Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663
(1916)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend5576. Aan de hertogin van LotharingenGa naar voetnoot3). (K.A.)‘La Reine de Boheme vient de me tesmoigner la satisfaction qu'elle a euë de sçavoir que Monsieur le rever[endissi]me evesque d'Anvers a pris la peine d'informer par lettre expresse Monsieur le prince EduardGa naar voetnoot4), son fils, qui est en France, comme Mad.e la princesse LouiseGa naar voetnoot5) est chargée d'une calomnie manifeste par la personne que V.A. cognoitGa naar voetnoot6), osant dire et escrire, qu'elle se trouveroit enceinte d'environ sept mois. Et comme il importe extremement à l'honneur de ladite princesse, que le mauvais monde de pardeça soit pareillement desabusé d'une si fausse opinion, dont ladite personne l'a imbu, la bonne Reine souhaitte avec passion que ledit Seig.r evesque soit requis au nom de S.M. de vouloir escrire semblable lettre vers icy, soit à la Reine mesme, ou a quelque autre personne de condition, y en ayant icy de catholiques en assez grand nombre, comme pourroit estre M. de GoudrianGa naar voetnoot7), Monsieur de WarmontGa naar voetnoot8), nobles de | |
[pagina 304]
| |
ceste province, ou à qui que ce puisse estre; et S.M. a osé esperer, que, si V.A. est encor à Anvers, elle ne voudra pas luy refuser l'office de son entremise en ce particulier. C'est de quoy, Madame, S.M. a voulu que je suppliasse V.A. de sa part, avec asseurance de l'obligation qu'elle sçaura lui en reconnoistre. Il y a bien moyen d'avoir de France la lettre escrite au prince Eduard, mais comme cela ne se peut que dans l'espace, pour le moins, de deux sepmaines, et que les Estats de Hollande vont s'assembler en corps dans la presente sepmaine, S.M. desire fort d'estre servie de ceste verification, s'il est possible, par le premier ordinaire qui doibt se trouver icy Vendredi prochain. Je supplie tres-humblement V.A. de me pardonner une liberté dont je n'use qu'en vertu d'une priere qui me tient de commandement absolu’ ..... 4 Mars 1658. Juist krijg ik uw brief. Wilt gij voldoen aan het verzoek der Koningin? ‘En ce particulier il n'est pas question de matiere de religion, mais de la satisfaction d'une mere affligée, en ce qui touche l'honneur de sa fille, qu'elle ne cesse d'affectionner, nonobstant le subject de deplaisir qu'elle luy a voulu donner.’ ..... 5 Mars. |
|