10 Maij, 2 Copijen authentycq doen schrijven van het octroy en attacheGa naar voetnoot3)
3-0-0
Oct. aen de Attache in GelderlantGa naar voetnoot4)
10-0-0Ga naar voetnoot5)
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voetnoot1)
- Cet Appendice est emprunté à la p. 22 du Manuscrit A.
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voetnoot2)
- La p. 18 porte la date du 3 mai 1658 et la p. 23 est datée: juillet 1658.
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voetnoot3)
- L'octroi, accordé à Salomon Coster par les États-Généraux des Provinces-Unies, est du 16 juin 1657 (voir la p. 237 du T. II). À la fin de ce document il est dit que le suppliant est obligé de demander une ‘attache’ dans chacune des provinces où il voudra mettre la nouvelle invention en pratique. Le 16 juillet 1657 (T. II, p. 239) les États de Hollande et de West-frise accordèrent en effet à Coster leurs ‘letteren van Attache in behoorlijcke forme’. Remarquons que c'est par erreur que la note 1 de la p. 125 du T. II dit que S. Coster obtint le privilège [ou plutôt l'attache] des États de Hollande et de Zélande. La ‘West-frise’ était une partie de la province appelée actuellement ‘Noord-Holland’; la Zélande en 1657 formait une province à elle seule, tout aussi bien qu' à pràsent. Comparez le dernier alinéa de la note suivante.
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voetnoot4)
- Cette dernière ligne a été ajoutée plus tard (encre différente). L'attache en question fut accordée le 19 octobre 1658 dans le ‘Landdagsreces’ de Nymègue. L'original est conservé aux Archives de l'État à Arnhem; en voici le texte:
Landdagsreces, 19 October 1658.
Op requeste van Christiaen Huygens, soon van Constantinus Huygens, here tot Suylichom, versoeckende deser lantschaps attache aen sodanich octroy als deselve van Haere HoMo bekommen heeft van seecker gepractiseert uyrwerck, 't welck sonder sunderlinge alteratie den tijt van drie a vier weecken sijne behoorlicken loop holden can, ende specialicken mede ten behoeve van Salomon Custer ende Johan van Kal, horologie maeckers; heeft de lantschap die versochte attache toegestaen.
Consultez sur Johan van Kal, ou Jan (van) Call, que Huygens appelle ‘een vermaert meester’, la note 3 de la p. 248 du T. II. Suivant les manuscrits ‘Arnhem A’ et ‘Arnhem F’ de G. van Hasselt (conservés à Arnhem) Jan van Call reçut une certaine somme de la ville en 1652 pour avoir fait le projet d'une nouvelle horloge (‘een nieu besteck van't nieuw horologie’); il s'agit de l'horloge de la cathédrale ou St. Eusebiuskerk. Cette horloge porte encore aujourd'hui l'inscription ‘I. Spraeckel fecit Zutphen Anno MDCLII’, ce que d'autres documents confirment. On conserve dans la tour de la cathédrale un pendule d'une longueur de 5 mètres qui paraît fort ancien et qui a été en usage jusqu'au 19ième siècle. Il semble fort possible (comparez la note 1 de la p. 34 qui précède) que Sprakel (ou van Call) ait introduit ce pendule dans l'horloge de 1652 après ou en 1658, quoique nous n'ayons pu trouver aucun document qui le dise. Remarquons en passant (comparez le deuxième alinéa de la note 5 de la p. 35) qu'on conserve aussi dans la tour nommée l'ancienne verge à palettes verticales et la chaîne à mailles rondes à laquelle cette verge était suspendue.
Les archivistes de l'État des autres provinces nous assurent que l'attache n'a été accordée nulle part ailleurs et on ne voit pas qu'elle ait été demandée. Il est possible que l'accord conclu le 9 décembre 1658 entre Huygens, Coster et Douw (voir l'Appendice V qui suit) - T. II, p. 290 - ait empêché Huygens et Coster de demander l'attache à eux seuls après cette dernière date. Mais il semble également possible que l'attache des autres provinces ne leur parut pas indispensable, puisque Coster put, apparemment sans avoir obtenu d'attache dans la province d'Utrecht, pourvoir d'un pendule l'horloge du dôme de la capitale de cette dernière province (voir la p. 33 qui précède et l'Appendice III qui précède, p. 77). Coster étant mort en 1659 (voir la note 2 de la p. 12) et Douw en 1663, on ne voit pas que les droits accordés à Coster durant 21 ans à partir de 1657 et à Douw durant 12 ans à partir de 1658 (T. II, p. 241) aient été réclamés par Huygens, qui d'ailleurs obtint en 1664 un octroi pour une horloge d'une construction différente (voir la p. 154 du T. V et comparez les p. 175 et 178 qui suivent).
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voetnoot5)
- Les sommes payées sont sans doute exprimées en florins, sous et fenins (guldens, stuivers, penningen).
Le florin avait 20 sous et le sou 12 fenins.
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