No 2505.
Freybergen à Christiaan Huygens.
26 octobre 1687.
Appendice au No. 2504.
du 26 Oct. 87 Dessau.
Monsieur de Huijguens se peut assurer de mes treshumbles respects, et que je luij aij beaucoup d'obligations, de ses offres sur tout de ce, qu'il me veut donner plus d'information; mais il scaura, sil luij plaist, qu'il ij a bien long temps, que jen attens, sur le sujet de sa machine, et que celle, (que je concoijs en partie, par la delineation d'un certain tuijau, que m'aviez envoijé cij devant; en partie par une relation d'un amij, qui est de la Societé Roijale des sciences, que ce grand effet se treuuoit en enfermant, (par le moijen d'une soupappe) l'estendue de l'effort de la poudre à canon, pour la moderer en suite, lors qu'on le relache tout doucement), ne me contente point de tout; puis que je scaij de certitude, et le peux demontrer à l'oeil, que cette dite grande estendue, qui cause l'effort, se fait, et se perd, dans le mesme moment; il faut donc de necessité, qu'il ij aijt quelque autre ressort, que je ne dois sçavoir, - touchant l'impression des curiosités, je m'en remets à vous, si vous juges ces problemes dignes, d'estre de ce nombre; mais je vous conjure que mon nom n'y soit exprimé, c'est assés de donner occasion aux curieux de s'appliquer à la recherche des merveilles du Createur.
Monsieur
Vostre tresobeissant Freybergen.