Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663
(1916)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend5735. Prinses Amalia van OranjeGa naar voetnoot3). (H.A.)‘J'ay reçeu vos dernieres du 8e de ce mois, comme j'avois faict les precedentes du premier, par lesquelles je ne voy, a mon grand regret, nul avancement en vostre negociation. Je m'estonne qu'il s'en trouve a la cour qui peuvent s'accrocher a la venüe du comte de Dona, et bien plus des discours que vous mandéz qu'on y tient, des raisons qui l'y doibvent rendre peu agreable, et surtout de celle du peché originel de sa naissance, que je n'estime pas luy devoir prejudicier, quand mesme il seroit vray, comme il ne l'est pas, que je ne suis point Françoise et ne la voudrois estre. Aussi sçait-on bien le contraire. Quelle justice seroit-ce, si pour cela on faisoit tort a mes proches, qui d'ailleurs peuvent faire voir, qu'en diverses occasions ilz ont rendus des services tresconsiderables a la France, et en ont pour tesmoins des principaux ministres et officiers, comme ledit comte le pourra prouver, tant s'en faut qu'il ayt cabalé ou rien faict au desservice du Roy, comme il semble qu'on luy vueïlle imposer, pour couvrir les torts manifestes qu'on a faicts au Prince en sa principauté, et que mesmes on n'avoit pas raison de luy faire, quand bien son gouverneur auroit esté si criminel envers la France qu'on le veut faire. Mais je ne doute point qu'il ne s'en defende tres bien, et qu'il ne destruise toutes ces calomnies. Et par la vous jugeréz de la necessité qu'il avoit de se presenter en ceste cour, ou aussi je luy ay donné ordre de ne se mesler de nos affaires, s'il ne void y pouvoir estre utile, a quoy je le trouve aussi tout porté et resolu. Ce sera donc a vous de continuer d'agir, suivant vos instructions et vos ordres, jusques | |
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a ce que nous voyions plus clair, et de renouveller vos instances, a ce que l'affaire estant remis sur le tapit, nous puissions une fois estre mis hors d'inquietude, et par quelque resolution sur nos demandes, voir quelles mesures nous aurons a prendre. Ce seroit bien un des plus insignes injustices, si pour ma consideration, on faisoit souffrir un pauvre pupille innocent, issu de Princes qui ont tant merité de la France.’ Gij moet al uw best doen om de zaak te bespoedigen. De afwezigheid van den graaf van Dona blijkt een voorwendsel te zijn, als men ziet, hoe weinig de zaak vooruit is gekomen. Daarom heb ik ook de Hollandsche gezanten nog niet bedanktGa naar voetnoot1). De la Haye, ce 14e Decemb. 1661. |
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