Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663
(1916)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend
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5938. Aan J. Sauzin. (H.A.)Depuis ma derniere du 6e du courrantGa naar voetnoot1), j'ay receu les vostres et celles de M. de Lubieres du 30 Sept. et premier d'OctobreGa naar voetnoot2), comme aussi depuis celles du 6 et 7eGa naar voetnoot3), dont les plus importans articles ne concernent que la disposition des deniers de la ferme, quoyque par madite derniere je pense vous avoir assez clairement expliqué comment c'est que S.A. entend d'en user provisionellement. Je vous diray icy pour une derniere paraphrase, que les nouveaux fermiers doibvent estre nantis non seulement des trois mille deux cens livres dont le S.r DelrieuxGa naar voetnoot4) est demeuré debiteur sur le quartier de Febvrier 1662, mais ensuitte aussi des quartiers de May, Aoust et Novembre, et continuer ainsi de quartier en quartier jusques à ce que venu à Orange je puisse y establir les ordres peremptoires dont il aura pleu à S.A. Madame me charger. Pendant quoy lesdits fermiers aussi auront à satisfaire sans remise à toutes les ordonnances que sadite Alt.e aura aggreable de leur envoyer en deduction de ladite recepte, soit signées immediatement de sa main, ou bien par la miene, en vertu de son ordre et authorisation expresse, comme vous en trouverez deux dans ce pacquetGa naar voetnoot5), pour le payement de quelques unes des parties que vous m'avez envoyées le 30e Aoust, dont celles cy ont esté choisies par avance à la Haye, avec ordre de les faire payer de ceste maniere. Le S.r Martinon, ami de M. de Beauregard, m'a communiqué une siene lettre de l'11e du courrant, qui regarde les discours que vous avez eus ensemble sur ceste dite matiereGa naar voetnoot6). Là dessus vous pourrez luy dire, qu'il vueille se mettre l'esprit en repos, qu'en ne gardant que les extraicts de mes lettres, que je n'escris point sans ordre, il est suffisamment muni de tout ce qu'il luy faut de seuretez; que tout cecy n'est que provisionnel, et que je luy fay tousjours tour d'ami, quand je luy conseille d'obeïr sans reserve aux ordres de S.A. Mad.e, qui n'a aucune mauvaise intention pour personne. Par où m'asseurant que tous vos petits debats viendront à cesser, il me reste de vous recommander à tous, de ne donner lieu à aucune contention, qu'à qui servira son Maistre avec le plus de zele et d'obeïssance absolue. Je suis ..... 20e Octob. 1662. |
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