Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend6253. Aan H. de LionneGa naar voetnoot4). (H.A.)aant.Si vous ne jugez que cest advis que je vien de recevoir d'Orange puisse trop fascher le Roy, qui tesmoigne avoir tant d'aversion des violences qu'on | |
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nous faict souffrir, je vous supplie tres-humblement de l'employer à faire connoistre à S.M. comme ce n'est pas sans subject que nous la tourmenton de nos plaintes. Et au reste, Monsieur, qu'il vous plaise considerer, quelle consolation ce seroit à ce pauvre peuple oppressé, si je pouvois l'asseurer de la reelle intention du Roy en leur faveur, par les propres paroles de Sa Ma.té, et combien ils ont besoin de ce confort, pour oser seulement ouvrir la bouche contre l'oppresseur. Certes, Monsieur, je n'en ouvriroy pas la miene, si je ne voyois que la franche communication de ceste copie ne peut tendre qu'à l'honneur du Roy, et que nous avons aussi peu de pouvoir que d'envie d'en abuser jamais au desservice de S.M. Souffrirez vous bien qu'en mesme temps je vous ramentoive l'ordre pour la restitution de nos outils et presses de la Monoye, sans me mettre au rang du ministreGa naar voetnoot1) dont vous croyez vous pouvoir mieux accommoder aveq la fille que con sua Eccellenza? Je n'y scauroy que faire. Les fermiers m'en pressent, et nous sommes las de tant de pertes d'honneur, de temps, de droicts et d'argent. Veritablement je suis marri de vous gaster le bon goust delle parolette infide par ces dissonances, mais vous vous estes mis en possession de me pardonner jusqu'à mes folies; ne trouvez pas estrange si j'en tire avantage, et audeo quidvis en qualité de ..... 24e Avr. 1664 |
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