Briefwisseling. Deel 3: 1640-1644
(1914)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend3508. G. de BieGa naar voetnoot1). (L.B.)‘Affin que ce pacquet vint a vos mains en toute seureté, je me suis donne la patience d'attendre le retour d'un amys de pardela, qui m'avoit faict l'honneur de sa visite; il vient d'une personne dont vous faictes grande estime, et contient un ouvrage de sa plume, qui n'est pas des moindres qu'elle a produictGa naar voetnoot2). Je ne doubte pas ou il vous serat agreable, et que par quelque traict de vostre eloquence, en tesmoignerez vos sentimens a l'autheur; ce me serat beaucoup d'honneur de scavoir quand il vous aura pleu de prendre cette paine, affin que je sois quicte du soucy qui me travaillera, tandis que je ne seray asseure de l'addresse de cettes’. - Gaarne zou ik een paspoort van Z.H. hebben, om mijne vrouw, die ziek is, naar Spa te begeleiden. - ‘Ce sont des fatigues que la guerre nous cause, laquelle n'est encores si preste a finir, comme vous le presupposiez en jullet dernierGa naar voetnoot3). Le Roy d'Espagne at eu ses plenipotentiaires a Munster tout le temps que vous scavez, attendant ceux de France et de pardela; les premiers selon vostre calculaire y debvoyent estre devant les nostres; nous scavons bien ce que leur long sejour en Hollande signifie, mesmes aussy a quoy il tient que les vostres ne viennent pas encore. Au bout du compte je prevois qu'il y aura des trompez, et qu'il n'y a rien de semblable, que d'attraper l'occasion par le front, lorsqu'elle presente sa belle chevelure. C'est un mot que je couche icy en passant, pour vous faire veoir, que je ne suis pas este faux prophete, lorsque je vous ay declaré ces mesmes sentimens. Je prie Dieu qu'il m'oste ce soucy, et octroye a une commune patrie une sainte, douce, et eternelle paix ..... B[russelles], le 26 d'Apvril 1644. |
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