Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663
(1916)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend5894. Aan J. Sauzin. (H.A.)Cellecy servira de response à tout ce qu'on m'a escrit de pardelà tant en publiq qu'en particulier des 22e et 26e JuilletGa naar voetnoot1), 2e, 9e et 13e du courrantGa naar voetnoot2), le tout faisant une masse de papier estonnante, et dont la lecture seulement requerroit bien un homme de plus de loisir que je n'en ay. Vous faictes bien tous ensemble de vous soubmettre aux ordres de S.A. Madame la Princesse Douariere agissant avec le pouvoir et dans la qualité que vous sçavez, de sorte que pour l'avenir je me dispenseray de plus vous exhorter à ce debvoir. Je luy ay envoyé les billets rapportez par Mons.r le commandeur de Gaut, et attens ce qu'il luy plaira d'ordonner là dessus. Touchant la demission de M. Delrieu au prouffit de M. Colombet et ses associezGa naar voetnoot3) on peut bien l'enregistrer, ce transport n'ayant point depleu à S.A. de qui je ne lairray pas de retirer un advoeu formel à son loisir. En attendant il sera bon de laisser agir le Sr. BlocardGa naar voetnoot4) au nom desdits associez, regir la ferme, y establir des commis et faire toutes autres choses necessaires pour le bien d'icelle en toute liberté. Vous avez veu ce que je vous ay mandé par ma derniere du 10eGa naar voetnoot5) touchant la maintenue du droict de S.A. au peage en essence, et comme il a esté trouvé expedient d'en conserver la possession de mesme que par le passé. Apres cela les officiers de S.A. n'ont que faire de se mettre en peine d'y avoir porté la main, tous y estans obligez. Pour le desordre qui s'en est ensuivi, comme j'ay bien comprins avec vous autres qu'il importoit de prevenir à la cour les mauvaises impressions qu'on tacheroit d'en donner, sans attendre les ordres de S.A., et pour ne perdre temps j'ay escrit à S.t Germain à Mess.rs le Tellier et Colbert, à ce qu'ils vueillent faire tenir le jugement du Roy en suspens jusques à ce que les informations authentiques qui s'achevent puissent estre arrivées. Je suis bien ayse d'apprendre par M. de Lubieres qu'elles vont à la descharge de nos gens, qui en telles occurrences doibvent tousjours estre soigneux de demeurer in moderamine inculpatae tutelae. Cependant touts èes incidens sont dangereux en ces conjunctures presentes où on ne cerche que noise, pour tant mieux pallier le tort qu'on ne sçauroit nier d'avoir faict au Prince orphelin. Sur l'affaire de M. VialGa naar voetnoot6) j'attens aussi le jugement et les ordres de S.A. | |
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M. Je vous prie de luy faire mes baisemains, comme aussi à tous ces Messieurs, tant consuls que consistoire et autres qui ont prins la peine de m'escrire, et demeure ..... A Paris, 22e Aoust 1662. Il sera necessaire que S.A. soit informée de ce qui a esté receu et par qui de la presente année de la ferme, pour regler ses ordonnances à l'advenant. Vous ferez bien de m'en instruire au plustost. |
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