Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend6595. Aan H. de LionneGa naar voetnoot1). (K.A.)‘Apres ce long sejour que j'ay esté obligé de faire en vostre cour je pense vous pouvoir asseurer qu'il n'en sortit jamais ministre estranger plus satisfaict que moy. Le souvenir de ce merveilleux exces de bonté et de clemence dont il avoit pleu au Roy de m'accueillir, me servoit d'un si doux entretien, qu'autant d'audiences que S.M. m'avoit accordées, autant me sembloit il en avoir receu de presens, et les personnes sensées, qui m'en entendoyent raisonner ainsi, et en partie en avoyent esté tesmoins, en demeuroyent tres-contens avec moy. Mais il est vray, Monsieur, que d'autres, c'est à dire la pluspart du monde - qui est la plus sensuelle, nec nisi quod videt credit - ne me trouvant garni de ceste sorte de tesmoignage exterieur, qu'ils disoyent que ceux qui ont eu l'honneur de negotier en cour de France, ont accoustumé d'en rapporter, avoyent de la peine a deferer ce que je croyois estre deu à la verité de mes prones. Maintenant que par la lettre que vous m'avez faict l'honneur de m'escrire de S.t Germain, vous me tesmoignez, Monsieur, comme ceste mesme bonté du Roy, daignant me talonner tousjours en quelque partie du monde que je me trouve, semble aussi avoir inspiré à S.M. la gracieuse pensée, de ne me laisser non plus que d'autres en faute de preuves effectives de sa faveur royale contre les reproches des medisans, comme mon fils me mande en avoir desjà receu la belle et veritable marque par les mains de Monsieur de Colbert, je vous supplie de considerer, apres avoir tant decouvert de mes foiblesses dans les importunitez que j'ay esté obligé de vous donner, si je suis homme à pouvoir faire connoistre à S.M. le ressentiment que j'ay de ce grand comble de ses bienfaicts. Espluchez moy, de graee, mon cher Monsieur, et vous vous trouverez si convaincu de mon incapacité au subject d'une si belle matiere, qu'asseurement si je vous ay jamais connu, vous aurez pitié de moy encor ceste fois en suppliant S.M. d'avoir aggreable ce que vous prendrez la peine de luy en dire de ma part, qui n'en scaurois ouvrir la bouche que tres mal, et dans la confusion où je suis, d'un stile encor plus impertinent que celuy dont vous voyez que je vous persecute’ ..... 6 Jan. 1667. P.d. De heer du Mont schijnt zich iets voor te stellen van onze ‘chanoinies heretiques’, en zou zich wel bij ons willen vestigen. Maar het is beter, dat hij in Frankrijk blijft en de gunst van den Koning verwerft. |
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