Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend6651. Aan H. de BeringhenGa naar voetnoot6). (K.A.)‘J'ay beau dire et redire au bonhomme d'ArminvilliersGa naar voetnoot7) en quel estat sont nos affaires suissesGa naar voetnoot8), il ne se peut resoudre à vous l'expliquer; mesme quand il arrive que je convoque les interessez, il trouve des moyens de s'en absenter, ce qui n'arriveroit pas, si ces interessez portoyent juppes et cotillons, qu'il n'a jamais haiz. Me voyci donc reduit à luy servir de secretaire pour vous dire de sa part, que le canal est en assez bon estat, que les voitures y vont à mesure | |
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des plus ou moins bonnes vendanges, que l'ingenieur IvoyGa naar voetnoot1), servant à ceux de Geneve, et mesme à S.A. en Bourgoigne, y agit avec soin de nostre part; que l'an passé il nous a mandé que par closture de compte il estoit resté quelque somme dont la remise nous seroit faicte; que nous sommes encor dans l'attente de ce miracle, et finalement, que selon les derniers advis on esperoit de bientost veoir arresté le partage des maraiz d'entre Entreroche et Yverdun par autorité des Seig.rs de Berne, apres quoy ledit Ivoy se faict fort de bonifier en sorte les parties qui seront à nous, qu'il nous en reviendra des avantages fort considerables. Je ne scauroy vous dire à combien de millions cela montera, mais bien selon ce que j'en ay observé sur les lieux, que si c'estoit icy, mes petits Hollandois feroyent valoir la marchandise, n'y ayant que des sillons et des fossez à faire à nostre mode, pour vuider les eaux et y cultiver le plus beau foin du monde. Apres tout, quoyque je vous debite la chose magnifiquement, ne laissez pas de vous accommoder avec vos coronels suisses, nommement s'il y en a du canton de Berne qui en doibvent avoir le plus d'envie. J'en ferois autant, si je le pouvois sans perte. Ce m'est un domaine trop esloigné du reste de mes souverainetez, et puis, Monsieur, que ne feroy je pas pour me depestrer de cest employ de ce paresseux Seign.r d'Arminvilliers. Je vous baise tres-humblement les mains, et en vous felicitant du fond de mon coeur de ce que Dieu et le Roy vous ont faict voir vostre charge perpetuée dans la personne de Monsieur vostre fils, je vous recommande mon Archimede, et le pere qui mourra’ ..... A la Haye, ce 2e Febv.r 1668. Mijn derde zoon heeft een aardig, licht karretje met twee raderen uitgevonden. |
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