Oeuvres complètes. Tome XIII. Dioptrique
(1916)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekend
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Deuxième Complément à ‘La Dioptrique’.
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[Fig. 2.]
Eq 26 partie FR 29 parties qR 5 parties EG [Fig. 3] parties 13 havt lespesseur de la cornée 1 ½ GH 18 parties VK 11 lespesseur du crystallin 6 ½ foyer 6 [Fig. 3.]
[Fig. 4.]
Mr. Pecquet sit cette anatomie chez moy a ParisGa naar voetnoot1). | |
[Deuxième Partie]Ga naar voetnoot2). 5 Febr. 1667.Oculum mulieris coram nobis dissecuit Pecquetus, cujus mensurae repertae sunt istae. 31½Ga naar voetnoot3). Diameter oculitotius AB [Fig. 5] 11½ linearum sive duodecimarum pollicis pedis parisiensis [25,9.. mM.]Ga naar voetnoot4). Corneae latitudo CD 5 lin.Ga naar voetnoot5) [11,2.. mM.]. | |
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1½. Corneae crassitudo EF ½ lin. [1,1.. mM.]. Convexitatis corneae radius 3/10 pollicis [8,1.. mM.]. CG inter corneam et processus ciliares 4½ lin. circiter. [10,1.. mM.]. 10½. Convexitatis lentis crystallinae parte anteriori radius erat 3 8/10 lin. [8,5.. mM.]. 7½. parte postica 2 7/10. [6,0.. mM.]. 6½. Crassitudo lentis crystallinae 2 3/10 lin. [5,1.. mM.]. 6. Foci distantia a lentis superficie 2 2/10. [4,9.. mM.]. 11. Diameter ejusdem lentis 4 lin. [9,0.. mM.]. 5. Crassitudo nervioptici KL 1 8/10 lin. [3,1.. m.M]. [Fig. 5.]
Lens crystallina proxime subjacebat uveae processui qui pupillam efficit. satis mollis digitis compressa videbatur ut credibile sit figuram mutare potius cum ad res propinquas admodum oculus convertitur, quam ut locum mutetGa naar voetnoot6). quod vel hinc vix fieri potest quoniam propius ad corneam accedere deberet, cui jam adeo propinqua est, ut parum proficere possit is motus. neque sane pupillam impellit; quia hoc si fieret, extrinsecus appareret alterius oculum inspicienti. Non videbatur tunica aliqua involvi lens crystal- | |
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lina, nam separari certe ab ea non poterat. Nervus opticus non e diametro oppositus erat pupillae sed duabus tribusve lineis a medio axe nasum versus deflectebat. Retina ex materia mucosa albicante conflata erat, quo melius nempe picturam reciperet. | |
§ 2. [1670-1690.]Ga naar voetnoot2)
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repetant ce qui se trouve dans leur livres. Cependant comme tout ce que nous avons traitè et ce qui nous reste encore, se rapporte au sens de la vue, il ne faut pasGa naar voetnoot4) que nous omettions l'explication de l'organe que la nature y a destinè, n'estant pas un des moindres avantages qu'on tire de l'estude de l'Optique que d'en comprendre l'artifice. Car anciennement et jusqu'a nostre siecle l'on a estè dans une profonde ignorance touchantGa naar voetnoot5) la perception des objects. Les uns voulant que l'oeil envoiait des rayons qui les allassent trouver, et qui d'une maniere qu'on ne peut concevoirGa naar voetnoot6), en fissent raport a l'ameGa naar voetnoot7); du nombre desquels est Euclide dans ce qu'il a escrit de l'optiqueGa naar voetnoot8). d'autres, comme Epicure et Lucrece, s'imaginant encore plus absurdement, qu'il se detachoit continuellement de la substanceGa naar voetnoot9) des objects comme de petites pellicules qui en portassent les figures et les couleurs vers nos yeuxGa naar voetnoot10), d'autres encore voulant | |
