Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend
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du .....Ga naar voetnoot1) et vous rens graces tres-humbles de la peine qu'il vous a pleu prendre à m'informer des intentions du Roy sur quelques articles de nos miserables Orangeoiz. Pour la nommé Itier, on m'avoit desjà escrit que M. le commandeur de Gaut de son chef l'avoit tiré de la galere, et j'avoy sceu que l'advceat Taradel avoit esté mis soubs la protection non seulement du Roy, qui est juste et raisonnable, mais aussi soubs celle de sa partie, qui est surprenant. Beauregard, autant fourbe, que je sçay de vous, Monsieur, et de la bouche de tout le monde, que Monsieur de Bezons est homme d'honneur et de probité, par sa propre condamnation s'est hasté de venir au devant de celle du Roy, et suffit qu'il se trouve dans la honte et le tort. J'avoy sceu cela aussi, mais encor ne sçay je pas combien il fera cas de l'une ou de l'autre, et peut estre apprendrez vous à le connoistre. Apres tout, cest insolent enseigne en sera il quitte pour une reprimende, afin de mieux vivre à l'avenir? Est ce là en France poena majestatis laesae? Et nos officiers et sujects outragez n'en rapporteront ils autre satisfaction? Je n'en dis pas davantage, Monsieur, pour avoir instrnit ce gentilhomme des choses qu'il ne m'est pas permis de vous aller dire moy mesme pour un temps. Je m'y rapporte donc, et surtout, pour le faict de la Monoye, le restablissement de laquelle a besoin de la mesme formalité dont on a usé à la destruire, à quoy je ne songe jamais sans rougir de la part de ceux qui en sont cause. Je sçay aussi veritablement que vous n'en estes pas, que je me connois de coeur et d'affection ..... A Paris, 6e Juin 1664. |
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