Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663
(1916)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend5276. Aan A. de WicquefortGa naar voetnoot6). (K.A.)‘Quand j'ay veu Mons.r vostre frereGa naar voetnoot7) se dispenser de la peine d'assister | |
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à nos petites assemblees suisses, et se contenter d'en sçavoir les resolutions, j'ay creu que pour le moins il vous debvoit les soings de vous en tenir adverti. Mais enfin je le trouve aussi mauvais escrivain que resident, le meilleur de ses payemens ne consistant qu'en assignations, à quoy je suis bien content de suppleer parfois, mais quand vous examinez qui des deux en a le plus et le moins de loisir pour la pluspart du temps, je pense que vous trouverez plus à propos d'executer vostre debiteur principal que non pas la caution, qui n'est qu'accessoire. Pour le present je n'ay pas grand' chose à vous dire sur ledit subjet de nostre malheureux canalGa naar voetnoot1), sinon que nous attendons sçavoir, comment aura esté receuë l'offre que nous avons faicte au baillif de MorgesGa naar voetnoot2), cousin de M. MorlotGa naar voetnoot3), que nous avons seul en teste, de contribuer quelque piece d'argent chascun à rate de ses portions, pour le dedomager en partie des grosses sommes qu'il pretend avoir desbourssées pour la conservation de tout, sans cependant nous satisfaire par l'exhibition de comptes formels et signés, par lesquels il nous puisse paroistre que c'est que nous debvons, ou bien que c'est qui nous est deu par ceux qui ont manié la mise et la recepte du canal, personnes toutes constituées par luy seul, et de l'administration desquels, apres tout, il pretend ne debvoir aucunement respondre, qui est une miserable condition pour nous autres, qui sommes loing de là, et ne voyons rien que par les yeulx d'autruy. Cependant, si ce galant homme prend le frein aux dents, et se mocque de nos offres, il ne reste que de le veoir excercer sur nostre bien l'execution dont il nous a menacez, et de laquelle l'autorité qu'il a en son païs le fera aisement venir à bout, nonobstant tout ce que nous avons tasché de luy opposer, jusques à des lettres de cest Estat icy à celuy de Berne, qu'il est en son pouvoir de faire considerer ou rejetter comme il luy plaist. Voyez où nous en sommes, depuis qu'un honeste homme à qui nous avions à faire, en se trompant soy mesme nous a trompez; c'est le pauvre de la Primaye, qui s'est ruïné inutilement, jusques à ce que d'autres interessez ont esté obligez de mettre la main à l'oeuvre, qui presentement nous tyrannisent au subject de ce rembourssement, que nous ne pouvons sçavoir s'il leur est deu ou point, tant qu'il ne nous en couste par des comptes legitimez et verifiez. Quand il nous en sera venu d'autres nouvelles, je vous en feray part, | |
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ou bien en instrueray vostre frere, qui, j'espere, s'en voudra acquitter comme il doibt et, en somme, le pourroit, en faisant copier pour vous les lettres qui nous viennent et que nous rescrivons sur ce subject, qui seroyent les meilleures informations que vous en scauriez avoir’. Hierbij gaan verzen op Mad.le de la BarreGa naar voetnoot1), ‘une aggreable chanteuse, et accompagnée d'un jeusne garçon de frere dont la science en musique m'est encor plus chere que le beau chant de sa soeur.’ Maar laat die verzen van mij aan niemand in Frankrijk lezen. Ook een Latijnsch vers op het portret der Koningin van ZwedenGa naar voetnoot2), dat hier zeer geprezen wordt. ‘Quand le feu aura esté mis à vostre poudre, c'est à dire, quand en un soir vous aurez veu evaporer en fumée l'enorme depence de vostre ballet, je vous demande la communication des pieces qui y auront servy, et seront communicables comme poesies, et airs etc.’ A la Haye, ce 12e Febvr. 1653. |
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