Oeuvres complètes. Tome XXI. Cosmologie
(1944)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekend
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III.
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dans la premiere position, et il les y faut hausser un peu. Et contra. - Voyez ce que Huygens dira plus loin sur le petit poids coulant. [Fig. 17]
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Quant le verre F ne seroit pas bien centrè, cela n'importe point du tout. Mais en haussant le verre GH avec le fil qui est a son foier, il ne faut pas changer le centre de gravitè de toute la croix. Il pourra suffire de hausser le fil seulement. Boete en croix [Fig. 17] qui se peut ouvrir par le costè de la lunette, et refermer par le moyen de deux [corrigé en quatre] portes. Une porte pour ADP mobile sur PD. une autre pour EF mobile sur OF. La lunette jouera entre deux fils ou barres en dedans de la boete du costè de l'oeil a fin d'empescher le trop de jeu. De l'autre bout elle demeurera aussi dedans la boete, pour eviter le vent. On peut mesme boucher de ce costè la boete d'un talc. Sur la planchette du pied il y aura un pivot ou cylindre dressè perpendiculairement, et dans le fonds de la boete en croix il y aura un trou avec une virole de cuivre dans la quelle le pivot entre juste, et en sorte qu'il puisse tourner quand on voudra diriger la lunette vers l'object. Quand le poids sera levè pour ne balancer plus et pour fermer la boete de cuivre ou il est, une goupille passant par la queue N le tiendra ferme. Lors en defaisant le crochet R on haussera un peu la croix par la queue F, et avec les 2 vis V on la serrera contre la planche CL, afin d'estre ainsi arrestée en transportant le niveau. Afin que le tuyau quarrè de la lunette souffre mieux la pression de ces vis V, il faut que les placques de dessus et de dessous couvrent celles qui sont sur le champ. Pour faire la boete mettre deux planchettes en croix, chacune estant diminuée, dans l'endroit de la jointure, de la moitiè de son epesseur. 4 portes de la boete.
5 Nov. 1679. L'on peut se servir de ce niveau sans contrepoids, estant enfermè dans la boete, parce qu'il s'arreste assez tost. Il faut l'avoir rectifiè premierement par le moyen du contrepoids. Remarque intercalée plus tard comme la date l'indique.
En visant premierement sans contrepoids, et puis l'adjoutant; alors s'il vise au mesme point qu'auparavant, l'on est seur que le centre de gravitè du niveau est dans la ligne droite qui joint les deux points de suspension. Si non il faut le reduire a cela par le moyen d'un petit poids coulant qu'on serre sur la lunette par tout ou l'on veut. Et on le fait avancer vers l'objectif si la lunette vise plus bas apres y avoir attachè le contrepoids d'enbas. Et au contraire reculer vers l'oculaire, si elle vise plus haut. Ayant fait cette premiere preparation, il faut voir en tournant la lunette le dessus dessous si elle vise au mesme point, a quoy on la reduira par le moien du fil qui est au diaphragme derriere l'oculaire, en haussant tant soit peu ce fil, quand la lunette vise plus haut qu'auparavant, ou en le baissant quand elle vise plus bas. | |
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Si l'on veut se servir du contrepoids pendu au niveau, et trempè dans de l'huile pour faire arrester plus viste, il faut que la lunette soit la plus legere qu'il se peut, sans manquer pourtant de force suffisante. [Fig. 18]
[Fig. 19]
Pour la legeretè et la force de la lunette on y peut mettre des anneaux de fer en dedans, qui pourroient servir en mesme temps de diaphragmes. Pinces au haut et au bas des branches de la croix pour serrer les lacets de ruban [Fig. 18]. Ecuelle creuse spherique de 4 pouces de diametre avec 3 pieds en triangle attachez au mesme bois de l'ecuelle [Fig. 19].
Si la lunette baisse d'un degrè de plus qu'elle ne feroit si le centre de gravitè estoit dans la ligne des suspensions; alors en attachant par en bas un poids egal a la pesanteur de la croix, la lunette se relevera de ⅔ de degrè fort pres. Et si le poids est double, elle relevera de ⅘ de degrè. Et si le poids est triple elle relevera de 6/7 de degrè. Voyez sur ces calculs la Pièce VIII qui suit.
Manuscrit E, p. 209. Niveau. fol. 6 retro. suspendu sans boete. La goupille N [Fig. 20 et 20 bis] estant mise dans le trou le plus bas des deux, tiendra le poids S serrè contre le haut de la boete, qui par ce moyen sera en mesme temps fermee. Et la mesme goupille estant mise dans le trou plus haut, servira a porter le poids H, quand on veut verifier le niveau. Ce bras DG de la fourchette sera attachè a la verge AP en E. Et pour s'en servir on tirera le bout G à soy, jusqu'a ce que ce bras soit horizontal. puis on le pliera par | |
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la charnière F pour mener la fourchette ou il faut qu'elle tiene la lunette. Et l'on depliera la fourchette en la mettant à angles droits sur son bras par le moyen de la charniere G. Et cette fourchette estant un peu large, on la rendra plus estroite en la tournant autrement qu'a angles droits sur son bras. [Fig. 20]
[Fig. 20 bis]
Une virole sous la plaque pour la pouvoir mettre sur un pied à la campagne. - La virole a déjà été mentionnée plus haut. - Trois pieds. Une vis au pied de derriere pour dresser la machine. | |
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Feuille collée dans le Manuscrit E entre les p. 210 et 211, et p. 211. Différentes figures de lentilles simples ou doubles pouvant être placées à l'une des extrémitès de la lunette du niveau. Nous n'en reproduisons qu'une [Fig. 21]. A la p. 217 du Manuscrit (partie biffée, voyez la note 4 de la p. 92) Huygens parle d'un tuyau court qui entre dans la lunette du costè de l'oeil, et
[Fig. 21]
enferme un autre petit tuyau qui porte le verre oculaire. Comparez les l. 10-11 de la p. 277 du notre T. VIII. Voyez aussi sur les lunettes à quatre lentilles les p. LI, LXXXVIII, LXXXIX, 469 et 774 du T. XIII, où il est également question (p. 774) du ‘telescope de 3 [lentilles] qui redresse’. |
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