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qu'il y naquistGa naar voetnoot1) des objects certaines especes ou images incorporelles, sans dire autrement ce qu'elles estoient, qui de là passassent successivement jusques dans l'humeur cristalline des yeux et ils prenoient cette partie pour le dernier et immediat organe sensible de la visionGa naar voetnoot2). Ce fut Bapt. Porta, qui considerant la representation des objetsGa naar voetnoot3) qui se fait dans un lieu obscur, lors qu'on applique une lentille de vitre au trou ou entre le jour, comprit qu'il se faisoit dans l'oeil une semblable peinture. s'abusant pourtant en ce qu'il croioit comme on faisoit communement, qu'elle estoit reçue dans le cristallinGa naar voetnoot4). Cette erreur fut remarquée par Kepler, qui montra qu'elle se fait dans le fond de l'oeil et qui d'ailleurs eclaircit toute cette matiere beaucoup plus qu'aucun autre n'avoit fait devant luyGa naar voetnoot5). | |
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OrGa naar voetnoot6) pour faire entendre d'autant mieuxGa naar voetnoot7) l'artisice de la nature dans la construction des yeux, il ne sera pas inutile de proposer premierement une façon d'oeil plus simple mais aussi moins parfaite que ne l'est l'oeil veritableGa naar voetnoot8), et faire voir en suite ce que cetre sage Architecture y a changè et ajoutè. Que l'on s'imagine deux hemispheres concaves opposez [Fig. 10]Ga naar voetnoot9) ayant un[Fig. 10.]
mesme centre, et leur bases dans un mesme plan, tels que A et B, et que le demidiametre de l'hemisphere A, que je suppose transparent, soit le tiers de celuy de B qui est opaque. Ces deux hemispheres faisant un seul creux si on le remplit d'eau, il est evident qu'il se fera dans la surface creuse de l'hemisphere B une peintureGa naar voetnoot10) de tous les objects eloignez de la moitiè de l'estendue du ciel, par ce que la refraction de l'eau estant de 4 a 3, le concours des rayons paralleles (comme sont reputez ceux qui vienent d'un point eloignè,) de quelque costè qu'ils tombent sur la convexitè A, se fera dans la surface creuse de l'hemisphere B. ainsi ceux qui vienent des points eloignez P, Q, R | |
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s'assembleront en S, T, VGa naar voetnoot1). mais pour faire cette peinture plus distincte il faut que la base de l'hemisph. A ne soit perçée que vers le milieu pour exclure les rayons qui ne passent pas assez pres du centre commun pour s'assembler avec les autres au point de concours. L'oeil estant basti de cette façon auroit pu servir, s'il n'eust du regarderGa naar voetnoot2) que des objects eloignez et qu'il n'eust pas estè besoin qu'il fust mobile. Mais l'un estant manifestement necessaire, et l'autre aussi quand ce n'auroit estè qu'afin de juger les distances par la direction des axes visuels vers un mesme endroit, la nature a pourvu a ces deux choses, car elle a convertiGa naar voetnoot3) l'hemisphere B en une sphere presque entiere, a sin que l'oeil ayant cette figure se pust tourner commodement dans le creux ou il est enfermè, sans que pourtant le concours des rayons laissast de tracer exactement la peinture des objects dans la surface spheriqueGa naar voetnoot4). Et elle a suspenduGa naar voetnoot5) entre les sursaces d'A et B une lentille
[Fig. 11.]
