Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687

6857. Aan den prins De Turenne. (K.A.)

Je me trouve necessité d'implorer la faveur de V.A. au sujet des grands feux qu'on a commencé de faire dans l'isle de Bommel, où desjà les chasteaux

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de Pouderoije et de Brakel ayant sauté, on me faict apprehender que ma maison de Zulichem, proche voisine de l'un et de l'autre, pourroit courir le mesme hazard. C'est de quoy, Monseigneur, je ne me formaliseroy pas, si elle estoit de mesme consideration que les autres et en estat de force ou de defense pour l'un ou l'autre parti. Mais comme à tout prendre ce n'est qu'une maison de plaisance, qui à raison de sa foiblesse et mesme de sa situation, ne sçauroit, comme on dit, mordre ni ruer d'un costé ny d'autre, je supplie tres-humblement V.A. d'avoir la bonté d'ordonner que ce degast inutile et tout à faict superflu n'y soit commis, sur ce mauvais fondement que le feu et la destruction seroyent grands ornements de la guerre. Je sçay, Monseigneur, que V.A. n'a jamais esté de ce sentiment, et ose me promettre d'ailleurs qu'en suitte de la bonne volonté dont elle m'a honoré de tout temps, elle daignera me tesmoigner en ceste occasion qu'elle se souvient encor de ce que j'ay tousjours eu de zele pour le service et les interests de sa maison ..... 6 Oct. 72.