Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend7055. Aan Jeanne van AerssenGa naar voetnoot4). (K.A.)aant.Il se trouva tant d'equivoques dans l'execution de vos ordres, qu'on a de la peine à les desmesler. En ce qui est du transport du tableau que vous avez tant desiré avoir, je n'ay jamais nommé seulement la ville Nimmeghe, et ne comprens pas mesme, de quel usage seroit la peine au traicté de paix. J'ay dit que M. RomswinckelGa naar voetnoot5) estant parti pour Cleve et Meurs, on seroit obligé d'attendre son retour pour luy en parler. Voyla tout. Et enfin tout celaGa naar voetnoot6) revient à rien. J'apprens de certaine science que le tableau n'est nullement dans la possession du bon M. Romswinckel, mais dans la maison de S.A. à Honselerdyck, ou on est apres à former une sorte de constkamer, d'ou je croy qu'avec le temps nous pourrons emprunter ce qui sera de vostre goust, et je suis d'intention d'y aller faire un tour exprès, pour vous en informer plus à plein. En attendant, Mademoiselle, je vien de faire retirer de la chambre de S.A. cet autre piece d'Achille, et aussitost en ay donné avis à Madame de WouwerenGa naar voetnoot7) - par qui vostre lettre m'a esté adressée - à ce qu'elle vueille faire venir ceans un charpentier, qui puisse faire enfermer le tableau dans une caisse pour ainsi vous estre envoyé en seureté. J'espere que vous serez contente de l'expedier le plus promptement qu'il sera possible. Je n'ay pas seulement voulu dire au concierge qu'il sortira de la ville, et le moins qu'on en parle vaudra le mieux. Pour la teste de CalcarGa naar voetnoot8), Mademoiselle, dont vous avez la bonté de m'offrir une copie de vostre excellente main, je l'estimeray au pair de l'original, si vous daignez m'en gratifier. Le sentiment de Mad.le de WernhoutGa naar voetnoot9) et le mien sont mal d'accord en cette matiere; je tiens toutes les | |
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bonnes testes belles, mais non pas toutes les belles bonnes, et veux bien m'en sousmettre à la decision de plusieurs maris, quoyque non peintres. Il restera de veoir, si nos bonnes et belles filles RomersGa naar voetnoot1) voudront demordre. Si c'est à vous, Mad.le, qu'elles se rendent difficiles, il sera raisonnable que j'y tente la fortune pour mon interest. J'attendray sçavoir à quoy vous en serez venue, avant que remuer, mais ne les conjurez pas, s'il vous plaist, parce qu'il y a eu d'amitié entre feu Mons.r vostre grandpereGa naar voetnoot2) et d'autres de leur nom. Ils ne sont point de mesme race, ni ne se touchent en rien que je sache. Il faudra faire jouër le raisonnement qui dicte, que toute copie illustre l'original, au lieu de le gaster ..... A la Haye, ce 2e Juillet 1677. |
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