mobile etGa naar voetnoot6) d'une refraction plus grande que celle de la liqueur qui remplit le reste deGa naar voetnoot7) l'oeil, a sinGa naar voetnoot8) de faire concourir par son moien au fond de l'oeil les rayons qui vienent d'un objet prochain, car alors cette lentille est un peu poussée vers la cornee DAD pour haster ce concoursGa naar voetnoot9). de sorte que la forme de l'oeil de l'homme (a qui ceux de presque tous les animaux ressemblent) a estè faite telle que cette autre figure [Fig. 11] la represente. DGD estant le globe de l'oeil. DAD la convexitè transparente et eminente de l'enveloppe qu'on appelle cornee. C la lentille qu'on appelle le cristallin, ayant tout autour des silets en forme de rayons qu'on nomme les ligaments ciliairesGa naar voetnoot10), B une substance tres transparenteGa naar voetnoot11) et ayant un peu de consistence au lieu que celle qui remplit l'espace EAE est toute liquide. a la premiere on a donné le nom d'humeur vitreuse a l'autre d'aqueuseGa naar voetnoot12). Tout autour en DD ou se termine la convexitè transparente de l'oeil, est attachè un autre diaphragme, d'une construction singuliere qu'on nomme l'uvee, et dont l'ouverture ronde qu'elle a au milieu fait la | |
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[Fig. 12.]
prunelleGa naar voetnoot13). Ce diaphragme sert a exclure les rayons superflus, comme dans la construction precedente faisoit la base de l'hemisphere A, se retrecissant particulierement a la vue des objets fort lumineux ou fort prochesGa naar voetnoot14). F est le nerf optique qui se termine auGa naar voetnoot15) cerveau et dont les fibres tres subtiles s'estendent par toute la surface interieure du creux B, recevant dans leur extremitez l'action de la lumiere et raportant ainsi l'ordre et les couleurs de la peinture des objects a nostre ame ou sens interieur. Les parois de ce creux sont revestues premierement d'une tunique opaque noirastre qu'on appelle choroide, et par dessus d'une autre transparente qui est la retineGa naar voetnoot16). Et l'on a disputè n'aguereGa naar voetnoot17) si c'estoit dans cette derniere ou dans la choroide que se faisoit l'impression des rayons de lumiere qui cause la sensation de la vüe, les plus fortes raisons à mon avis estant pour la choroideGa naar voetnoot18). mais sans nous arrester a cette question, nous ferons remarquer que quoyque la peinture des objectsGa naar voetnoot19) s'estende dans toute la surface EGE, il y a pourtant un petit endroit et commeGa naar voetnoot20) un seul point G directement dans l'axe de l'oeil et du convexe DAD, ou la peinture fait une impression | |
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tout autrement efficace au sens de la vue qu'elle ne fait dans tout le reste. ce qui se connoit par l'experience lorsqu'on litGa naar voetnoot1); par ce qu'on ne distingue point les mots qu'a mesure qu'on les parcourt avec l'axe de l'oeil, et qu'ainsi l'on recoit la peinture des lettres dans l'endroit G. D'ou il paroit que tout le reste de ce tableau ne sert que pour nous representer en gros les objets qui sont autour de celuy ou nous visons, et lesquels on discerne ensuite en y tournant les axes des yeuxGa naar voetnoot2). [Fig. 13.]
