Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend6861. Aan F. Spanheim. (K.A.)‘J'ay esté ravi de vous trouver aux mains avec deux ou trois legions d'interpretes, sur le dignus te vindice nodus en une des plus celebres obscuritez de l'Escriture SainteGa naar voetnoot1), et en suitte ne faisant qu'une reveue legere et en passant de tant d'escadrons dont j'ay aucunement tasté les forces par le passé, je vous ay d'abord esté cercher dans l'arrieregarde, et ay voulu commencer à lire vostre belle dissertation à l'Hebraïque par les derniers fueillets, pour m'informer de vostre sentiment, que j'ay en raison de presupposer πολλῶν ἀντάξιον ϰαὶ ἔξοχον ἔμμεναι ἄλλων. En lisant, ceste conjecture s'est tournée en science certaine, et si je debvois souscrire à aucune du nombre de tant d'opinions, ce seroit, Monsieur, à la derniere des vostres. Car pour la premiere, qui transporte à force le sens de τῶν νεϰρῶν à celuy de τοῦ σταυρωϑέντος, audacula est, à mon advis, et je tiendray pour l'autre, tant qu'il n'en viendra une plus apparente; car, à vous parler franchement, comme on le peut et doibt en telles matieres, je ne me rens encor icy que comme ἕϰων ἀέϰοντι ϑυμῷ, et me semble certes que nous aurions besoin ἀγγέλου ἐξ οὐρανοῦ εὐαγγελίζοντος, pour nous tirer de ceste difficulté. Je voy les theologiens anglois portez au sentiment du baptismus vicarius, quasi in gratiam et solatium, et comme εἰς ὄνομα τῶν νεϰρῶν, ainsi que nostre Erasme aussi en faict parler l'apostre, en sa paraphrase, quoyqu'en blasmant la superstition du faict, mais vous refutez cela si fortement par la connoissance absolue que vous avez de toute l'antiquité, où vous nous asseurez que rien de tel ne se rencontre, que je renonce volontiers aux grands auteurs, inventeurs de ceste supposition. Apres tout, souffrez, s'il vous plaist, que je continue de dire pour encor, ἐπέχω, sans laisser de declarer en vostre esgard, Monsieur, que si Pergama dextrâ defendi poterant, certe hac defensa fuissent.’ Gij hadt mij niet voor een deel met de opdracht moeten vereeren; er zijn daarvoor veel waardiger menschen te vinden. Ik gelijk niet op het portret, dat gij in die opdracht van mij geeft, behalve waar gij spreekt over mijne achting voor uw vader. 22 Oct. 1672. | |
[pagina 314]
| |
Ik hoop, dat uwe Academische rede over den toestand van onze zakenGa naar voetnoot1) spoedig zal worden gedrukt, en verlang zeer haar te lezen. Als gij van poëzie in onze eigen taal houdt, zend ik u spoedig een heel dik deel toe. |
|