Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663
(1916)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend5601. Aan de VicGa naar voetnoot1). (K.A.)Me voyci encor par ordre de Mad. la Princesse Douariere, qui vous rend les graces qu'elle sçait vous devoir de la peine qu'avez esté content de prendre à son instance, et continue à vous supplier de vouloir representer au Roy, comme elle se tient honorée de ce qu'il luy a plû luy faire tesmoigner, combien S.M. est sensible des inconveniens survenus de nouveau à ceste MaisonGa naar voetnoot2), et mesme de ce que S.M. a la bonté de se vouloir employer à la reconciliation qui nous est si necessaire de tous costez. S.A. luy en rend tres-humbles graces, et juge bien que s'il y avoit lieu de se veoir ensemble en quelque part, il ne sçauroit y avoir d'intervention de plus d'efficace que celle là. Mais, comme cela ne se peut bonnement esperer, qu'au moins ce ne seroit pas peu de chose, si le Roy avoit aggreable d'exhorter serieusement S.A.R.le à se vouloir conformer à la bonne disposition qui est de ce costé icy, à ce que des personnes d'honneur, indifferentes et aggreables de part et d'autre, pûssent prendre connoissance du different, pour travailler à l'accommoder de la bonne sorte, et que cependant la chose principale, qui est la conservation du chasteau, fust prinse dans la consideration qu'elle doibt, au moyen de l'entretien reglé de la garnison, sans quoy l'on ne peut se tenir asseuré de la principauté, contre la trame de ceux qui nous en veulent d'ancienneté, et ne sommeillent point, en si belle occasion de faire jouër leur mine, comme il en est apparu au gouverneur par des documens trop veritables. Ceste proposition, Monsieur, est la mesme que Mess. du Conseil se sont trouvez obligez de faire à leurs Alt.es, et celle des deux de par qui je vous fay ce mot, l'a trouvé raisonnable, comme aussi S.A.E. de Brandenbourg suivant la demonstration qu'elle a eu aggreable de nous en faire faire en termes tres-expres et formels. Il resteroit d'y disposer aussi S.A.R.le et, comme je viens de dire, l'on estime que cela ne se pourroit mieux conduire que par le respect des bons offices de S.M.té dans la haute prudence de qui Mad. la Princesse Douariere se fie tres-absolument ..... 7 Feb. 1659. |
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