Pour ce qui est de l'action des deux yeux a la fois, la nature a pourvu d'une maniere bien particuliere a ce qu'ils ne fissent pas paroitre l'object double. C'est qu'elle a fait que chaque point du fond de l'oeil a son point correspondant dans le fond de l'autre en sorte que lors qu'un point de l'object est peint dans quelques deux de ces points correspondants, alors il ne paroit que simple comme il est. Soient dans les yeux icy marquez les axes AB, CD. Les points dans le fond des yeux, B et D, sont les principaux points correspondants, et quand un mesme endroit de quelque objet comme A est peint dans ces deux points on le voit simpleGa naar voetnoot3) et le plus distinctement qu'il est possible. Mais on voit encore en mesme temps simples les autres parties de cet object, ou bien ceux qui sont a mesme distance et aux costez du premier ce qui marque qu'aussi les autres points à l'entour comme E, e, ou se peignent les images de l'object K et qui sont egalement distans des points B et D sont correspondants entre eux, et il est a noter qu'ils sont tous deux (comme ils devoient estre necessairement) du mesme costè des axes, et non pas disposez semblablement a l'egard des deux nerfs optiquesGa naar voetnoot4). de mesme F, f, sont aussi des points correspondants, et tous ceux du fond de l'un des yeux se raportent de mesme aGa naar voetnoot5) de certains points de l'autre. mais lorsqu'un point ou petit endroit d'un objet se peint dans quelques deux de ces points qui ne sont pas correspondants l'object paroit double. Et d'icy il est aisè de voir pourquoy un object eloignè doit paroitre double lors qu'on dispose les yeux pour | |
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regarder un autre object plus proche, et pourquoy au contraire l'object proche se doit doubler en voiant simple celuy qui est plus distant. Car si par exemple etc.Ga naar voetnoot6). En faisant reflexion sur tout ce qui vient d'estre expliquè touchant la structure de l'oeil, il ne se peut qu'on n'y remarque non seulement l'effect d'une admirable prevoiance mais aussi d'une haute intelligence de geometrie et plus manifestement, a ce qui me semble, qu'en aucune autre chose qui soit dans la nature. l'on ne scauroit concevoir sans cela ni l'invention de la surface convexe pour assembler a un point des rayons paralleles, ni la sphericitè de la cornée et du cristallin si bien compassées avec la profondeur de l'oeil qu'elles fassent que le concours s'y rencontre precisement au fond. ni cette lentille de refraction differente d'avec les liqueurs qui la contiennent et sa mobilité, pour faire que l'image des objects proches fust aussi distincte dans l'oeil que celle des plus eloignez. L'on reconnoit encor particulierement la prevoiance en l'exacte polissure du convexe transparent par ou les rayons entrent, et cela entretenue par le moyen d'une liqueur qui s'y attache si uniment, qu'on ne voit point que l'eau ou d'autre humeur fasse un pareil effect lors qu'on en mouille quelque superficie, elle paroit de mesme en la parfaite transparence de tout le dedans de l'oeil; et en ce qu'il est tout rempli de ces corps diaphanes, pour eviter les reflexions de plusieurs surfaces en cas qu'il y eust eu du creux derriere et devant le cristallin. On la voit enfin cette prevoiance en l'obscuritè de toute la surface interieure de l'oeil pour eviter la reflexion de la lumiere qui aurait troublè les imagesGa naar voetnoot7). | |
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Que l'on considère outre tout cela son adresse et science dans l'usage de l'uvéeGa naar voetnoot1) dont je laisse a cet heure a part la fabrique artificieuse en ce qu'en dilatant ou resserrant le trou de la prunelle, elle luy conserve tousjours sa rondeur. Je dis que pour ordonner ce diafragme et pour le placer a la distance de la cornee ou il est, il faut avoir sceu qu'une trop grande partie d'une surface spherique ne rassemble pas assez precisement les rayons qui vienent d'un point; et que pour resserrer cette surface, il valoit bien mieux que ce fust par le moien d'un trou un peu distant en dedans que de faire que la cornee mesme n'eust qu'une ouverture estroite parce qu'alors elle n'auroit pu recevoir les rayons qui vienent des objects a costè de nous et d'en haut et d'en basGa naar voetnoot2); a quoy en mesme temps sa figure spherique soit necessairement requise. Qu'il faut encore avoir sceu que les rayons paralleles qui tombent sur