Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663
(1916)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend
[pagina 133]
| |
5205. Aan prinses Amalia van Oranje. (K.A.)*Aujourdhuy seulement M. Dedel m'est venu veoir; il est si accablé d'affaires, mesmes l'a tant esté durant les vacances, qu'il en est presque malade. Je luy ay donq faict ouverture de ma proposition, laquelle il gouste fort, et dit, que quand ils reprendront l'affaireGa naar voetnoot1) en main, qui sera la sepmaine qui vient, V.A. doibt faire appeller le president, et le prier de proposer au nom de V.A. à l'assembléeGa naar voetnoot2), qu'elle vueille deputer non pas deux, mais eenighe Heeren - afin qu'il en vienne davantage, et le plus vault le mieux - qui viennent prendre cognoissance de quelque chose de consideration, que V.A. desire leur communiquer dans son cabinet, et que mesmes elle leur veult mettre entre les mains, premier qu'ils passent à la decision, sans autrement particulariser, que quand ce viendra au prendre, et qu'alors V.A. leur ayant faict quelqu'avantpropros, leur fasse aveq solemnité ouverture du livre, ou sont les lettres originelles de S.A., afin que d'aucuns d'entre eux les lisants, d'autres tienent en main la copie authentique du notaire, et par ceste collation en puissent d'autant mieux soustenir la verité et la valeur dans la Cour. Il croid, ou espere, que Mardy l'on pourra entamer l'affaire; tous ont promis de se trouver presents, hormis DorpGa naar voetnoot3), qui est en Nordhollande, où on luy a envoyé homme exprès, pour le faire venir au jour nommé. Heenvliet a dit à Dedel, que les deux Princesses s'estoyent veuës, et se verroyent encor, et que V.A. proposeroit encor de certaines offres, au moyen desquelles il esperoit que l'on pourroit venir à quelqu'accommodement. Cecy se rapporte aucunement à ce que V.A. a veu qu'ils ont mandé en France; je ne sçay quelle vision ils ont en teste. 5 Janv. 1652. |
|