Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663
(1916)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend
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5990. Aan J. Sauzin. (H.A.)Quoyque par ma precedente du premier de ce moisGa naar voetnoot1) je n'aye rien espargné à vous faire comprendre comme la Tutele entend estre obeïe sans contestation de qui que ce soit, et ce sur des ordres conceus et depeschez dans la forme dont pour le present encor on entend user, le bien que je veux universellement à tous ceux qui ont l'honneur de se nommer subjects de S.A. Monseigneur, me porte encor ceste fois à les exhorter tous en general et en particulier de desister du train que d'aucuns semblent prendre de faire les entendus ou sur l'autorité de la presente Tutele et regence, ou sur les formulaires dont ils pretendent la forcer d'user; car en verité ils se tromperont les premiers, et quelque jour regretteront avec moy de n'avoir escoutté les fideles advis d'un ami qui en tout cecy n'a autre interest que le leur, et desormais s'en lavera les mains avec plus de repos de conscience qu'il ne leur en restera. J'enten qu'on subtilise mesme sur la forme de communiquer mes lettres. Au nom de Dieu, laissons là ces bagatelles, et puisque ce que je mande touche tout le monde, faictes que personne n'en puisse pretexer cause d'ignorance. Pour ce qui est des fermiers, puisque par la supputation que vous faictes de leur recepte et laquelle je suppose estre juste et veritable, ils demeurent reliquataires à S.A. jusqu'à pres de 50 m. livres, sauf à deduire ce qu'ils verifieront avoir payé sur les ordres de S.A.M., il ne faut manquer les advertir pardelà, comme je feray icy, qu'il n'y a aucun subject pourquoy ils doibvent heziter sur le payement des ordonnances qu'on va leur envoyer de temps à autre, comme desjà il y en a entre mes mains. Sur tout cecy j'attendray que vous m'informiez peremptoirement de ce qu'on entend faire ou laisser, afin qu'on aye selon quoy prendre ses mesures ..... 8e Dec. 1662. |
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