Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663
(1916)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend5952. Aan J. Sauzin. (H.A.)aant.Je feroy response en peu de temps sur ce qu'il y a de plus considerable en vos deux dernieres d'Orange et d'Avignon, comme aussi à celles de M. de Lubieres du 22e du courrantGa naar voetnoot2). Il y a quelque chose que j'attens pour le faire avec plus d'efficace. En attendant je ne puis me retenir de vous dire qu'asseurément deux choses seront trouvées fort estranges à la Haye, l'une que - comme nous entendons - le Parlement se seroit advisé d'ordonner le payement de ses gages aux commis des fermiers de S.A. à qui seule en compete la disposition, de l'advis de sa Tutele; laquelle tout le monde sachant bien estre concentrée en S.A. Madame la Princesse Douariere, on ne sçaura que penser de veoir empieter sur son autorité par ceux qui sont tenus de la maintenir, veu mesmes qu'il n'y avoit rien de si pressé en ce payement qu'on n'eust fort bien pû attendre les ordres de S.A. auxquels on pouvoit bien juger qu'il n'y auroit aucune difficulté. Vous ferez donc bien d'advertir tout le monde, en suitte de ce que je vous ay mandé par le passé qu'il ne peut sortir aucun payement, hors des mains desdits fermiers que par ordonnance expresse de sadite Alt.e, ou de tels qui se trouveront authorisez par elle pour cest effect. Le second article dont je suis obligé de vous parler, c'est qu'il semble que quelques uns pardelà disposent provisionellement des revenus de l'evesché à leur poste, sans que jusques ores on apprenne que personne se mette en peine | |
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de ce que le droict de S.A. en souffre. Je vous donne à penser comment cela sera prins, et là dessus finissant en haste, comme l'ordinaire est sur le point de partir, je demeure ..... Ult. (31) Octob. 1662. |
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