Briefwisseling. Deel 2: 1634-1639

2228. Aan prinses Amalia van Oranje. (H.A.)*

Wij zullen Hulst niet kunnen insluiten; onze tocht heeft te lang geduurd en de vijand is op zijne hoede. Waren wij maar drie of vier dagen eerder gekomen! In Frankrijk laakt men zeer onzen langen tocht naar Geldern, alsof dat in korten tijd had kunnen gebeuren. ‘Il semble que dorenavant S.A. doibt aller apprendre le mestier de ces grands guerriers Gauloiz. On a mandé aujourdhuy au S.^r d'Oosterwijck²⁾ les repliques qu'il doibt faire aux impertinences de ces gens là’. Zij hebben veel praats, maar zij hebben ons intusschen al de troepen van den

2) Zie blz. 190.

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vijand op den hals geschoven en zelf niets anders vertoond dan het innemen van Hesdin. ‘Beaucoup de circonstances au reste nous font preveoir que pardelà on se met en posture de nous jouër quelque frasque, et que peut estre leur cessation d'armes au Piemont se verra plustost suivie d'un plus grand traicté qu'on ne pense. Au moins la neutralité de la Franche Compté de Bourgogne s'y achemine, ce semble, à des termes d'apparent succés. Ce qui arrivant, M. d'Oosterwijck est prié d'y avoir l'oeil pour les interests de S.A., afin de le faire comprendre en ce traicté là, en sorte que les biens notables qu'il a en ce païs là luy demeurent reservez avec leurs fruicts et revenuz, qui, comme sçait V.A., sont de tres-grande consideration. Ainsi il y a apparence, que l'hiver prochain produira une suitte de diverses negociations’. Au camp à Rooversbergh au Cruijs-polder, ce 12^e de Sept. 1639.