une surface spherique, mais loin de l'axe comme font icy ceux qui viennent des objects a costè, concourrent a des moindres distances que ceux qui passent pres de l'axe, pour effectuer par là que la peinture fust distincte dans toute la cavitè du fond de l'oeil quoyque cette concavitè achevait presque la sphere entiereGa naar voetnoot3). Qui est ce qui pourrait dire que toutes ces choses ayent estè produites autrement qu'en vüe de ce a quoy elles devoient servir? Et quelle excellente connoissance ce doit avoir estèGa naar voetnoot4), qui sans avoir rien de semblable devant elle a conceu et basti une si belle machine pour ne rien dire maintenant de la puissance qui l'a fait continuer et se produire si merveilleusement dans la generation des animauxGa naar voetnoot5). Mais si nous regardons plus avant a la premiere idee ou invention de la vüe, qu' y a t'il de plus admirable que d'avoir conceu qu'il y auroit une partie de nostre corps sur lequel les objects eloignez, par l'entremise d'une matiere impalpable | |
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respandue par tout feroient une subtile et tres legere impression (je parle suivant l'hypothese que nous avons exposee cy dessusGa naar voetnoot6) qui avertiroit l'ame de leur figure leur situation leur distance leur repos et mouvement en les distinguant outre cela par la difference des couleurs. d'avoir reconnu qu'il ne faloit pas a cela un mouvement de cette matière interposee qui la fist changet de place mais un petit et vif tremoussement, qui luy seroit imprimè successivement dans toute son estendue depuis le soleil et les etoiles ou depuis quelque feu icy bas et qui se refle schissant contre la surface des corps seroit continuée de la jusques a cette partie si sensible qui est en nous. Cet ouvrage surpasse de beaucoup celuy du sens de l'ouie qui est produit par un semblable ebranslement successif de l'air quoique ce sens soit encore plein de merveille soit que l'on regarde ou sa structure ou sa subtilitè dans le discernement si fin des sons differents, ou son utilitè en ce qui regarde la parole ou le plaisir qu'il donne par l'harmonie. Certainement et les instruments et la maniere de les faire agir et le parfait raport à leur sin dans l'un et l'autre de ces sens marquent tres evidemment que ce ne sont pas des productions du hazard ou de la matiere fortuitement remuée, mais d'une intelligence et puissance supreme et incomprehensibleGa naar voetnoot7). | |
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§ 3Ga naar voetnoot1). [1691.]Ga naar voetnoot2)Oculus artificialis aqua plenus, in quem radij paralleli, seu a rebus procul distantibus manantes, ad cavi superficiem colliguntur, eamque totam pictura illustrant BHKLC. [Fig. 14.]
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BAC superficies sphaerica, corneam tunicam referens. Bα, Cβ processus ciliares. AFK axis, FA semidiameter superficiei BAC. Radius ND parallelus AF, sit ille qui refractus in DEO, facit arcum EM omnium maximum; qualis qui in formanda iride consideraturGa naar voetnoot3). Tum arcui DE sit aequalis BC. Ita parallelorum secundum PC venientium concursus erit in B punctoGa naar voetnoot4), et superficies AB, BH coherebunt in B. Hinc amplius quam hemisphaerium aspectabile intra oculum pingeturGa naar voetnoot5). Puncta curvae BQK hoc modo inventa sunt. Radij cujusvis, ut qui in 2 incidit axi parallelus, inveniatur refractus 2(2), et in eo punctum (2) concursus nempe duorum minimo distantium qui in 2 incidunt axi paralleli, quod fit per constructionem BarovijGa naar voetnoot6), ductâ FR perpend. in 2(2), et RS perpend.i in radium F2, et S(2) parall. axi AF. haec enim ostendit in 2(2) punctum (2). Jam radio FR descripto arcu RT, tangat eum recta per G, medium pupillae ducta, VTQ; arcui BAC occurrens in V; et ponatur VQ aequalis 2(2). Sic habetur punctum Q in curva BQK. Radius autem VX ad quem pertinet refractio VQ, habetur ducto arcu e centro F, radio FY, aequali 2Z in AF perpend. ductaque par V recta YVX quae tangat arcum istum. Mutata distantia mediae pupillae G ab A, alia atque alia fit superficies BQKLCGa naar voetnoot7). | |
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[Fig. 15.]
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§ 4Ga naar voetnoot1). [1691.]Ga naar voetnoot2)Oculus è solido vitro idem praestans quod aqueus fol. sequGa naar voetnoot3). |
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