsgewijs ingesneden. Dese tanden werden voort gestooten door het kopere stiftje SX, twelck met een ooghje vast is aen de veer van koperdraet RST, die in R op de planck gespijckert is. Dese veer werdt getrocken door een touwtje dat van T door het oogh V gaet, en daer van daen voorts tot het eijnde van 't planckje LL, daer het aen vast is. Hier door werdt dan het radt Y ieder twee streecken een tandt voort geset, en telkens als een der 2 pennetjes Z of Δ, die daer op staen, tegen het koperdraet ΓZ aen komen, en 't selve weder laeten slippen, soo klinckt de bel Γ die aen dit koperdraet vast is. Waer door men weet dat er 24 streecken gepasseert sijn, en dat het glas wat omgeset moet werden. Behalven dit soo kan men noch een Pasteller (hebbende 3 a 4 wijsers met thiende voortganck) op het block H neffens het planckje LL vast maecken, en sijn touwtje aen 't uyterste van dit selve planckje binden, waer door men sonder eenighe moeijte van tellen of aenteyckenen kan weten hoe veel streecken men gepolijst heeft. Een glas van 5 of 6 duijm diameter heeft al ontrent 3000 streecken van nooden om wel schoon te sijn, dat is te seggen aen ieder sijde. Men moet wel toonen of men in 't midden van 't glas, alwaer het aen d'ander sijde beroockt is, geen graeuwicheijdt of stippelen aen de reflexie van de keers of lichten dagh meer gewaer en werdt, want de andere deelen van 't glas al veel eer schoon gelyckenen. Als men vindt dat het glas genoegh gepolijst is, soo moet men het om van de leij en leer af te krijgen, over een caffoor met vier warm maecken tot dat het cement soo weeck werdt, dat men 't glas kan afschuijven. Dan vrijft men 't geen daer noch aen sit met een warm doeckjen af, en daer nae met een ander doeckje dat met olie of kaerssmeer vet gemaeckt is, en dan voorts met schoonder doeckjes of een schoone servet. Soo men het glas niet schoon genoegh uytgepolijst bevindt (want hier in bedrieght men sich al veeltydts) soo kan men het noch meer polijsten, plackende het weder als te voren op, en wel schoon af vegende en schrael maeckende als hierboven is geseght. Men kan oock wel een nieuwe grondt op de schotel hiertoe leggen indien d'eerste afgewasschen of anders onbequaem is, mids dat ondertusschen geen ander glas op de schotel geslepen zij. Om dese gronden af te wasschen, moet met wat azijn daer op gietenGa naar voetnoot34).
Traduction du texte latia de 1692 (Manuscrit H) imprimé à la p. 816 du T XIII (comparez la fin de l'Avertissement qui précède): Le ressort de la table pour polir pourrait être attaché en haut avec des soliveaux [au lieu d'être attaché au plancher], pour que les bâtons qui | |
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presseraient alors la lentille puissent être plus longs que ne le sont à présent les cordes qui tirent trop obliquement vers les bords de la forme. Ceci serait surtout utile, ou plutôt devrait nécessairement être fait, si nous voulions polir des lentilles concaves. Dans ce cas on achèverait d'abord leur surface convexe, et ensuite la surface concave en mouvant l'écuelle de métal sur le verre immobile. Après tout, nous pourrions cependant aussi exécuter cette partie du travail en nous servant de la traction de cordes comme jusqu'ici. On pourrait aussi rehausser la table d'un ou deux pieds, et le siège de l'opérateur en même temps, pour qu'il puisse tourner la manivelle avec moins de peine. Les. p. 817 et 818 du T. XIII contiennent encore quelques remarques en français, également tirées du Manuscrit H, qui se rapportent à ce sujet. |
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