No 2264.
Christiaan Huygens à J.P. de la Roque.
[avril 1682].
La minute et la copie de la minute se trouvent à Leiden, coll. Huygens.
La lettre est la réponse au No. 2262. De la Roque y répondit par le No. 2265.
Monsieur
Vostre bontè est sans egale et je vois avec beaucoup de joye qu'elle est tousjours la mesme a mon esgard, qu'elle a tousjours estè et que je l'ay esprouvée en plusieurs occasions. Pour celle qui s'offre maintenant, je n'avois point trouvè a dire que vous eussiez mis quelque chose dans vos Journaux qui eust combattu mes escrits, (quoyqu'a la veritè il me semble que ce n'est pas le lieu propre pour traiter au long ces sortes de controverses) seulement j'avois creu vous pouvoir prier d'empescher les gens d'agir avec tant de precipitation. Je vous demande pardon d'avoir pu croire que vous auriez cedè a l'importunitè de ceux qui ambitionnent de paroistre par vostre moyen. Vous voiez que l'apparence y estoit aussi grande qu'elle pouvoit estre. Car qui se seroit doutè d'une telle impostureGa naar voetnoot1). Pour vous en informer pleinement, je vois en confrontant le contenu que vous m'envoiez de vostre Journal du 8e Sept. que pour y faire entrer dans l'impression d'Amsterdam la belle Remarque de Mr. l'Abbé Catelan, ils en ont retranchè ce qu'il y avoit des representations en musique et encore des principes de la philosophie, contre les nouveaux philosophes. L'on y voit tout au commencement, Remarque de Mr. l'Abbè Catelan sur la proposition fondamentale de la 4e partie du Traité de la Pendule de Mr. Hugens. Et en suite cet exorde. Monsieur Hugens ne voulant rien omettreGa naar voetnoot2).